jeudi 2 mai 2013

Concours d’entrée au CESTI, session 2013 : La phase éliminatoire démarre.

les candidats au concours de présélection
à l'Ucad II. 

Les candidats nationaux au concours d’entrée au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) pour la session 2013 ont affronté leur épreuve, ce samedi 20 avril, dans l’après-midi à l’UCAD II. Appelé phase de présélection, ce test probatoire et éliminatoire a, durant deux  heures, mis aux prises les candidats des niveaux Baccalauréat et de Licence.
C’est dans une salle remplie comme de mauvais champignons après une pluie que les différents candidats ont massivement répondu présents à l’UCAD II pour se soumettre à cette épreuve exclusivement axée sur l’actualité nationale et internationale des six derniers mois. Arrivé tôt sur les lieux, le corps académique du CESTI avait tout mis en œuvre  pour faire rentrer les choses en ordre avant le début du moment sérieux impatiemment attendu par les candidats. C’est pourquoi,  le lancement de l’épreuve n’a souffert d’aucun retard, a-t-on constaté sur place. Répartis en deux groupes dans la salle en fonction de leur niveau, les candidats avaient tous un même sujet de quinze questions. Ces dernières  portent sur l’actualité politique, sportive et culturelle. A cela s’ajoute un essai d’une dizaine de lignes qui, non seulement, permettra de déceler  la capacité d’analyse des étudiants mais aussi et surtout servira de moyen pour les départager. Pour cette session 2013, l’affluence était telle que le premier délai qui avait été fixé pour l’arrêt du dépôt des dossiers de candidature avait finalement été prolongé par la Direction. Du coup, le nombre de candidats s’est considérablement accru cette  année comparativement à l’année dernière. Ils sont plus de 2.000 candidats à avoir postulé pour le concours. Ce qui témoigne l’intérêt que suscite le concours  aux yeux des étudiants. Un concours dont l’engouement et l’enthousiasme dépassent les frontières nationales. Toutefois, la directrice des études Mme Cousson nous a fait savoir que certaines candidatures jugées illégales avaient été rejetées. 
Par ailleurs, des candidats  au près de qui nous avons recueilli les propos à leur sortie, apprécient différemment les épreuves. « Les épreuves n’ont pas du tout été abordables chez moi. Je n’attendais pas ces genres de questions.  Mais quand même j’espère.», déclare Mame Diarra NGOM, étudiante à la Faculté de Droit, niveau Bac. Par contre, certains candidats affichent tout de même un certain optimisme : « Des questions très banales. Je ne m’étais même pas préparé mais je me suis très bien débrouillé. », nous a confié Souleymane BADJI, étudiant en master II, niveau licence.
Cependant, ils sont de nombreux  candidats visiblement sceptiques pour avoir partiellement  répondu aux questions. «  J’ai tout fait sauf l’actualité sportive. C’est là où je suis complètement passée à côté.», regrette NDAYE Mariame, étudiante en Lettres modernes, niveau licence.
Interpellés sur les motivations qui les ont poussés à faire ce concours, les termes passions et rêves en reviennent très souvent dans leurs réponses. « Le journalisme est un métier qui me fascine. Depuis le bas âge, mon rêve a toujours été de devenir journaliste. », martèle Aly FALL, étudiant niveau Bac à la Faculté de Droit.
A l’issue de ce test, la Direction à travers un  comité va procéder à un tri des meilleurs étudiants. Cette sélection se fera bien évidemment dans l’anonymat. Ainsi, après cette délibération, les candidats qui seront déclarés admis vont passer au concours proprement dit. Là, ils auront à disserter sur un sujet portant sur une problématique contemporaine. Puis, ils passeront devant un jury qui appréciera le degré de culture générale de chaque candidat, son esprit critique, sa capacité d’analyse et de synthèse sans occulter celle de pouvoir garder son flegme devant les membres du jury. Au cours de cet entretien considéré comme une autre étape cruciale du concours, d’autres paramètres liés au comportement vestimentaire, aux motivations seront pris également en compte.
De toute évidence, le CESTI tient à sauvegarder son image d’école d’excellence dans la formation des journalistes et communicateurs en Afrique francophone. C’est pourquoi, les actuels responsables qui marchent sur les traces d’un Babacar SINE, font de la rigueur et la transparence le crédo sur lequel est assise la notoriété de cette école à vocation panafricaine.
Toutefois, avant de souhaiter bonne chance aux candidats, il conviendrait, par anticipation, de rappeler à ceux parmi eux qui visiteront le site du Cesti que je cite « Le  cesti, ce n’est pas une sinécure », comme  a eu raison d’écrire la 40ème promotion du Cesti nouvellement sortie. Et sur ce, les futurs admis pour le niveau BAC devront penser  très tôt à lire l’inévitable livre « Le Manifeste du Parti Communiste » de Karl MARX  et de Friedrich  ENGELS pour espérer avoir une première bonne note avec  M .Tierno. Quant à ceux de la licence, une chose reste certaine : un étudiant au parcours douteux et au background reposant uniquement sur le virtuel aura, certes du mal, à convaincre M. Djib Diédiou en 2ème année afin d’arracher un petit 10 avec  lui.
   Bonne chance à tous les candidats !!!

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