samedi 28 décembre 2013

Amadou Toumany Touré pourrait être poursuivre pour haute trahison par son pays

Le gouvernement malien a saisi ce vendredi 27 décembre l'Assemblée nationale, où siège la Haute cour de justice, pour juger l'ancien président Amadou Toumani Touré. Il pourrait être inculpé de haute trahison, pour avoir laissé entrer des forces étrangères au Mali. Lire suite

jeudi 26 décembre 2013

Vidéo: Une drogue de tous les soirs

Une chanson de cœur.

Forage de Niassanté : Le sens d’une existence villageoise

Forage de Niassanté

Inauguré en 1972, le forage de Niassanté est le moteur qui fait tourner la vie de ce village, situé dans la communauté rurale de Mbane, relevant du département de Dagana. Pour le mois  de novembre 2013, l’Association des Usagers du Forage de Niassanté a engrangé 1million Cinq cent mille FCFA de recettes. Tous les jours, des centaines de personnes munies de leurs bidons et chambres à air convergent  vers ce lieu à la quête d’eau. Les habitants les plus proches de ce point d’eau, sont situés à 4 kilomètres.
La poussière est évidente. L’endroit est peu recommandable aux visiteurs qui portent des souliers. Les arbres sont quasiment dépourvus de leurs feuilles. Les pistes sont longées d’herbe, donnant un joli paysage à contempler : C’est l’entrée village de Niassanté. Composé de 32 hameaux, cette localité est située à 20 kilomètres de la communauté rurale de Mbane. Il est 13 heures, le soleil au zénith. La clémence de la nature décroit. Sans être interceptés par des feuillages, les rayons solaires frappent à pleins fouets le village. Essentiellement composés d’éleveurs peulhs, les habitants dans leur quasi totalité se ruent vers le forage, territoire de prédilection de ces populations et de leurs bêtes.
Au fur et à mesure que l’on s’approche de ce grand lieu de convergence, l’ambiance devient de plus en plus vive et festive. A une vingtaine de mètres, on aperçoit des hangars  servant de lieu d’habitations et de surveillance érigés çà et là aux alentours dudit forage.  Traditionnellement vêtues, les femmes vous accueillent par des sourires mesurés ainsi qu’avec des regards hésitants. Derrière elles, des enfants en mouvement.  A l’image de leurs pères, ils sont habillés à l’africaine. Alors que certains vieux sont en grands boubous, les enfants  ont les têtes coiffées de turbans noirs avec des pantalons bouffants qui leurs arrivent jusqu’à la plante du pied. Des centaines de charrettes conduites pour l’essentiel par des ânes sur lesquelles sont montés des femmes et des enfants, parfois de moins de 10 ans, entourent le forage à la quête d’eau. Les bidons de 20 litres se comptent par centaines. A cela s’y ajoutent des chambres à air qui attendent d’être remplies d’eau dont les propriétaires,  en queue, s’impatientent sous le soleil visiblement exténués.
Dans ces conditions, avoir une goutte d’eau demeure un véritable parcours de combattant.  Il faudra faire montre de dynamisme et de prestesse. Entre 11h et 13 heures, c’est impressionnant le nombre de bêtes qui y viennent s’abreuver. Le meuglement des bœufs joint au bruit sans arrêt émis par le moteur du forage donnent un tapage sans précédent étrangement vécu par les visiteurs. Sous l’effet du vent, le mouvement des vaches dégage une poussière qui surplombe tout le monde. Sous le forage, des hommes tirent des raccords qu’ils font monter et descendre de façon permanente. Ici, les hommes aussi bien les bêtes, on patauge dans la boue teintée d’ordures et de saletés diverses.
En raison, du manque criard de point d’eau dans le village et les hameaux environnants, les populations marchent des kilomètres (4 à 9 kilomètres) avant de rallier ce lieu pour avoir une goutte d’eau pour leur bétail, d’après les témoignages de certaines personnes rencontrées sur les lieux . Toutefois, cette  eau, légèrement salée, n’est pas très propre pour la consommation. Elle est principalement utilisée pour la vaisselle et l’abreuvage du bétail. L’association des usagers du forage  de Niassanté lance un appel à l’endroit des autorités afin qu’elles leur viennent en aide en  vue d’atténuer les difficultés liées à l’accès à l’eau, denrée indispensable à la vie.

jeudi 19 décembre 2013

Polémique entre les députés sur l'adoption du budget par le CNT

JEAN Marie Doré, Celou Dalein Diallo
Lansana Kouyaté,Sidya, Mouctar Diallo.
"Nous ne sommes pas élus pour examiner ce seul budget. Nous sommes élus pour cinq ans. Nous aurons certainement cinq budgets à examiner".

Telle est la réaction de Diawo Kanté, nouveau député allié à la Mouvance et aussi ancien ministre de l’élevage en 2008. Il réagit par rapport à l'adoption du projet de Budget 2014 par le Conseil national de la transition (CNT).
Dès l'entame, M. Diawo Kanté a levé l'équivoque. "La question n'a pas été débattue au sein de la mouvance. Par conséquent, j'interviens à titre personnel. Mais je pense qu'il ne faut pas raisonner en terme d'opposition, ni de mouvance. Nous devons dépassionner le débat, c'est une question nationale. Alors, le budget devait être déposé au mois d'Octobre dernier mais il n'a pas été déposé. Et s'il avait été déposé à l'époque, il va sans dire que c'est le CNT qui l'aurait examiné et adopté. Parce qu'à l'époque, nous étions en plein processus électoral. Je considère donc que ce budget fait partie de la période transitoire, et il est important d'en finir la transition pour partir sur de nouvelles bases. Et je pense également que nous sommes élus pour un temps déterminé. Nous sommes élus pour cinq ans. Donc, nous ne sommes pas élus pour examiner ce budget seulement. Nous aurons certainement cinq budgets à examiner. Dans le cadre de la transition, il est important de terminer par le CNT, qui fait office d'Assemblée. Je considère enfin que beaucoup de députés sont nouveaux, ils ne connaissent pas ce que c'est le budget. On ne devrait pas entrer directement par l'adoption de la Loi des finances, qui est une des tâches les plus importantes de l'Assemblée. Il vaut mieux continuer la transition par le CNT et que nous, on entre en pleine fonction.

samedi 7 décembre 2013

AUDIO: Responsabilité et participation des femmes à la bonne gouvernance

D

onner un nouveau souffle aux collectivités locales en rendant opérationnel le budget participatif demeure son vœu. La députée Haoua DIA THIAM plaide  en faveur d’une implication des populations à la gestion des collectivités. En phase avec les principes de la bonne gouvernance, l’ancienne présidente du Conseil Sénégalais des Femmes fait de la lutte pour la défense de la cause des femmes son cheval de bataille. Dans cet entretient, l’ancienne ministre chargée des Relations avec les Institutions revient également sur l’historique de la naissance du COSEF ainsi que sur les étapes cruciales du combat que les femmes de cette structure ont mené, avec l’appui de leurs partenaires, jusqu’à l’obtention de l’adoption de la loi sur la parité en 2012.


jeudi 5 décembre 2013

VIDEO:Bambéto, zone de non droit

Dans cette vidéo, on nous montre que cet axe est une zone de non droit et qui échapperait visiblement à la vigilange des forces de l'ordre surtout lors des manifestations politiques.

samedi 23 novembre 2013

Vidéo: Les secrets du café touba

Dans cette vidéo, l'on parle du lien entre le café touba et la ville sainte du même nom et le grand Magal. /embed/3XGnh96QKoc" frameborder="0" allowfullscreen>

Café touba: Une boisson prisée au cœur des habitudes alimentaires des Sénégalais

Vendeur de café touba
devant son fournau ambulant
Depuis un certain temps, la consommation du café touba connait une avancée particulièrement fulgurante dans les habitudes alimentaires des Sénégalais. Denrée très prisée sur le marché local, le café touba se vend un peu partout à Dakar. Toutefois, on ne saurait comprendre la forte demande sociale de ce produit si l’on ne remonte pas son histoire, inséparablement liée à la cité religieuse de Touba et de son fondateur, Cheikh Ahmadou Bamba à qui on doit au jour d’hui, en partie, le succès de cette boisson.
A cheval entre l’hôpital national de Fann et l’entrée principale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(UCAD), se trouve aménagée une petite place: Alpha est le nom de son propriétaire. Ce lieu sert de vente au café touba. Arrêté à côté de son fourneau ambulant avec une cafetière, chapelet au cou, ce vendeur n’est pas avare en sourire. De loin, on peut apercevoir son visage à la mine sympathique esquissant de larges sourires. Avant tout, il s’occupe de ses clients. Visiblement, tout se passe bien.
Une activité génératrice de revenu
A l’instar de ce vendeur, ils sont de nombreux jeunes, sur les artères de Dakar, qui s’adonnent à la vente du café touba. Pour Alpha, cette activité est un business à la portée de tous auquel il trouve son compte. C’est pour lui, un véritable gagne pain: « . Avec mon activité, j’arrive à subvenir à mes besoins et, pour moi, c’est ce qui est essentiel« , déclare-t-il.
Une denrée aux vertus sacro-saintes
Nommé d’après la ville sainte de Touba, située  au Centre du pays à 194 km de Dakar, le café touba  traditionnellement consommé au sein de la confrérie des mourides, ramené par son fondateur, Cheikh Ahmadou Bamba de son retour d’exil du Gabon, il a d’abord été consommé sous la terminologue de café saff. C’est en particulier à l’occasion des cérémonies de commémoration, des manifestations religieuses comme le grand  Magal qu’il était servi. C’est donc d’abord la famille mouride qui a consacré cette  appellation « Café touba« avant sa propagation dans tout le pays et hors des frontières sénégalaises.
Composition
Le breuvage tant sollicité par les Sénégalais est composé principalement du café aromatisé au poivre de Guinée(8O%) provenant essentiellement de la Côte d’Ivoire et le « Jar« (20%) qui est une épice tirée du fruit séché du Xylopia Aethiopica qu’on trouve enCasamance et en Guinée voisine. En tout cas, si vous êtes de passage dans ce pays, vous allez « forcément » y goûter. A l’UCAD par exemple, pour mieux apprendre leurs leçons, les étudiants font recours au café touba dont le fondateur du mouridisme avait déjà loué tous les mérites. Pour d’autres, le café est devenu une sorte de « drogue » autorisée sans la quelle ils peuvent pas faire grand-chose. Laquelle « drogue« , ils ne peuvent plus s’en passer.


jeudi 21 novembre 2013

CESTI: Bonne gouvernance et enjeux fonciers

De gauche à droite: Pr.Adoulaye GUEYE, Mme Mariam SOW..
Sur invitation du CESTI, le Pr.Abdoulaye, enseigant-chercheur et Mme Mariam SOW ont respectivement  brossé un état des lieux sur la question foncière au Sénégal et le phénomène de l'accaparement des terres qui inquiètent de plus en plus les populations rurales qui sont les plus touchées apparemment.
Des journalistes en exercice et en formation étaient les bénéficiaires de la formation. Les échanges ont porté sur les thèmes:"Un état des lieux sur la question foncière au Sénégal" exposé par l'expert A.GUEYE et le "L'agriculture familiale face au phénomène de l'accaparement des terres", présenté par Mme SOW dans la case foyer.
Dès l'entame de son exposé, le professeur Adoulaye Guèye affirme que c'est dans le domaine national est celui où il y a plus de violation de la loi. En trois axes principaux axes, M.GUEYE a fait une analyse statique  du système foncier sénégalais:
-Le domaine national;
-Le domaine de l'Etat;
-Le domaine particulier. Et la domanialité nationale demeure le régime le plus dominant.
Elle est caractérisée par:
-La gratuité de l'accès à la terre;
-L'impossible appropriation privée du sol relevant de la domanialité de l'Etat.
-L'inaliénabilité et et l'intransmissibilité. L'expert a également laissé entendre que peu de personnes seulement détiennent un titre foncier au Sénégal.
Le professeur Gueye a par ailleurs rappelé que la loi sur le domaine national a été adoptée en 1964.
Pour terminer, le Pr Gueye propose des recommandations pour une meilleure gestion de la question foncière au Sénégal. Parmi lesquelles recommandations, l'audit du système foncier avant de procéder à une réforme foncière véritable.
Pour la deuxième exposante, elle a proposé tout d'abord aux participants de visionner une vidéo sur le phénomène de l'accaparement des terres pour mieux camper le sujet. Une projection qui a été acclamée par le public. C'est par la séance de questions réponses  que ce premeer carrefour d'actualité a pris fin à 18 heurs à la case foyer du Cesti.

lundi 18 novembre 2013

Si loin, si proche

Une image d'archives ne m'appartenant pas
Il est 20 heures à Soumbédioune  sur l’autoroute de la corniche Ouest de Dakar. De la mer vers l’intérieur, souffle un vent de mousson. Visiblement, les appels des muezzins  et les chants religieux qui retentissent ça et là dans les mosquées ne dérangent personne. Ce tintamarre fait partie du vécu quotidien des Sénégalais. Tout le monde vaque à ses occupations.
A une dizaine de mètres, aux abords de la route, l’on aperçoit à gauche, une boutique à côté de laquelle se trouve un p’tit restaurant surmonté d’une base plastique transparente. A l’intérieur, une famille d’origine guinéenne qui y est installée depuis des décennies. Elle  gère le restaurant et la boutique à l’intérieur de laquelle sont bien achalandés des produits d’alimentation générale et autres articles de commerce.
Assise sur une chaine plastique, télécommande en main, Mariama Diallo et ses amis regardent la télé. Ici, les programmes suivis dans son p’tit écran sont très sélectifs : ce sont les chaines privées guinéennes d’abord, puis la RTG (la télévision d’Etat) et, enfin, les autres chaines sénégalaises et le reste du monde. D’ailleurs, il arrive très souvent que des petites altercations éclatent  entre la gérante et les clients venus se restaurer à cause du choix des programmes qui sont « imposés »à suivre à ces derniers par la maîtresse de la télécommande.
Ces programmes guinéo-guinéens qui  sont privilégiés dans la famille DIALLO font en sorte que la plupart des clients préfèrent acheter et s’en aller avec. Pour cette commerçante d’origine guinéenne, peu importe. Pour elle, l’essentiel, c’est de vivre les réalités de son pays en dépit de la distance géographique qui la lui sépare du bercail.
Mais avec les Technologies de l’Information et de la Communication(TIC) qui ont considérablement réduit cette distance et rendu possible l’interconnexion planétaire,  Mariama se sent heureuse. Nostalgique ? Oui, elle éprouve une certaine nostalgie pour son pays. Patriote ? Je n’en sais pas trop. Ce qui est sur, c’est que bien que cette famille intègre et partage la culture de son pays d’accueil qu’est le Sénégal, elle reste tout de même jalousement attachée aux valeurs culturelles de son pays d’origine. Raison pour laquelle dans cette famille, la langue poular est plus parlée que celle wolof et ce, avec beaucoup plus de plats guinéens que sénégalais.
A cela s’ajoutent, les différents sons et clips contenus dans leurs téléphones portables et qui sont pour l’essentiel des productions guinéennes. Comme beaucoup d’expatriés guinéens, la situation sociopolitique de la Guinée n’enchante pas cette p’tite famille. Il vous suffit simplement de prendre langue avec elle pour s’en rendre compte.  Elle n’apprécie pas du tout le retard économique de la Guinée avec ses multiples crises politiques qui ont ponctué et assombri l’histoire politique de ce pays pourtant réputé être un « Scandale géologique ». Cependant, comme le dit l’adage je cite : « A défaut de ce qu’on aime, on se contente de ce qu’on a ».

Pour mieux résumer ce sentiment de patriotisme, d’amour pour la nation de la plupart des Guinéens résidant hors des frontières de leur pays, l’universitaire sénégalais d’origine guinéenne, Boubacar BARRY, pur produit de l’Université de Dakar raconte : « J’ai passé deux fois plus de temps au Sénégal qu’en Guinée, mais la racine, le fondement, c’est la Guinée. » Et, « J’ai l’habitude de dire que je passe la journée avec le Sénégal et la nuit avec la Guinée. », disait-il.

vendredi 15 novembre 2013

La Cour des Comptes veut une reddition des comptes

Photo de l'APS.
Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes sur les établissements publics a décelé  plusieurs fautes de gestion dans la quasi-totalité des structures auditées. Les magistrats de la Cour ont déploré la non transparence et le manque de suivi de leurs recommandations par les pouvoirs politiques et publics.
Ce rapport qui a épinglé des responsables à plusieurs niveau, concerne les sociétés nationales, les sociétés à participation publique majoritaire et les collectivités locales sur l'exécution des lois de finance de 2003 à 2008.
De la haute autorité de l'aéroport Léopold Sédar Senghor au projet de construction de logements sociaux et de la lutte contre les inondations et les bidonvilles, connu sous le nom du "Plan Dixay"en passant la société nationale de l'électricité(Sénélec) et la société sénégalaise de presse et de publication, les audits des magistrats ont révélé des fautes de gestion.
Par ailleurs, les magistrats ont déploré la non transparence qui caractérisent certaines de ces structures publiques et le manque de suivi de leurs recommandations par les pouvoirs politiques. Malgré que la Cour de comptes dispose en son sein d'une chambre de discipline financière, force est de reconnaître que celle-ci n'a pas de véritables pouvoirs de sanctions.
Présenté dans deux documents, le rapport 2010-2011 de la Cour des Comptes sur les établissements publics ont été respectivement remis aux présidents de la République, Macky Sall et celui de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

samedi 9 novembre 2013

Journée internationale de l’écrivain africain : Hommage à Cheikh H. KANE


De gauche à droite(Cheikh H.KANE et
Aminata TOURE), lors de la célébration
de la journée internationale, à Dakar.
Le Premier ministre du Sénégal, Mme Aminata TOURE a présidé ce mercredi 06 novembre, au siège de l’association des écrivains sénégalais (AES), à Keur Birago, à l’ouverture des travaux de la journée internationale de l’écrivain africain. Placée sous le haut patronage  du président de la République, Macky SALL, cette 21ème édition a été célébrée sous le thème : « Littérature et droits de l’homme ».
C’est dans une ambiance rythmée par le  tintamarre  d’une sonorité musicale de l’hymne national du manding ainsi que devant un parterre de d’écrivains, journalistes, bref d’acteurs culturels que les travaux de cette journée dédiée à l’africain africain ont été lancés. Pour cette 21ème édition, un vibrant hommage a été rendu au doyen Cheikh H.KANE, auteur de « L’Aventure ambigüe »
« Au jourd’hui, l’Afrique littéraire fête un de ses prestigieux fils. Je vais nommer Cheikh H. KANE, homme d’Etat et écrivain qui, par ses ouvres, a rappelé à toutes les générations ambiguïté du dialogue des cultures voire le choc des civilisations, du métissage des cultures », a déclaré Mme Aminata TOURE, chef du gouvernement.
Pour sa part, Cheikh H. KANE, dans on intervention  a tenu à rappeler que l’Afrique est le continent de l’oralité et que, dit-il, n’eut été les écrivains, le contenu et la qualité de nos cultures auraient été ignorés. Par ailleurs, Mme le Pm a réitéré son engagement pour œuvrer en faveur de l’application de la loi sur les droits d’auteurs et l’élaboration du statut de l’artiste tant attendu.
« Le président de la République s’engage à prendre toutes les dispositions idoines  pour rendre opérationnel le fond d’aide à l’édition. » Cette 21ème édition de la Journée Internationale de l’Ecrivain Africain (J .I.E.A) a regroupé des poètes, romanciers, éditeurs, dramaturges et essayistes venus de divers horizons notamment d’Afrique et de sa diaspora.

lundi 4 novembre 2013

Le pool des avocats de Karim tire sur la sonnette d’alarme

Le pool des avocats de Karim Wade,
lors du point d'u point de presse,
dimanche, à l'Hôtel Terrou-bi.
Le collectif des avocats de Karim WADE, fils de l’ancien président annonce que son client ne va plus répondre aux convocations de la Cour de répression et de l’enrichissement illicite(Crei). Au cours du point de presse qu’ils ont animé à l’hôtel Terrou-bi, dimanche soir, les avocats ont également dénoncé la détention de WADE-fils qu’ils qualifient d’ « illégale ».
C’est sous la présence de plusieurs hauts dignitaires du parti démocratique sénégalais(PDS) que Me Amadou SALL, avocat et ancien ministre de la justice a décliné le but de leur rencontre avec la presse.
Selon lui, ce point de presse marque un temps d’arrêt, d’observation et d’explication à l’opinion nationale et internationale, de l’état de la procédure dans l’affaire « Karim WADE ». « Le monde entier a acquis l’absence de preuves dans la détention de Karim.», a déclaré l’avocat Me Clédor LY.
Dans la foulée, le bâtonnier français, Me Olivier SUR rapporte les propos de l’ancien président, Me Abdoulaye WADE qui, selon Me SUR, estime que son fils est pire qu’un prisonnier politique. A en croire l’avocat français de Paris, Maitre Wade considère que Karim est un « otage politique ».
Par ailleurs, le pool des avocats a reconnu l’existence, à Monaca, des comptes bancaires appartenant à la famille Wade. Mais le collectif affirme que ces comptes bancaires ne constituent, en aucune façon, un élément nouveau dans l’affaire. Par conséquent, la seconde inculpation de Karim, à 2h et demi, le jour de la Tabaski et, de ce fait, son maintien en détention ne se justifient pas selon eux car, disent-ils, les faits pour lesquels Karim a été maintenu en prison, existaient déjà dans les Procès Verbaux(P.V) d’enquêtes.
L’avocat de français dit avoir contacté le Procureur de Paris sur la question d’une éventuelle saisie des comptes de Karim à Paris.  Dans une lettre de 4 lignes, le procureur aurait laissé entendre qu’il ne coopérera pas avec l’Etat du Sénégal ni avec la Crei qu’il ne reconnaît pas, à en croire l’avocat. « A Monaca, je crois également qu’ils ne coopéreront pas », a-t-il martelé.
Sur les informations récemment publiées dans certains journaux sénégalais faisant état des tractions entre le président Macky Sall et Me A.WADE sur cette affaire, les avocats ont apporté un démenti avant de conclure que ce dernier sera très bientôt au pays et que chacun a intérêt à ce que Karim soit libéré sans délai et ce, au plus haut sommet de l’Etat. Présente à la rencontre, la mère de Karim, Mme Viviane WADE n’a pipé mot.

vendredi 28 juin 2013

Discours du président A.Condé sur la situation politique du pays

Le chef de l’Etat, Alpha Condé, a prononcé ce vendredi 28 juin 2013 un discours relatif à la situation politique nationale. Cette adresse à la nation du chef de l'Etat fait suite à sa rencontre avec le médiateur onusien sur la Guinée, Said Djinnit, représentant de Banki-moon en Afrique de l'Ouest et les deux autres médiateurs nationaux.
 Voici l'intégralité de son speech, dont le site "guineenews" en a obtenu copie.

"J'ai reçu ce jour le Facilitateur international, Monsieur Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, accompagné de Messieurs Aboubacar SOMPARE et Salifou SYLLA, tous deux facilitateurs nationaux.

Ils m’ont rendu compte de l’avancement des travaux du dialogue. Je tiens à leur rendre hommage pour leur implication dans cette mission essentielle à la bonne organisation des élections législatives.
Je note avec satisfaction les avancées dont ils m’ont fait état, à la suite de nombreuses réunions de travail qui se sont tenues à Conakry du 3 au 9 juin, dont les débats ont été conduits par le Premier Ministre Said FOFANA et le Ministre d’Etat François FALL, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger. Au cours de ces réunions, dans un climat de compréhension et dans un esprit d’ouverture qui font honneur à notre pays, chacun a pu s’exprimer, faire valoir son point de vue et formuler des propositions.
Les résultats obtenus sont appréciables et concernent aussi bien les mesures de transparence et de contrôle des opérations électorales, garanties par le fort engagement des partenaires et Institutions internationales, que le vote des Guinéens de l’Etranger et le fonctionnement de la CENI, organe indépendant chargé de l’organisation des élections dans notre pays. La mise en œuvre concrète de toutes ces mesures est déjà en cours. Certaines questions pratiques restent encore en discussion, mais j’ai confiance dans la raison et la modération de tous.
J’encourage toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour la finalisation d’un cadre qui permettra dans les délais réalistes la tenue d’élections libres, transparentes et ouvertes à tous.
Je saisis cette occasion pour exprimer de nouveau ma profonde préoccupation à la suite d’incidents violents et récurrents lors des manifestations publiques, notamment les derniers qui ont eu lieu dans le quartier de Dixinn et qui se sont soldés par des dommages importants.
Je réaffirme ma détermination à ce que l’enquête diligentée fasse connaitre au plus vite ses conclusions. La justice se prononcera et les décisions qui s’imposent seront prises en conséquence. L’impunité n’est pas compatible avec l’Etat de droit. Dans l’immédiat, j’ai demandé au Gouvernement, en liaison avec les parties concernées, de prendre les dispositions indispensables pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, et de mettre un accent sur celle des responsables des partis politiques. 
Je suis le garant de la paix sociale et de la concorde dans notre pays, sans distinction d’origine, de classe sociale ou de lieus d’habitation. Je suis pleinement engagé à la préservation d’un climat apaisé, dont tous les citoyens et citoyennes ont besoin dans la vie de tous les jours. Ce climat apaisé est indispensable également pour accueillir les investissements directs étrangers, sans lesquels le développement durable et équitable auquel nous aspirons tous sera compromis.
Je demande aux Guinéennes et Guinéens, notamment les responsables politiques, les leaders de la société civile, les jeunes et les femmes, de construire ensemble une Guinée en paix, une Guinée de liberté et tournée vers le développement social économique."

vendredi 14 juin 2013

Les présidents des Assemblées nationales sénégalaise et ivoirienne paraphent un protocole-cadre de coopération

De gauche à droite,
Moustapha Niasse et Guillaume Kibafori Soro
Le président de l'Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse et son homologue ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro en séjour de travail dans la capitale sénégalaise ont signé, hier jeudi, un protocole-cadre de coopération entre  les deux institutions parlementaires qu'ils dirigent.

Cet accord prévoit la mise en oeuvre d'une coopération interparlementaire, d'un forum de discussion parlementaire, d'échanges et de l'organisation de formation entre les deux instances. Au terme des cinq jours de visite de Guillaume kigbafori Soro au Sénégal, les deux institutions parlementaires ont organisé un séminaire sur la circulation des armes légères.
Par ailleurs, Moustapha Niasse et  Guillaume Soro ont émis le souhait de voir évoluer la situation sécuritaire au Mali. Dans le même sillage, les deux hommes exhortent les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest d'accompagner le Mali afin que l'élection présidentielle annoncée au mois de juillet puisse avoir lieu dans des conditions apaisés.
Dans la journée d'hier, le chef du parlement ivoirien a été reçu respectivement en audience par le président de la République, Macky Sall et son Premeir ministre Abdoul Mbaye dans le cadre d'une visite de courtoisie. Dans son périple de Dakar, Guillaume soro a également visité le mercredi la cathédrale du souvenir africain de Dakar avant de prendre la route de Gorée, ancienne maison des esclaves.

mercredi 12 juin 2013

BBC: Une visite historique pour la promo de l'"Humilité"

Siège du Bureau du service
francophonede la BBC Afrique, sis à Dakar.
Les étudiants de la 43ème promotion du Cesti se sentent ragaillardis après leur visite effectuée ce vendredi 7 juin dans les locaux du Bureu du sevice francophone de la British Broadcasting Corporation, basé à Dakar. 
Cette visite à la BBC des futurs professionnels du micro marque un moment important dans leur carrière d'étudiants journalistes en formation. Après avoir longtemps connu cette radio à vocation internationale, seulement à travers les fascinantes voix de ses journalistes, les jeunes étudiants découvrent enfin les installations et les visages de certaines voix qui font le tour du monde tous les jours.
C'est aux environs de onze heures que l'équipe débarque sur les locaux de la radio situés au premier dans un immeuble de la Bicis. Aussitôt franchis le seuil de la radio, le premier groupe d'étudiants ayant pris l'ascenseur rencontre à la porte le journaliste guinéen, Amadou DIALLO. Celui-ci, d'un ton vigoureux, indique aux étudiants la voie à suivre pour rejoindre ses confrères respectivement assis dans le studio de transmission et la salle de rédaction.
De là, les visiteurs rencontrent un responsable de la radio visiblement pressé au près de qui, ils ont décliné très rapidement l'objet de leur présence ce jour dans leurs locaux. A son tour, ce dernier les met en contact avec un journaliste, ancien du Cesti du nom de Samba Dialimpa BADJI à qui il a été instruit de guider les étudiants et de répondre à leur curiosité. Ceci étant, la visite guidée commence par le studio de présentation dans lequel se trouvaient brancher des micros sur lesquels étaient estampillés le label de la radio à savoir "BBC) en gros caractère.
Après le studio, les étudiants sont conduits à la cabine technique où ils ont observé avec beaucoup d'intérêt le bulletin d'information présenté par l'incontournable radiophonique voix de Ata Ahli Ahebla, à travers la belle vitrée. Cette présentation de ce journaliste togolais à la quelle était scotchés les étudiants, a une fois de plus, revigorer la passion des étudiants pour ce métier surtout pour ceux qui souhaiteront faire la radio.
Cette étape terminée, les étudiants se rendent à la salle de rédaction. Ici, il y 'avait quelques journalistes assis sur des chaises roulantes en face de leurs machines.
Parmi lesquels, on peut citer Placide Mohegana, le Belgo-rwandais et le togolais Ata Ahli Ahebla qui préparait le journal de midi en même temps répondait aux appels au téléphone. Ainsi, les questions commencent à pleuvoir. Dans ses réponses, l'ancien étudiant du Cesti du Cesti fait savoir à ses jeunes frères que la ligne éditoriale de la BBC est la priorité aux faits, rien qu'aux faits, pas de commentaires. En outre, il ajoute que cette maison, qu'ils ont eu l'occasion de visiter, est le siège du bureau du service francophone de la BBC, inauguré en juin 2010 avec un personnel composé d'une quinzaine de journalistes venus de divers pays francophones.
S'agissant des bureaux de la BBC en Afrique, elle en a une trentaine de services et de langues. Seulement, elle n'a que trois grands bureaux qui sont entre autres: le bureau d'Abuja (Nigeria) diffusé en Houassa, le bureau de la RDC où se trouve, selon notre interlocuteur, le plus grand nombre d'auditoire de la BBC et le bureau de Nairobi(Kenya) pour l'Afrique orientale diffusé en Swahili. Hormis ces grands bureaux, la BBC a des petits bureaux installés en Côte d'Ivoire, un service pour les pays des grands lacs diffusés en langue kinyarwanda et un autre bureau basé à Londres diffusé en anglais mais exclusivement pour l'Afrique.
 Par ailleurs, il a été expliqué aux étudiants que la maîtrise de l'anglais n'est pas une obligation pour être journaliste de la BBC. Cependant, il est préférable que celui-ci que ait un bon niveau en anglais pour la la transcription et la réécriture des dépêches ainsi que la compréhension avec les autres confrères des autres services anglais de la BBC.
Pour le financement des programmes de la BBC, il est public et provient du peuple britannique et non de l'Etat. Ceci, dit notre interlocuteur, pour garantir l'indépendance du médium. Le journaliste de la 39ème promotion du Cesti déplore le fait que malgré le service francophone de la BBC a son siège à Dakar, cette radio est peu suivie ici à Dakar sans pour autant avancer d'aucune raison pour expliquer cet état de fait. Le premier problème que va rencontrer un nouveau journaliste de la BBC, est certes le respect scrupuleux du timing. A cela, s'ajoute la responsabilité  individuelle et la rigueur.
Enfin, C'est par la prise des photos sur des décors comme "BBC" et "Vivre l'Actualité" que cette visite a pris fin dans une ambiance qui laisse les étudiants dans un enthousiasme et optimisme total des étudiants.

RTS: La première année du Cesti y fait un tour complet

La  RTS
De la radio à la télé, la 43ème promotion du Cesti accompagnée de leur professeur de télévision, M.Papa Atou DIAW a sillonné ce vendredi les locaux et installations de la RTS, histoire pour les futurs journalistes de s’imprégner du mode de fonctionnement des ces médias de service publics.
C'est la salle de rédaction de la radio qui a été la première étape de cette visite guidée. Ici, les  étudiants ont été accueillis par leur professeur de radio, M. Michel DIOUF qui leur a expliqué comment lui et ses confrères y travaillent. Dans ses explications, M.DIOUF a affirmé que la "La RTS n'est pas une radio d'Etat mais un service public". Selon lui, l'appellation média d'Etat est d'une autre époque qu'il juge révolue." Nous avons un devoir de service public", a-t-il précisé. "La RTS s'exprime dans toutes les langues", s'est félicité M.DIOUF.
Quant aux rapports entre la radio et la télévision, il affirme qu'il n'existe pas de cloison ces deux médias. Par ailleurs, ce professionnel sortant du Cesti déplore le non respect, par ses confrères, du timing des éditions de la RTS radio dû à des contraintes inavouées." L'idéal, c'est un journal de 30mn mais on ne peut pas maîtriser la durée d'un journal", regrette-t-il. De la salle de rédaction radio, les visiteurs rallient la salle de rédaction télé.  Comme celle de la radio, la leçon est quasiment la même, le red-chef de la télé revient principalement sur les dires de M.DIOUF. Après cette salle de rédaction,  les étudiants sont conduits  dans les deux luxueux bureaux des deux responsables de la télé et de la radio où ils ont accueillis avec courtoise. Il s'agit respectivement de Mme Seynabou DIOP, directrice de la radio et M.Pape Khalil TOURE(16ème promotion du Cesti), directeur de la radio. Partout, la leçon est la même: les jeunes étudiants journalistes sont invités à la rigueur, au professionnalisme, à la responsabilité et à l'humilité. Cette boite compte un personnel de 900 hommes y compris les plantons et jardiniers. A l'horizon 2015, la RTS envisage de numériser entièrement ses équipements.
Après les deux bureaux administratifs, les étudiants visitent les salles techniques, les studios de transmission et d'enregistrement ainsi que les salles de montage avant de terminer par les plateaux de présentation de la télé où, à tour de rôle, chaque étudiant a pris une photo de souvenir et, pour la première fois, a vu pour la majeur partie d'entre eux, le téléprompteur.
Enfin, tout le groupe épaulé par leur professeur mais aussi accompagnés des deux directeurs ont pris au dehors une photo de famille à l'entrée du bâtiment. C'est sur ce, qu'à pris fin cette visite à la RTS.

OBAMA attendu à Dakar: la sécurité, un enjeu de taille.

De gauche à droite, les Présidents Sall et Obama
Si l'arrivée prochaine du Président américain sur la terre africaine du Sénégal est un secret de polichinelle pour le commun des mortels, il n'en demeure pas moins pour autant qu'ils sont encore de nombreux Sénégalais à s'interroger sur les dessous d'une telle visite et les questions que vont aborder les deux chefs d'Etat. Sur cette éventuelle tournée africaine de Barack Obama qui a fait le tour du monde et dont Dakar sera la première étape, peu d'informations seulement ont filtré . La communication faite par présidence sénégalise comme le communiqué du Département d'Etat américain s'est contentée seulement d'une simple annonce.
Qu'à cela ne tienne, une chose reste certaine: hormis les questions économiques, la sécurité sera sans aucun doute au centre de cette visite d'Etat d'autant plus que l'actualité l'oblige et que les questions comme la lutte contre le terrorisme et l'intégrisme religieux sont entre autres des préoccupations du siècle en particulier pour les Etats-Unis qui ont en mémoire les terribles attentats du 11 novembre 2001 de "World Street Center" qui avaient endeuillé de nombreuses familles étas-uniennes .
De même qu'on ne peut pas concevoir le Sénégal sans sa "Teranga", il y va de même qu'on ne peut pas parler d'un Américain à la dimension de Barack OBAMA sans mentionner son attachement à la sécurit de son pays surtout. Ainsi, on pourrait tenter de dire que le Pentagone est pour un Américain ce que représente  la résidence "Khadim Rassoul" de Touba pour un "talibé" mouride.
Longtemps  présenté comme un modèle démocratique et de stabilité politique, le Sénégal est considéré par les puissances occidentales comme une zone géo-stratégique et politique et qui, naturellement, pourrait servir de base arrière dans la lutte contre le terrorisme au sahel et dans la sous région Ouest-africaine en général.
Dans une interview qu'il a récemment accordée à la radio France internationale(rfi) à l'occasion de la célébration des festivités du cinquantenaire de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine devenue Union  africaine(OUA/UA), le Président Macky SALL a rappelé que les intentions du Mouvement pour l'Unicité et le Djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAHO) sont sans équivoque: la dénomination même de ce mouvement terroriste indique clairement que c'est toute l'Afrique de l'Ouest qui en est visée. En outre, le double attentat meurtrier survenu cette semaine à Agadez et à Arlit au Niger renforce l'hypothèse selon laquelle aucun pays de l'Afrique de l'Ouest n'est à l'abri.
 Dans ce même sillage, un rapport d'une étude réalisée en février 2013 par l'Institut d'Etudes et de Sécurité(ISS) publié dans le N° 12896 du quotidien national le "Soleil" révèle que le Sénégal est au cœur des interactions de l'espace cible saharo-sahélienne. " Le Sénégal est loin d'être un îlot de stabilité dans un océan d'instabilité qu'est le sahel", a martelé Dr. Bakary SAMB enseignant-chercheur au Centre d'Etudes des religions de l'Université Gaston Berger de Saint Louis.
Pas plus qu'au début du lancement de l'opération "Serval" lancée au Mali, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur NDIAYE a laissé entendre dans une interview qu'il a accordée à la télévision nationale qu'il existe au Sénégal "des cellules dormantes". A travers ces propos, ce diplomate voulait mettre un accent sur la nécessité pour son pays de faire preuve de vigilance  face à la menace terroriste. 
Tous ces facteurs inclinent à penser que les présidents OBAMA et SALL ne vont pas, au cours de leurs échanges, l'aspect sécuritaire. D'ailleurs, il n'est pas à exclure que des accords militaires soient éventuellement  signés entre Washington et Dakar.
NB: ce papier n'est pas un actualité mais un effort d'analyse personnelle dont j'ai jugé nécessaire de faire sur la prochaine arrivée du Président Obama au Sénégal sous une forme  d'avant-papier tout en s'intéressant à l'angle sécuritaire. Je vous remercie pour la compréhension.

lundi 10 juin 2013

Politique - Le facilitateur onusien sur les conditions d'acceptation de l'opérateur Waymark par l'opposition.

Dans sa déclaration finale, à l'issue du dialogue politique, le facilitateur international a énuméré les points d'accord et ceux en suspens. Voici la communication de Saïd Djinnit, facilitateur onusien dans la crise guinéenne sur la question de l'opérateur technique sud africain Waymark et sur le fichier électoral. http://www.guineenews.org/detail_articlhttp://www.guineenews.org/detail_article.asp?num=2013610232e.asp?num=2013610232

mardi 21 mai 2013

CESTI: l'idéologie bolivarienne, un modèle chaviste.

L'ambassadeur du Venezuela au Sénégal et sa compatriote l'honorable Carmen, députée à l'Assemblée nationale venezuelienne ont échangé ce vendredi à la Case Foyer du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) avec les étudiants sur la  révolution au Venezuela, les liens historiques  de ce pays de l'Amérique Latine ainsi que la pensée bolivarienne en général.
Historienne, philosophe, députée et en même temps coordonnatrice du réseau international des intellectuels, philosophes et artistes pour la défense de l'Humanité Mme Carmen, cette dame triple casquette a d'abord, dans son introduction, indiqué que son pays est souvent très mal présenté. Car selon elle, ceux qui détiennent les grands moyens de communication"sont contre ce pays". Et d'ajouter que l'Afrique a un lien historique avec le Venezuela. Lequel lien est selon elle, inconnu du grand public."Il y a un grand mouvement de descendants africains au Venezuela", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, cette historienne n'est pas restée sans rappeler les discriminations dont été victimes les Africains et les Indiens et d'ajouter que c'est grâce à la fameuse Constitution de 1999, élaborée par le défunt Président Chavez que les droits de ces peuples y ont été consacrés et reconnus. Tout au long de son exposé, Mme la députée est largement revenue sur les mérites du Président Chavez, ses positions anti-américaines et impérialistes ainsi que les plans sociaux et projets par ce révolutionnaire à l'abnégation sans précédent.
Selon Mme Carmen, la pensée bolivarienne doit être l'alternative au capitalisme qu'elle reconnaît elle-même avoir conquis des larges contrées à travers le monde."La capacité de destruction du capitalisme est plus grande que sa capacité de construction", a-t-elle estimé. Elle invite tous les peuples qui estiment avoir été victimes du capitalisme à s'unir et de s'inspirer au socialisme bolivarien du XXsiècle qu'ils schématiseront en fonction des réalités de leurs propres pays.
"Le devenir du monde dépendra de ce que l'Afrique et l'Amérique Latine feront dans les années à venir", a-t-elle conclu. C'est par l'inscription de certains participants sur une liste pour une éventuelle adhésion au réseau international de philosophes, des intellectuels et artistes ainsi qu'une séance de questions-réponses et de distribution des s

mardi 14 mai 2013

Probable arrivée de Messi à Dakar.

Lionel Messi.
La star du football international, l'Argentin Lionel Messi est probablement attendu pour le mois de juin dans la capitale sénégalaise. Cette information a été donné par les responsables d'Aspire football dreams à l'occasion de la finale de la 7ème édition à Saly. Toutefois, les responsables d'Aspire ont annoncé cette nouvelle avec beaucoup de prudence. C'est pourquoi, ils ont ont tenu à préciser que cette arrivée de Messi dépendra de son calendrier. Selon la même source, l'arrivée de ce joueur catalan au Sénégal s'inscrit dans le cadre d'un programme de la lutte contre le paludisme qu'il pilote. Ce programme vise à distribuer des moustiquaires pour les démunis.
Sur le terrain, cinquante enfants ont été retenus à l'issue d'une vaste campagne de détection à travers le Sénégal et la Gambie pour en bénéficier de ces outils anti-paludéens. De toute évidence, l'annonce de l'arrivée éventuelle de Lionel Messi au Sénégal a suscité une grand intérêt tant dans le monde footballistique ou autre.

mercredi 8 mai 2013

Pourquoi le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958 ?

Le Général De Gaulle
Il a fallu l'insurrection algérienne, déclenchée le 1er novembre 1954 et l'impuissance de la IVe République à y faire face, pour que de Gaulle revienne au pouvoir en mai 1958. En effet, le 29 mai 1958, le président de la République, René Coty, fait appel au "plus illustre des Français".

L'instabilité ministérielle, l'impuissance de la IVe République face à la question algérienne, déclenchée par une insurrection le 1er novembre 1954, conduisent le régime à une crise grave. Bon nombre de responsables politiques de tous bords en viennent à souhaiter le retour du Général.


Le 13 mai 1958, un comité de vigilance appelle à manifester contre le FLN à Alger. Un comité de salut public est créé, à la tête duquel se trouve le général Salan. Il lance un appel au général de Gaulle le 15 mai. L'insurrection prend de l'ampleur et risque de dégénérer en guerre civile. Le 19, le Général se dit "prêt à assumer les pouvoirs de la République". Certains voient dans cette déclaration un soutien à l'armée et s'inquiètent. Il rassure et insiste sur la nécessité de l'union nationale et s'il se présente encore comme le recours, il ne donne aucune caution ni à l'armée ni à quiconque.


Le 29 mai, le président de la République, René Coty, fait appel "au plus illustre des Français". Charles de Gaulle accepte de former un gouvernement, qui est investi par l'Assemblée nationale le 1er juin, par 329 voix sur 553 votants. Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVe République. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et l'autorisent à mener à bien la réforme constitutionnelle du pays.


La nouvelle Constitution, élaborée au cours de l'été 1958, est très proche des propositions avancées à Bayeux, en 1946, avec un exécutif fort. Le général de Gaulle accepte cependant que le Parlement ait plus de poids qu'il ne le souhaitait.


La Constitution est adoptée par référendum le 28 septembre 1958, avec 79,2% de "oui". L'Empire l'approuve également, sauf la Guinée qui devient ainsi le premier État d'Afrique à obtenir son indépendance. Charles de Gaulle est élu par un large collège électoral, président de la République française et de la Communauté africaine et malgache, le 21 décembre. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959.


Entre le moment de son entrée en fonctions comme président du Conseil et son élection à la présidence de la République, Charles de Gaulle a largement amorcé la politique qui marquera son passage au pouvoir : outre la volonté de doter la France d'une nouvelle Constitution, le Général se soucie de la politique européenne de la France (rencontre avec le chancelier Adenauer le 14 septembre), de l'indépendance du pays face aux États-Unis (mémorandum sur l'OTAN du 17 septembre adressé au président Eisenhower), de l'assainissement des finances publiques (mesures du 27 décembre) et du sort de l'Algérie (il refuse les choix des comités de salut public et appelle à la "paix des braves" en octobre).
                                                                                                                            
   Source (Google)

lundi 6 mai 2013

Madagascar: le Conseil chrétien des Eglises plaide pour un report de l’élection présidentielle


Des membres du conseil de l'Eglise chrétienne malgache
Le dialogue intermalgache s’est achevé ce dimanche 5 mai, au terme de deux semaines de consultations. Les chefs des quatre Eglises chrétiennes ont dévoilé une résolution finale très ambitieuse : elle implique une nouvelle transition, une nouvelle feuille de route de sortie de crise et le report de l’élection présidentielle prévue à partir du 24 juillet.
À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, et après quatre ans de transition, c’est un nouveau départ que propose la médiation intermalgache. Une nouvelle transition, n’excédant pas dix-huit mois, est nécessaire, d’après ses conclusions. L’objectif est de proposer par référendum une nouvelle Constitution, élaborée par une Assemblée constituante.
L’initiative du dialogue malgacho-malgache revendique la participation de 673 personnes, appartenant à 231 organisations, et affirme parler « au nom du peuple malgache ». Mais, pour l’heure rien n’assure que ses conclusions seront mises en œuvre.
Depuis l'annonce de la liste de candidatures validée par la Cour électorale spéciale vendredi 3 mai, la communauté internationale a été relativement discrète. Avant de se prononcer, les chancelleries occidentales attendent que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) adopte une position claire, ce qui n'est pas franchement le cas. Elle est sans doute humiliée, car le président de la transition n'a pas tenu ses engagements. En tous les cas, ses responsables se sont illustrés à deux reprises par des déclarations pour le moins ambigües ce week-end.La SADC, en tous les cas, ne nie pas le risque de troubles sur la Grande île. « C’est une question qui a amené des mécontentements, a déclaré Joaquim Chissano, donc j’appelle tous les Malgaches à maintenir le calme ».
Pretoria, d'ailleurs, encourage Marc Ravalomanana à faire montre de patience et à ne pas jeter de l'huile sur le feu. C'est sans doute la raison pour laquelle il s'est montré discret. Ses proches indiquent qu'il n'a pas manifesté formellement son désir de rentrer à Madagascar afin de soutenir la candidature de son épouse.



Célébration du 20ème anniversaire de la liberté d'expression

A l'occasion de la journée internationale
de la liberté de la presse.
L'humanité a célébré ce vendredi 3 mai la journée internationale de la liberté de la presse. Cette année, le thème retenu est: " Parler sans crainte: assurer la liberté d'expression dans tous les médias". Vecteur incontournable de la démocratie, la liberté d'opinion et d'expression est célébrée cette année dans un contexte de préoccupation pour les professionnels des médias et leurs collaborateurs. C'est d'ailleurs pourquoi, un accent particulier a été mis sur la nécessité de lutter contre les violences perpétrées à l'encontre des journalistes dans l'exercice de leur profession. De plus en plus, les journalistes sont la cible de menaces, d'intimidations, de harcèlements, de kidnapping et voire d'emprisonnements.
Les chiffres rapportant le nombre de journalistes tués au cours de l'année 2012 ne donnent pas satisfaction. A en croire ces rapports du système des nations unies, 121 journalistes ont perdu la vie au courant de l'année 2012, presque le double des années 2010 et 2011. Parmi ces 121 professionnels tués dans l'exercice de leur travail, les 21 sont des Africains. 
Au Sénégal, c'est le Bureau régional de Dakar pour l'Education de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) qui a abrité les festivités pour la célébration de ladite journée. Les différents acteurs qui s'étaient réunis ont exposé chacun en ce qui le concerne sur la liberté d'opinion et d'expression. De toute évidence, les acteurs ont tous insisté sur l'implication de tous et plus particulièrement l'Etat pour trouver des garanties permettant aux journalistes d'exercer dans la plus grande quiétude leur mission. Malgré qu'il n'y a actuellement aucun journaliste emprisonné au Sénégal dans le cadre de l'exercice de son métier, il est à déplorer tout de même, les conditions difficiles et inappropriées de salaires des reporters. Ce qui cependant signifie que les journalistes Sénégalais ne sont pas à l'abri du besoin.
Pour la petite histoire, la journée du 3 mai a été inscrite dans l'agenda des Nations Unies en 1993. Et cela, après une proposition des journalistes réunis en 1991 à Windhoek en (Namibie). En plus,  cette journée internationale décrétée à l'honneur des journalistes par l'Assemblée générale des Nations Unies trouve ses fondements dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et le Pacte international des droits civils et politiques. De même, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples réaffirme de façon expresse ce droit fondamental et inaliénable à travers son article 9 qui stipule "Toute personne a droit de penser et de s'exprimer librement dans le cadre des lois et des règlements".

jeudi 2 mai 2013

Cesti: La 1ère année en visite à l'Agenge de Presse sénégalise.

L'Agence de Presse sénégalaise

Les étudiants de la 1ère année du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) poursuivent leurs sorties pédagogiques dans les différentes rédactions de Dakar entamées au second semestre de cette année scolaire. Après la télé Futurs Médias (tfm) et le quotidien le "Soleil", les bleus du Cesti se sont rendus ce mardi dans l'après-midi à l'agence de presse sénégalise (APS). Là, ils ont visité l'essentiel des locaux à l'intérieur desquels travaillent une vingtaine de journalistes pour la plupart sortis du Cesti.
Réçus par leur professeur d'Agence de Presse, M. Cheikh Tidjane NDIAYE, les étudiants ont été directement conduits à la salle de rédaction. A l'intérieur de celle-ci, se trouvaient une dizaine de journalistes concentrés sur leurs ordinateurs. Après une brève présentation individuelle des visiteurs aux agenciers faite par M. NDIAYE, le rédacteur en chef M. Hassane DIAGNE explique aux visiteurs le mode de fonctionnement de son service. Dans un premier temps, il explique qu'actuellement, les journalistes de l'agence sont reprtis en deux équipes qui s'alternes entre les matins et les soirs pour chaque semaine. Selon lui, contrairement aux autres organes d'information à l'image de la radio, de la télé, les conseils de rédaction se tiennent de façon exceptionnelle à l'APS. Dans un second lieu, M.DIAGNE affirme que l'agence de presse sénégalaise est représentée dans toutes les régions du Sénégal excepté les régions de Kafrine et de Sédiou faute de moyen. Poursuivant son intervention, M. le red-chef déplore l'absence de spécialistes au sein de son agence. A en croire à ses propos, tout le monde fait tout à l'APS. Sauf dans le domaine sportif où il existe un journaliste qui ne produit que du sport sept jour sur sept en l'occurence de M. Salif DIALLO.
Par ailleurs, en dépit de son statut d'organisme public d'information , l'APS, selon ses travailleurs, souffre d'un manque de moyens." Les activités gouvernementales, nous en tenons grandement compte", a rappelé M. DIAGNE.
Au sein de cette rédaction, se trouvent très peu d femmes. Sortie de l'ISIC, Adama Diouf LY est parmi les rares femmes ayant préféré de travailler au sein d'une agence. Dans ces explications, elle raconte avec fierté son expérience acquise à l'APS. Certes, elle affirme avoir en difficultés, mais avec le concours des uns et des autres, elle est parvenue à surmonter  les difficultés et à prendre son destin en main.
"L'APS m'a permis de couvrir toutes les grandes compétitions du monde" s'est réjoui Salif DIALLO, le véritable M. spot de la maison. A l'APS, l'essentiel du personnel a été formé sur le tas par M. Cheikh Tidjane NDIAYE, le doyen de l'APS. Ce dernier a été celui qui a donné les BABA du métier à à la plupart de ses collaborateurs.
Quant aux sources de l'Agence, en plus des interviews et de reportages des journalistes, ces derniers s'informent parfois à travers leurs confrères de la radio, de la télévision, de la presse écrite...pour ne pas "faire le ratage", disent-ils. De nos jours, l'APS collabore avec quatre agences internationales de presse. Ce sont entre autres la Maghreb Arab Press (MAP), l'Agence ivoirienne de Presse (AIP), l'Agence Chine Nouvelle et enfin l'Agence officielle de la Turquie, dernière Agence partenaire en date.
En ce qui concerne la reprrise des dépêches de l'APS, M. NDIAYE souligne qu'il existe à la fois de bons payeurs comme il en existe de mauvais. Le soleil et le groupe Walfadjri  font partie des bons payeurs. Après la salle de rédaction, l'équipe des visiteurs a été conduite au service technique de la maison. Ici, se trouve assise Mme Djibo, chef du service dudit département. Selon elle, ce département s'occupe du travail technique des des journalistes à savoir l'accès à internet et les ordinateurs. Cette mémoire disposant d'une ligne ADL est la pièce maîtresse de cet appartement technique. Le site est géré à partir de cette mémoire ." Toutes les machines connectées à l'agence convergent vers ici", a expliqué M.DJIBO.
Depuis une dizaine d'années, toutes les productions de l'Agence de Presse sénégalaise sont archivées sur des versions électroniques. C'est à cet appartement technique que cette visite guidée à l'APS apris fin par des prises de photos d'amitié et de souvenir.

Gros plan sur les impressions d'un test et les passions pour un métier.

Les candidats au concours de présélection
pour la session 2013-2014.
Les candidats au concours d'entrée au Cesti pour la session 2013/2014 ont effectué ce samedi 20 avril dans l'après-midi leur test de préselection à l'Ucad II. A leur sortie de la salle, nous avons recueilli les propos de quelques uns parmi eux sur leurs impressions et les motivations qui les ont poussés à postuler pour ce concours qui suscite tant d'engouement et d'intérêt aux yeux des étudiants.
                                         Décryptage.
                                        1)- Les optimistes
"J'attendis des questions beaucoup plus difficiles. J'ai toujours voulu faire le concours du Cesti. Et c'est ma deuxième tentative.", nous a déclaré Dramé Sérigne MBAYE.
" Les épreuves étaient abordables pour quelqu'un qui sait l'actualité. Tout ce qui touche l'information m'intéresse. C'est dans cette perspective que j'ai vue ma chance avec le concours du Cesti.", affirme cette nouvelle bachelière du nom de Sény DIOUF.
"Je ne m'attendais pas à ces genres de questions. C'étaient abordables. J'ai toujours rêvé de devenir journaliste. Au début, mon père ne voulait pas", nous a dit Hannette Niasse.
"Les épreuves étaient abordables. J'ai toujours rêvé de devenir journaliste depuis le collège. J'aime les reportages", nous a laissé entendre Pape Souleymane Diagne.
"Des épreuves beaucoup plus abordables. Je m'étais même pas préparé mais je me suis bien débrouillé. J'ai une passion pour l'écriture et comme les médias et la culture vont de pair, alors je rêve de devenir un journaliste, avoir une formation professionnelle", souligne Souleymane Badji.
"Les épreuves étaient abordables. Le journalisme c'est un rêve d'enfance et je crois avoir les aptitudes", soutient pour sa part Anouchka BA.
                                            Les sceptiques.
"C'est abordable, sauf que l'actualité sportive, je n'ai rien fait.", reconnnait Ndaye Marame, étudiante en Lettres Modernes. "C'est un peu difficiles. Certains étudiants n'ont pas écouté les informations. Mais je suis confiante", tambourine Meissa FALL, étudiante en 1ère année Droit. "On ne s'attendais pas du tout à ça. Mais j'espère". déclare Mame Diarra Ngom. "Dans l'ensemble, c'était abordable. Les épreuves étaient à notre portée. Ce que je déplore c'est l’interdiction de la rature. Quand on sait surtout qu'aucun être n'est pas. Je suis optimiste et j'attends les résultats avec pieds serrés", a soutenu Aliou Seydi, étudiant au departement anglais.
"C'était moyennement abordable. Depuis tout jeune, j'ai rêvé de devenir journaliste. Tout métier a un prix. Le fait d'informer les gens est un acte noble certes, mais nous ne sommes pas à l'abri", a laissé entendre M. cissé. "Les épreuves étaient abordables. Mais le nombre de questions a augmenté par rapport aux années précédentes. Ceux qui ont suivi l'actualité n'ont pas de difficultés. J'adore ce métier, c'est ma vocation. Raison pour laquelle j'ai décidé de faire le concours. Je suis confiante parce que j'ai répondu à l'essentiel.", nous confie Ndaye Marame.
"Les épreuves étaient abordables. Avec un peu d'effort, le coup est gagné. J'aime le journalisme." explique Adama BA.
"Les épreuves étaient difficles. Je veux devenir journaliste parce que c'est un métier qui me plait depuis toute petite", a soutenu Fame Sy Mbaye. "Abordables dans l'ensemble parce que la plus part des questions aux quelles je m'attendais sont venues. Le journalisme a toujours été une vocation pour moi." nous affirmE Cheikh Alpha.
"Les épreuves étaient un peu difficiles. je suis juste venue pour participer", a dit Aissatou Diallo.

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