Photo de l'APS. |
Le rapport 2010-2011 de la Cour des comptes sur les établissements publics a décelé plusieurs fautes de gestion dans la quasi-totalité des structures auditées. Les magistrats de la Cour ont déploré la non transparence et le manque de suivi de leurs recommandations par les pouvoirs politiques et publics.
Ce rapport qui a épinglé des responsables à plusieurs niveau, concerne les sociétés nationales, les sociétés à participation publique majoritaire et les collectivités locales sur l'exécution des lois de finance de 2003 à 2008.
De la haute autorité de l'aéroport Léopold Sédar Senghor au projet de construction de logements sociaux et de la lutte contre les inondations et les bidonvilles, connu sous le nom du "Plan Dixay"en passant la société nationale de l'électricité(Sénélec) et la société sénégalaise de presse et de publication, les audits des magistrats ont révélé des fautes de gestion.
Par ailleurs, les magistrats ont déploré la non transparence qui caractérisent certaines de ces structures publiques et le manque de suivi de leurs recommandations par les pouvoirs politiques. Malgré que la Cour de comptes dispose en son sein d'une chambre de discipline financière, force est de reconnaître que celle-ci n'a pas de véritables pouvoirs de sanctions.
Présenté dans deux documents, le rapport 2010-2011 de la Cour des Comptes sur les établissements publics ont été respectivement remis aux présidents de la République, Macky Sall et celui de l'Assemblée nationale, Moustapha Niasse.
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