jeudi 25 avril 2013

CESTI : Les étudiants partagent l’expérience de M. Pascal Paradou de RFI

M. Ibrahima SARR ET M. Pascal Paradou
(de gauche à droite)

Le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) a reçu ce vendredi après-midi à la Case-Foyer  M. Pascal Paradou, journaliste à la radio France internationale (rfi), chargé des programmes et animateur de l’émission « Culture vive ». Au cours de cette rencontre, les étudiants ont, pendant près de deux heures, échangé avec ce journaliste de  rfi sur son expérience professionnelle ainsi que d’autres questions relatives à la presse en général.
 C’est le Directeur du Cesti, M. Ibrahima SARR qui a procédé tout d’abord à la présentation de l’invité tout en rappelant l’objectif de son passage au Cesti. Dans la foulée, l’animateur de l’émission « Culture vive » est brièvement revenu sur son parcours professionnel et son expérience de 25 ans sur cette radio mondiale. En tant que journaliste de cette station, M. Paradou est conscient de la distance qui sépare une telle radio à ses auditeurs éparpillés çà et là à travers le monde. « Les rapports avec l’auditeur est toujours lointain », a-t-il reconnu. Selon M. Paradou, la ligne éditoriale de la rfi  reste une radio à vocation internationale.
Abordant la question de l’objectivité en France, l’animateur de l’émission « Culture vive » estime qu’il n’a y a pas toujours de l’objectivité dans ce métier. Par ailleurs, il ne n’écarte pas l’idée selon laquelle des erreurs peuvent être dites parfois sur leur antenne : « On peut faire des erreurs », a-t-il reconnu humblement. C’est pourquoi, il pense –t-il que l’objectif d’un  journaliste doit être le souci de se remettre constamment en cause et être le plus objectif que possible.
C’est dans le même sillage que M.Paradou affirme que la liberté de la presse existe  et que celle-ci est globalement indépendante. Selon lui, la presse française tant bien que mal essaye de préserver au maximum sa liberté en dépit de quelques difficultés résultant parfois de certains lobbies financiers entre autres. 
Et plus loin « La presse française est beaucoup plus une presse de commentaire que d’investigation », a-t-il déploré. Sur la question de savoir si les étudiants du Cesti pourraient-ils avoir la possibilité de bénéficier éventuellement des offres de stages à la rfi, M. Paradou répond avec beaucoup de prudence : « Il va falloir qu’il y’ait des conventions ». Bien qu’l n’écarte pas l’idée d’une offre possible, il ajoute toutefois, que les éventuels bénéficiaires vont devoir partir sur la base de leur propres moyens, a-t-il martelé.
De son côté, M.Ibrahima SARR n’exclue pas la possibilité d’un éventuel envoi d’un voire deux étudiants stagiaires à la rfi si toutefois le Cesti en en fait une sollicitation au près de l’Ambassade de France au Sénégal.
Interpellé sur  les sources de certains chiffres avancés leur antenne, le chargé des programmes affirme que tous les chiffres diffusés sur leur antenne émanent des sources bien identifiées sen citant certains organismes en guise d’exemple. En parlant de la Syrie, le chargé des programmes de rfi a laissé entendre certes que sa radio n’a pas actuellement un correspondant dans ce pays mais à chaque fois qu’elle diffuse certains chiffres sur la Syrie « Nous citons l’organisation syrienne de défense des droits de l’Homme (OSDH) ».
« Je n’ai aucune idée sur le contenu de la presse africaine », regrette M.Pascal Paradou en répondant à une question qui lui a été posée par un étudiant. A en croire M.Paradou, le personnel de rfi est estimé, a nos jours, entre 700 et 800 personnes s sans compter les correspondants nationaux et régionaux. Selon lui, ce chiffre incluse l’ensemble des travailleurs d la radio « De celui qui distribue les courriers au Président Directeur Général (PDG) », a-t-il précisé. Quant à l’auditoire de cette radio de renommée mondiale, il est majoritairement masculin à 90%. C’est ce qui fait que les femmes qui appellent pour intervenir à la radio lors des émissions interactives, elles passent toujours les premières. Pour ce journaliste, l’enjeu de ce métier de nos jours, reste la capacité des médias à aller vite dans la diffusion de l’information. D’où selon lui, la nécessité pour les radios de faire des breaking news, des éditions spéciales quand le recommande l’actualité bien évidemment.
Il a par ailleurs souligné  que Tweeter s’impose de plus en plus comme une source d’information incontournable pour sa rapidité et s brièveté. D’où, la possession de tous les journalistes de rfi d’un compte Tweeter qu’ils consultent à chaque 20 mn. Revenant sur la situation professionnelle des journalistes exerçant sur rfi, M.Paradou explique que tous les journalistes se trouvant sur la rfi ne sont pas tous forcément sortis des écoles de journalisme en citant Ivan Amar en exemple qui, pour sa part, est professeur. S’agissant des correspondants, le chargé des programmes sur rfi dit que les critères t du recrutement sont essentiellement professionnels. Pour  les conseils, il invite les étudiants à avoir envie de faire le métier, avoir la curiosité, être le plus précis que possible et utilise le mot juste.
C’est dans une ambiance de convivialité et de joie que cette séance de questions-réponses a pris fin à la Case-Foyer du Cesti à 16h 46mn.

samedi 20 avril 2013

Quelques règles pour vendre y compris sa personne.

Institut Technique de Commerce (ITECOM)
M.Badou kane, professeur en développement personnel a tenu cet après-midi une conférence sur "le rôle du leadership dans l'entreprenariat au Sénégal" dans les locaux de l'Institut technique et de commerce (ITECOM) à la guele-tapée.
C'est dans une salle archicomble d'étudiants ainsi que quelques encadreurs de l'école que le conférencier est largement revenu les fondamentaux et les stratégies permettant de bien vendre. A en croire les propos du conférencier, tout est vente dans la vie. Laquelle vente peut être l'image d'une entreprise, la vision d'une personne, sa personnalité, un projet, une mission...Et de ce fait, il va falloir acquérir certaines notions fondamentales pour mieux vendre.
D'abord, il faudra, dans un premier temps avoir un rêve, une vision. Puis dans un second lieu une fondation spirituelle. Celle-ci consiste à s'éloigner  de tout ce que est blâmable, condamnable par la morale et puni par la loi( vol, tricherie, détournement, manque de civisme...). 
A cela s'ajoute la fondation personnelle qui met l'accent sur l'apparence c'est à dire le comportement vestimentaire, gestuelle y compris la façon de marcher. L'habit, dira M. KANE, fait le moine. " Habillez-vous pour l'occasion et ce, à la hauteur de vos moyens", conseille-t-il.
Ainsi, voici quelques conseils prodigués par M. Kane pour bien vendre un produit, une vision, un service et votre personnalité:
1) Le langage corporel: ayez confiance à vous même, marchez avec autorité, sans condescendance.
2) Croyez en vous avec ou sans les moyens;
3) La délivrance des mots: pas de hésitations en core moins de trac;
4) Le choix des mots;un français simple pourvue que votre message passe;
5) Le sourire: il reflète la confiance et le bonheur;
6)Avoir la passion de ce que vous faites;
7)Ecoutez lus que ne parlez;
8)Savoir observer et interpréter ce qui se passe autour de vous;
9)Avoir une fondation professionnelle;
10)Savoir tenir une conversation ( comment briser la glace, se présenter, amener son sujet, savoir conclure et le suivi).... La liste est loin d'être exhaustive.

vendredi 19 avril 2013

Guinée Bissau: Narcotrafic

Antonio Ndiaye,Général de l'Armée Bissau guinéenne. 
De toute évidence, la justice américaine manifeste de l’intérêt pour le trafic de drogue qui sévit en Guinée Bissau et qui, dit-on, serait à la base de plusieurs fléaux sociopolitiques qui affectent ce pays de l’Afrique de l’ouest. C’est ainsi qu’après l’arrestation, il y a seulement deux semaines, du contre-amiral Bubo Na Tchuto, voilà que depuis hier, c’est le chef d’Etat major général des armées bissau-guinéennes qui est formellement inculpé par un juge new-yorkais, pour une conspiration qui aurait aidé à livrer des armes aux rebelles colombiens des FARC et de la cocaïne sur le sol américain. Comme on se rend compte, ce n’est certainement pas dans le souci de soigner la Guinée Bissau de son mal que la première puissance du monde s’intéresse tant à ce petit et pauvre pays. C’est plutôt parce que les intérêts et la sécurité des Etats-Unis sont en jeu. Pour ces enjeux sensibles, la DEA a infiltré le vaste et complexe réseau bissau guinéen depuis des mois. Au finish, il a réussi à démasquer les plus gros bonnets. Partant, il aide à révéler l’ampleur du problème..

Guinee:Les impressions d'un manifestant particulier

Comme lors des deux autres fois, Tierno Monenembo, l’écrivain guinéen, lauréat du Renaudot 2008, était ce jeudi 18 avril parmi les manifestants que l’opposition avait conviés dans la rue, en vue de protester contre une attitude que les adversaires d’Alpha Condé qualifient d’«unilatérale » par rapport au processus électoral en cours. Installé dans son véhicule et aux côté de son chauffeur, Tierno Monenembo a poursuivi la marche depuis le rond-point de Bambéto jusqu’à la réception d’Aboubacar Sylla à Ratoma, après sa libération. Comme tous les manifestants, il a inhalé les gaz lacrymogènes et s’est retrouvé sous la pluie de pierres que les manifestants ont lancées contre les forces de l’ordre. A l’issue de ce périple, GCI l'a rencontré pour qu’il partage ses impressions avec nos milliers de lecteurs. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on s’est retrouvé avec un leader d’opinion satisfait de la marche d’aujourd’hui et qui justifie son engagement par la position de l’artiste qu’il est selon lui, la faiblesse de la mobilisation en soi est consécutive au fait que les leaders de l’opposition ont disposé de peu de temps pour organiser.
« C’était beau ! » ce sont les premiers mots que Tierno Monenembo nous a confiés. Pour lui, la marche a été belle même s’il reconnait que la mobilisation n’a pas été aussi importante que les autres fois. Mais il a tout de même l’impression que la faiblesse de cette mobilisation a été compensée par la détermination, voire même « l’agressivité » de ceux qui sont sortis.
Quant au sentiment de beauté qu’il semble tirer de la marche, il l’explique par le fait que l’artiste perçoit souvent une forme de beauté dans toute révolte, dans toute réforme. Étonnés, nous lui demandons alors si l’artiste faisait abstraction de la violence et des conséquences souvent dramatiques qui en découlent ? Sa réponse : « l’artiste s’inscrit dans une perspective de l’idéal qui peut résulter de la révolution. Du coup, cet idéal transforme la réalité du moment et lui confère une dimension esthétique ».

lundi 15 avril 2013

Karim Wade dépose ses éléments de preuve chez le procureur

Karim wade, fils de l'ancien Président,
Ministre de l'Energie et des Transports.
L'ancien ministre de l'Energie et des Transports Karim Wade, avait jusqu'à aujourd'hui à douze heures pour justifier au procureur de la cour de répression et de l'enrichissement illicite, Alioune N'dao l'origine illicite de sa fortune. Le fils de l'ancien Président  ne s'est pas rendu en personne pour déposer le rapport chez le procureur près de la Cour de répression et de l'enrichissement illicite. Karim Wade a  par ailleurs a préféré envoyer ses avocats Mes Clédor Ly et Ciré Bathily. La fortune pour laquelle est accusée  d'avoir acquis illicitement par le procureur est estimée à 694 millions de Fcfa.
Selon des témoins présents sur place, trois camionnettes de policiers étaients postées devant le siège de la cour de répression de l'enrichissement illicite. Ceci, pour empêcher  toute mobilisation à caractère politique des militants du Pds en guise de soutien à leur chef.
Sur les lieux, en face de l'Université Cheikh Anta Diop, tous les lieux sont bouclés. 


Seuls les journalistes sont autorisés à y accéder. C'est au 15 mars dernier que le fils de l'ancien président avait reçu la notification du procureur . La notification qui lui a été adressée soubçonne l'origine illicite de son patrimoine qu'il est demandé de justifier. C'est ainsi qu'il a été mise en demeure et interdit de sortir du territoire national sénégalais depuis quelques mois. 
Une interdiction d'ailleurs que conteste légalement Karim Wade et ses partisans du Pds.
 Pour rappel, Karim a été maintes fois entendu par par les enquêteurs au près de la gendarmérie de recherche de kolabane dans le cadre des des présumés biens mals acquis. 

Politisation de la mort de la maman du capitaine Dadis par la classe politique guinéenne.


Si socialement le décès de Christine Toghn Koné- la mère du capitaine Dadis Camara, l’ex-numéro 1 du CNDD - est perçu comme un triste événement qui suscite à la fois émotion et compassion au sein de la classe politique Guinéenne, politiquement, il constitue un précieux sésame dont l’opposition et le pouvoir tentent d’utiliser à des fins purement électoralistes.

Chaque camp essaie insidieusement de faire une récupération politicienne de cet évènement qui focalise présentement toutes les attentions en Guinée. Des leaders politiques, qui hier étaient parmi les plus acharnés à demander l’inculpation voire l’extradition du capitaine Dadis à la CPI suite aux massacres perpétrés contre des manifestants en 2009 au stade du 28 septembre lorsqu’il était encore au pouvoir, se muent soudainement aujourd’hui en ardents défenseurs pour son retour afin de lui permettre, argue-t-on, de participer aux obsèques de sa maman, prévues ce dimanche à N’Zérékoré.

Certains leaders de l’opposition, qui semblaient douter de la volonté du pouvoir à faciliter le retour en Guinée du bouillant capitaine pour ces funérailles, sont montés au créneau pour dénoncer le silence que le gouvernement entretenait autour de cette question qui du moins, lui était embarrassante.

Aujourd’hui, pouvoir et opposition font les yeux doux à Dadis dans le but de bénéficier, le moment venu, de l’électorat de sa communauté au sein de laquelle, il jouit toujours d’une popularité incroyable.

Au RPG-Arc-en-ciel, on refuse de voir les choses de cette façon et mieux on y dénonce ce qu’ils considèrent comme un amalgame dangereux comme nous a exprimé son Secrétaire général, Dr Saloum Cissé. Selon lui, le retour du capitaine Dadis comme la mort de sa maman, s’inscrit intimement dans un cadre exclusivement social qui ne doit point être concilié à une quelconque action politique générale.

Pour la simple raison, soutient le Secrétaire général du parti au pouvoir, que le capitaine Dadis n’est pas actuellement un acteur majeur sur la scène politique nationale. De ce point de vue, il dit se refuser tout commentaire politique.

En revanche, affirme Dr Saloum Cissé, le RPG-Arc-en-ciel s’associe au président de la République, à son gouvernement et au peuple de Guinée pour présenter ses condoléances à la famille éplorée et plus particulièrement au capitaine Dadis suite au décès de sa chère mère.  

Faut-il rappeler que la dépouille de Christine Koné qui est arrivée cet après-midi à N’Zérékoré en provenance du Maroc via Conakry, sera inhumée ce dimanche 14 avril dans la maison familiale en présence du capitaine Dadis, de plusieurs membres du gouvernement et personnalités guinéennes et étrangères.

mercredi 10 avril 2013

Le capitaine Dadis attendu bienôt en Guinée

Le capitaine Moussa Dadis Camara,
Image d'archives.
 Suite à une tractation très houleuse etre la coordination régionale de la Guinée forestière et les les autorités guinéennes, le capitaine Moussa Dadis Camara est  attendu dans les prochains jours en Guinée, notamment à N'Zérékoré pour assister à l'inhumation de sa chère mère décédée le 03 avril dernier au Maroc.
" Il faut qu’il vienne ! ". C’est ce que, parlant du capitaine Moussa Dadis Camara, disait à Conakry, un des admirateurs de l’ex-président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD). Dans cette expression, il est aisé de déceler une certaine dose de passion. Autrement, la question relative à la participation du désormais pensionnaire de Ouaga 2000 aux funérailles de sa maman n’est pas qu’une affaire d’humeur. En témoignent toutes les spéculations sur le sujet depuis l’annonce de la mort Madame Toghn Christine Koné. En réalité, ce sont les autorités guinéennes qui sont dans l’embarras. On se rappelle en effet qu’à plusieurs reprises, le président Alpha Condé en particulier, soucieux de maintenir des liens électoraux avec les populations de la forêt, a indiqué qu’il ne tenait qu’à Dadis de revenir. Justement, ces populations se disent que c’est le moment le plus opportun de mettre une telle assertion à l’épreuve. Or, ce retour reste assujetti aux réponses à apporter à un certain nombre de questionnements.

lundi 8 avril 2013

Le drone journalisme : Un nouvel outil au service des journalistes ?


Le réseau dénommé Hac-Hackers basé aux Etats-Unis depuis 2005 et ayant plus de 500 collaborateurs  installés un peu partout  à travers le monde, a lancé un projet drone journalisme visant à apporter de nouveaux services la profession journalistique.
Ce projet que ces hackers entendent mettre sur pied va permettre aux rédactions de s’approvisionner en images  sur certaines manifestations et événements filmés en temps réel à partir d’un drone équipé de caméras automatiques.
Ainsi plusieurs manifestations sur les places publiques et autres événements à l’image des catastrophes naturelles seront filmés  par ces drones à l’intérieur desquels sont incorporées des caméras sophistiquées.
Selon ces techniciens, ces nouveaux dispositifs techniques vont permettre de filmer non seulement des images de bonne qualité mais également dans un minimum de temps. Pour l’instant, des essais sont en train d’être expérimentés des équipes basées aux USA  et en France afin d’évaluer le niveau d’avancement du projet.
Selon ces hackers, l’objectif de ce nouvel outil technique est d’avoir plus de précision sur le nombre des manifestants sur les places publiques sans pourtant occulter le gain de temps et la qualité des informations.
Par ailleurs, les hackers expliquent qu’au-delà de l’aspect militaire, les drones peuvent rendre de nombreux services à l’humanité. Ils peuvent intervenir dans le système de santé, dans le génie civil, dans l’identification et le repérage des personnes en situation difficiles lors des catastrophes naturelles et éventuellement les secourir.
Cependant, un flou juridique total règne autour de la législation devant régir de nouveau système de communication qui s’avère non négligeable par sa puissance et ses capacités de collecte de données de toutes sortes. C’est d’ailleurs pourquoi, le responsable français des drones a insisté sur le bien fondé de la mise en place d’une législation efficace pour réglementer ce nouvel espace. Selon lui, seule la législation pourra déterminer qui doit être filmé ou pas par un journaliste conduisant un drone dans l’espace. Puis que, assure-t-il, que dans ces espaces publics, il y a tout un ensemble de données à caractère personnel et d’ordre privé qu’il faudra tenir compte.



Guinée : L’opposition suspend sa marche de ce lundi 08 avril

De haut en bas et de gauche à droite:
Sidya Touré, Cellou Dalein Diallo et Lansana Kouyaté

Les leaders du collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l’Alliance pour la Démocratie et le  progrès (ADP) ont décidé de suspendre leur marche annoncée pour ce  lundi 8 avril dans la capitale  guinéenne. La décision fait suite à un accord obtenu entre la mouvance présidentielle et l’opposition sur les conditions et les préalables de l’ouverture du dialogue politique jusqu’ici rompu entre les différents acteurs de la classe politique du pays.
La décision des responsables de l’opposition guinéenne de surseoir leurs séries de manifestations qui étaient prévues à partir de ce lundi à Conakry intervient après l’acceptation par le camp présidentiel des principales revendications posées par l’opposition avant l’ouverture de tout dialogue. Parmi ces exigences de l’opposition, figuraient entre autres, la nomination d’un médiateur international par l’ONU épaulé par deux autres médiateurs nationaux dont l’un est issu du camp présidentiel et l’autre de l’opposition.
Ces trois personnalités doivent superviser les prochaines  séances de discussions et essayer éventuellement de contraindre chacune des parties à respecter les conclusions issues de ces concertations. Les revendications de l’opposition apparemment satisfaites, le dialogue politique annoncé doit à priori s’ouvrir dans les jours à venir. C’est en ce moment que les vraies questions qui font l’objet de divergences entre les deux parties seront examinées de fond en comble.
La question du fichier électoral, le choix controversé et la gestion des données biométriques par l’opérateur sud africain Way Mark et le vote des Guinéens de l’étranger restent les principaux points de blocage du processus électoral.
Toutefois, l’opinion nationale et internationale attend, à l’issue du dialogue, des conclusions et recommandations fortes devant permettre la mise en place d’un chronogramme électoral précis et la fixation d’une date réaliste définitive pour la tenue de ces élections législatives.
L’annonce de la suspension de ces séries de manifestations donne un nouvel espoir sur la volonté des deux parties à aller vers l’organisation de ces élections législatives  sans cesse reportées pour en finir avec cette transition qui n’a que trop duré.
La dernière marche organisée par l’opposition pour exiger du pouvoir en place des élections libres et transparentes s’était soldée par la mort de 7 morts avec plus de 300 blessés ainsi que de nombreux pillages enregistrés dans le marché de Madina et autres magasins et boutiques de commerce à travers la ville.


vendredi 5 avril 2013

Mali: Boukary Daou bénéficie d'une liberté provisoire.

Le journaliste malien Boukary Daou a été provisoirement libéré ce mardi après avoir passé 20 jours dans la prison. Le directeur de publication du quotidien malien le "Républicain", arrêté le 6 mars dernier retrouve enfin sa famille et ses trois enfants.
A sa sortie de prison, le journaliste Boukary Daou, visiblement combatif, a tenu à salué et à reconnaître la forte mobilisation de ses pairs pour sa libération. Pour le directeur de publication du quotidien le "Républicain", sa sortie provisoire de prison marque certes une étape importante vers l'acquisition de sa liberté totale mais, souligne -t-il, que le combat est loin d'être terminé encore.
Toutefois, il invite tous les membres de sa corporation à le
soutenir davantage jusqu'à la victoire finale. De son côté, l'avocat de Boukary Daou se félicite pour cette mise en liberté provisoire de son client. Selon lui, cette sortie de prison de Boukary Daou  est un grand pas qui vient d'être franchi vers la relaxe de ce journaliste. Pour l'instant, le procès de Boukary Daou est fixé au 17 avril prochain. Ceci dit  que l'avocat de M. Daou et son client disposent d'une quinzaine de jours pour rassembler les arguments et éléments de preuves nécessaires pour prouver au juge devant le tribunal l'innocence de l'accusé sans quoi il risque une peine d'emprisonnement de 3 ans.
Boukary Daou est inculpé pour "diffusion de fausses nouvelles " et "incitation au crime et au délit". Au lendemain de l'arrestation du directeur de publication du quotidien le "Républicain" par les services militaires maliens, toute la presse malienne s'était mobilisée pour dénoncer cette arrestation de leur confrère. De ce fait, une journée sans presse avait été observée dans tout le pays en guise de soutien à M. Daou.
L'arrestation de ce journaliste était intervenue suite à la publication par M. Daou d'une lettre ouverte d'un soldat malien au front critiquant vivement les faveurs accordés au capitaine Amadou Aya Sanogo, ex chef de la junte militaire.
Les faits remontes au début mars alors que les soldats français et maliens étaient en pleine bataille contre les islamistes installés au nord du pays où ils imposaient leurs lois. C'est dans ce contexte politico-militaire tendu que cette lettre dont l'auteur serait un soldat malien au front, frustré, a été publié.
L'auteur de ladite lettre s'attaquerait rigoureusement à l'ex chef de la junte pour non seulement l"irrationalité" de son salaire mais également son choix de rester à Bamako, loin des combats  alors qu'il pouvait se rendre au front apporter son expertise militaire pour la reconquête de cette partie septentrionale du Mali.
L'inculpation de ce journaliste Boukary Daou peut amener  les hommes et les femmes de médias à une réflexion pointue sur la marge de manœuvre et la liberté d'expression dont ils disposent dans leur mission d'informer surtout en période de guerre ou de crise.

mercredi 3 avril 2013

France-Politique : Claude Gueillant se prononce sur la mise en examen de Nicolas Sarkozy

Claude Guéant, ancien ministre français de
l'Intérieur, photo d'archives

L’ancien ministre français de l’intérieur, Claude Guéant s’est prononcé aujourd’hui sur la mise en examen de l’ex- Président français Nicolas Sarkozy dans le cadre de l’affaire Betancourt  Invité de l’émission « mardi politique » de Véronique Rigolet, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy estime que ce dernier s’en sortira innocent au terme de cette procédure judiciaire engagée contre l’ancien locateur de l’Elysée.
Au cours de cette émission, Claude Guéant a fait face à une armada de questions posées par de nombreux journalistes portant sur divers domaines de la vie sociopolitique française. Des questions sur l’Union européenne et la politique extérieure française avaient également été abordées  avec l’ancien ministre de l’Intérieur.
Parmi toutes ces questions, c’est sans doute la mise en examen de l’ancien Président Nicolas Sarkozy qui s’est taillé la part du lion dans le débat. Dans la foulée, M. Guéant pense que son ancien patron va user toutes les voies de recours pour prouver son innocence dans cette affaire. Toutefois, il affirme n’avoir pas rencontré encore moins eu au téléphone l’ancien Président depuis sa mise en examen.
« Une mise en examen n’est pas synonyme d’inculpation », a précisé M. Guéant. Pour lui, parler d’abus de faiblesse suppose qu’on ait tiré profit de cet abus de faiblesse. Ce qui, selon lui, n’a nullement été prouvé jus qu’à présent.
Bien que l’ancien ministre ne remette pas en cause la justice de son pays, il estime cependant que celle-ci n’est pas au dessus du peuple. Par ailleurs, Claude Guéant a rappelé qu’à la fin de chaque année, les Français donnent leur perception sur  les différents services publics de la République. Et selon lui, la justice vient toujours en dernier rang, a-t-il remarqué. Ce qui, selon le ministre, mérite d’être revu pour la sauvegarde de l’image de la justice française.
Sur la question des menaces qui pèseraient sur le juge Jean-Michel Gentil, M. Guéant est visiblement mal à l’aise : « Il ne faut pas exagérer »
Cette affaire remonte au mois de mars dernier après la décision du juge français Jean-Michel Gentil qui avait décidé de mettre M. Sarkozy en examen. Depuis, l’ancien locataire de l’Elysée est poursuivi pour « abus de faiblesse » au dépens de la milliardaire Liliane Betancourt au près de qui, Nicolas Sarkozy aurait abusé de son état de faiblesse pour lui extorquer de l’argent pour financer sa campagne électorale de 2007. Ce qu’a toujours nié Nicolas Sarkozy qui reconnaît néanmoins avoir rencontré Mme Betancourt à la même année e.
 De l’affaire Betancourt à celle de Bernard Tapie, le nom de Nicolas Sarkozy est cité dans plusieurs Affaires. Qu’à cela ne tienne, Nicolas Sarkozy reste encore politiquement présent dans les esprits de bon nombre de français. Des sondages d’opinion récemment publiés indiquent que de nombreux  Français sont favorables à  son éventuel retour dans le ciel politique français.
Pour sa part, Claude Guéant pense que M. Sarkozy est non seulement meilleur au sein de la droite mais aussi, il l’est aussi aux yeux de l’ensemble des Français.



Kaolack : Tentative de sabotage de la coexistence sociale


Le cimetière catholique de Kaolack a été, dans la nuit du dimanche au lundi, la cible d’acte de profanation par des personnes inconnues. Les malfaiteurs ont saccagé quatre tombes et ont emporté de nombreuses croix, a-t-on appris par le correspondant de la RTS dans la région.
C’est à cette période de fête de pâques qu’ont choisi les malfaiteurs pour effectuer dans ce lieu saint, un passage non sans sacrilège. Ainsi, le pavé est lancé dans la marre.
La communauté chrétienne de Kaolack indignée, voit leur joie perturbée. Ces actes qualifiés d’ignobles gâchent la célébration de cette fête de pâques des  chrétiens. Abbé Pierre Dione voit derrière ces actes de profanation une provocation et de ce qu’il  qualifie de « sabotage de la coexistence  sociale. Selon lui, cette attitude de ces hors la loi est inacceptable aussi bien en bon musulman qu’en bon chrétien. Au cours de son intervention,  Abbé Pierre Dione ne reste pas sans déplorer les dégâts causés par les malfaiteurs.
Par ailleurs, Abbé Pierre Dione lance un appel aux autorités de prendre toutes les dispositions adéquates pour mettre ces malfaiteurs hors état de nuire. Sur cette profanation de ce lieu saint, Abbé Pierre Dione se veut rassurant et estime que les objectifs visés par les auteurs de ces actes sont en en vain. Car selon lui, rien ne pourra remettre en cause la coexistence sociale pacifique qui a toujours caractérisé les  rapports entre les communautés chrétienne et musulmane de ce pays.
Pour l’instant, une enquête a été ouverte par le commissariat central de la police de Kaolack afin de mettre mains sur les responsables de ces actes.
Cette profanation intervenue à cette période de pâques vient rappeler les autres mauvais souvenirs du début de l’année, période pendant laquelle le cimetière saint Lazard de Dakar avait également été profané.

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