les candidats au concours de présélection à l'Ucad II. |
Les candidats nationaux au concours
d’entrée au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI)
pour la session 2013 ont affronté leur épreuve, ce samedi 20 avril, dans
l’après-midi à l’UCAD II. Appelé phase de présélection, ce test probatoire et
éliminatoire a, durant deux heures, mis
aux prises les candidats des niveaux Baccalauréat et de Licence.
C’est
dans une salle remplie comme de mauvais champignons après une pluie que les
différents candidats ont massivement répondu présents à l’UCAD II pour se
soumettre à cette épreuve exclusivement axée sur l’actualité nationale et
internationale des six derniers mois. Arrivé tôt sur les lieux, le corps
académique du CESTI avait tout mis en œuvre
pour faire rentrer les choses en ordre avant le début du moment sérieux
impatiemment attendu par les candidats. C’est pourquoi, le lancement de
l’épreuve n’a souffert d’aucun retard, a-t-on constaté sur place. Répartis en
deux groupes dans la salle en fonction de leur niveau, les candidats avaient
tous un même sujet de quinze questions. Ces dernières portent sur l’actualité politique, sportive
et culturelle. A cela s’ajoute un essai d’une dizaine de lignes qui, non
seulement, permettra de déceler la
capacité d’analyse des étudiants mais aussi et surtout servira de moyen pour
les départager. Pour cette session 2013, l’affluence était telle que le premier
délai qui avait été fixé pour l’arrêt du dépôt des dossiers de candidature
avait finalement été prolongé par la Direction. Du coup, le nombre de candidats
s’est considérablement accru cette année
comparativement à l’année dernière. Ils sont plus de 2.000 candidats à avoir
postulé pour le concours. Ce qui témoigne l’intérêt que suscite le concours aux yeux des étudiants. Un concours dont
l’engouement et l’enthousiasme dépassent les frontières nationales. Toutefois,
la directrice des études Mme Cousson nous a fait savoir que certaines
candidatures jugées illégales avaient été rejetées.
Par
ailleurs, des candidats au près de qui
nous avons recueilli les propos à leur sortie, apprécient différemment les
épreuves. « Les épreuves n’ont pas
du tout été abordables chez moi. Je n’attendais pas ces genres de
questions. Mais quand même j’espère.»,
déclare Mame Diarra NGOM, étudiante à la Faculté de Droit, niveau Bac. Par
contre, certains candidats affichent tout de même un certain
optimisme : « Des
questions très banales. Je ne m’étais même pas préparé mais je me suis très
bien débrouillé. », nous a confié Souleymane BADJI, étudiant en master
II, niveau licence.
Cependant,
ils sont de nombreux candidats
visiblement sceptiques pour avoir partiellement répondu aux questions. « J’ai tout fait sauf l’actualité sportive. C’est là où je suis
complètement passée à côté.», regrette NDAYE Mariame, étudiante en Lettres
modernes, niveau licence.
Interpellés
sur les motivations qui les ont poussés à faire ce concours, les termes
passions et rêves en reviennent très souvent dans leurs réponses. « Le journalisme est un métier qui me fascine. Depuis le
bas âge, mon rêve a toujours été de devenir journaliste. », martèle
Aly FALL, étudiant niveau Bac à la Faculté de Droit.
A
l’issue de ce test, la Direction à travers un comité va procéder à un tri des meilleurs
étudiants. Cette sélection se fera bien évidemment dans l’anonymat. Ainsi,
après cette délibération, les candidats qui seront déclarés admis vont passer
au concours proprement dit. Là, ils auront à disserter sur un sujet portant sur
une problématique contemporaine. Puis, ils passeront devant un jury qui
appréciera le degré de culture générale de chaque candidat, son esprit
critique, sa capacité d’analyse et de synthèse sans occulter celle de pouvoir
garder son flegme devant les membres du jury. Au cours de cet entretien considéré
comme une autre étape cruciale du concours, d’autres paramètres liés au
comportement vestimentaire, aux motivations seront pris également en compte.
De
toute évidence, le CESTI tient à sauvegarder son image d’école d’excellence
dans la formation des journalistes et communicateurs en Afrique francophone.
C’est pourquoi, les actuels responsables qui marchent sur les traces d’un
Babacar SINE, font de la rigueur et la transparence le crédo sur lequel est
assise la notoriété de cette école à vocation panafricaine.
Toutefois,
avant de souhaiter bonne chance aux candidats, il conviendrait, par
anticipation, de rappeler à ceux parmi eux qui visiteront le site du Cesti que
je cite « Le cesti, ce n’est pas une sinécure »,
comme a eu raison d’écrire la 40ème
promotion du Cesti nouvellement sortie. Et sur ce, les futurs admis pour le
niveau BAC devront penser très tôt à
lire l’inévitable livre « Le
Manifeste du Parti Communiste » de Karl MARX et de Friedrich ENGELS pour espérer avoir une première bonne
note avec M .Tierno. Quant à ceux
de la licence, une chose reste certaine : un étudiant au parcours douteux
et au background reposant uniquement sur le virtuel aura, certes du mal, à
convaincre M. Djib Diédiou en 2ème année afin d’arracher un petit 10
avec lui.
Bonne
chance à tous les candidats !!!
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