![]() |
De gauche à droite ( M.Ibrahima SARR, M. Kasset et Pape Diouf. |
L'un de ses deux ouvrages est une oeuvre autobiographique, laquelle recommande vivement le directeur aux étudiants de lire. Intitulé" C'est bien plus qu'un jeu", le livre est composé de deux parties qui retracent l'autobiographie de quelqu'un qui prend un certain recul face à certains faits qu'il a vécus dans deux sociétés différentes; française et sénégalaise.
Dans son introduction, M. DIOUF n'avoir jamais été animé par une quelconque intention de rédiger un livre parlant de sa vie. Car, estime-t-il, que sa vie n'a rien d'extraordinaire à tel point qu'elle fasse l'objet d'une d'une oeuvre. Ainsi, c'est après une insistance d'une d'édition française, rappelle-t-il, qu'il décidé finalement de produire cette autobiographie. "Les pages que j'ai écrites sur l'Olympique de Marseille m'ont moins passionné mais ont été celles qui ont plus déchaîné de passion.", a indiqué M. DIOUF. C'est pourquoi d'ailleurs pourquoi, affirme -t-il que son ouvrage avait été différemment appréciée par la presse française notamment celle sportive qu l'avait moins bien accueilli.
En brossant un bilan de sa gestion du club marseillais qu'il a eu à gérer pendant cinq ans, M. Diouf se félicite de son parcours. Il dit, au moment de son départ qu'il avait laissé 40 millions dans les caisses du Club français alors qu'à sa prise de fonction, il déplore avoir hérité une situation déficitaire de 35 millions. Au terme de cinq ans de gestion, M. Diouf part dans le calme en laissant le club dans une situation stable." Je n'ai pas quitté à cause d'une fronde encore moins pour avoir réalisé de mauvais résultats", s'est-il félicité.
Parlant de sa carrière de journaliste, Pape DIOUF fait savoir qu'il de cela trois ans depuis qu'il a créé avec un ami français l'école de journalisme de Marseille. Une école au sen de laquelle se trouvent 300 étudiants à qui ils donnent des cours d'éthique et de déontologie et de décryptage de l'actualité à travers la presse. En tant que professeur de déontologie, M. DIOUF n'est pas resté sans rappeler les futurs journalistes la nécessité de prendre en compte la responsabilité. Pour sa part, il reconnait que le jeune journaliste qui pratique ce métier est tenté de commettre des "erreurs, des inexactitudes" aux quelles il peut ne pas s'en rendre forcément compte dans l'immédiat. Dans le même sillage, l'ancien président du club de Marseille regrette l'attitude de certains journalistes qui n'arrivent pas à établir le lien existant entre l'analyse et les faits. Répondant aux questions des étudiants lui interpellent sur sur son possible retour au bercail pour mettre ses compétences au service de son pays, au développement du football sénégalais en particulier, il se veut prudent et répond sagement :" La question de mon retour ne se pose pas". Pour lui, frein du football sénégalais demeure un problème de moyens.
Pour terminer, ce journaliste fait part de son inquiétude face à certaines pratiques nouvellement observées en dans le monde footballistique européen. Parmi ces pratiques, figurent entre autres, l'immixtion de la politique dans le foot, la question de l'argent qui prend de plus en plus une place centrale dans le football et surtout le financement de certains clubs européens par des personnes morales en citant comme exemple les faramineux investissements du Qatar au PAG. Qu'à cela ne tienne,il jeu reste l'essence même du football, conclut-il.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire