L'ambassadeur du Venezuela au Sénégal et sa compatriote l'honorable Carmen, députée à l'Assemblée nationale venezuelienne ont échangé ce vendredi à la Case Foyer du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) avec les étudiants sur la révolution au Venezuela, les liens historiques de ce pays de l'Amérique Latine ainsi que la pensée bolivarienne en général.
Historienne, philosophe, députée et en même temps coordonnatrice du réseau international des intellectuels, philosophes et artistes pour la défense de l'Humanité Mme Carmen, cette dame triple casquette a d'abord, dans son introduction, indiqué que son pays est souvent très mal présenté. Car selon elle, ceux qui détiennent les grands moyens de communication"sont contre ce pays". Et d'ajouter que l'Afrique a un lien historique avec le Venezuela. Lequel lien est selon elle, inconnu du grand public."Il y a un grand mouvement de descendants africains au Venezuela", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, cette historienne n'est pas restée sans rappeler les discriminations dont été victimes les Africains et les Indiens et d'ajouter que c'est grâce à la fameuse Constitution de 1999, élaborée par le défunt Président Chavez que les droits de ces peuples y ont été consacrés et reconnus. Tout au long de son exposé, Mme la députée est largement revenue sur les mérites du Président Chavez, ses positions anti-américaines et impérialistes ainsi que les plans sociaux et projets par ce révolutionnaire à l'abnégation sans précédent.
Selon Mme Carmen, la pensée bolivarienne doit être l'alternative au capitalisme qu'elle reconnaît elle-même avoir conquis des larges contrées à travers le monde."La capacité de destruction du capitalisme est plus grande que sa capacité de construction", a-t-elle estimé. Elle invite tous les peuples qui estiment avoir été victimes du capitalisme à s'unir et de s'inspirer au socialisme bolivarien du XXsiècle qu'ils schématiseront en fonction des réalités de leurs propres pays.
"Le devenir du monde dépendra de ce que l'Afrique et l'Amérique Latine feront dans les années à venir", a-t-elle conclu. C'est par l'inscription de certains participants sur une liste pour une éventuelle adhésion au réseau international de philosophes, des intellectuels et artistes ainsi qu'une séance de questions-réponses et de distribution des s
mardi 21 mai 2013
mardi 14 mai 2013
Probable arrivée de Messi à Dakar.
Lionel Messi. |
La star du football international, l'Argentin Lionel Messi est probablement attendu pour le mois de juin dans la capitale sénégalaise. Cette information a été donné par les responsables d'Aspire football dreams à l'occasion de la finale de la 7ème édition à Saly. Toutefois, les responsables d'Aspire ont annoncé cette nouvelle avec beaucoup de prudence. C'est pourquoi, ils ont ont tenu à préciser que cette arrivée de Messi dépendra de son calendrier. Selon la même source, l'arrivée de ce joueur catalan au Sénégal s'inscrit dans le cadre d'un programme de la lutte contre le paludisme qu'il pilote. Ce programme vise à distribuer des moustiquaires pour les démunis.
Sur le terrain, cinquante enfants ont été retenus à l'issue d'une vaste campagne de détection à travers le Sénégal et la Gambie pour en bénéficier de ces outils anti-paludéens. De toute évidence, l'annonce de l'arrivée éventuelle de Lionel Messi au Sénégal a suscité une grand intérêt tant dans le monde footballistique ou autre.
mercredi 8 mai 2013
Pourquoi le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958 ?
Le Général De Gaulle |
L'instabilité ministérielle, l'impuissance de la IVe République face à la question algérienne, déclenchée par une insurrection le 1er novembre 1954, conduisent le régime à une crise grave. Bon nombre de responsables politiques de tous bords en viennent à souhaiter le retour du Général.
Le 13 mai 1958, un comité de vigilance appelle à manifester contre le FLN à Alger. Un comité de salut public est créé, à la tête duquel se trouve le général Salan. Il lance un appel au général de Gaulle le 15 mai. L'insurrection prend de l'ampleur et risque de dégénérer en guerre civile. Le 19, le Général se dit "prêt à assumer les pouvoirs de la République". Certains voient dans cette déclaration un soutien à l'armée et s'inquiètent. Il rassure et insiste sur la nécessité de l'union nationale et s'il se présente encore comme le recours, il ne donne aucune caution ni à l'armée ni à quiconque.
Le 29 mai, le président de la République, René Coty, fait appel "au plus illustre des Français". Charles de Gaulle accepte de former un gouvernement, qui est investi par l'Assemblée nationale le 1er juin, par 329 voix sur 553 votants. Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVe République. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et l'autorisent à mener à bien la réforme constitutionnelle du pays.
La nouvelle Constitution, élaborée au cours de l'été 1958, est très proche des propositions avancées à Bayeux, en 1946, avec un exécutif fort. Le général de Gaulle accepte cependant que le Parlement ait plus de poids qu'il ne le souhaitait.
La Constitution est adoptée par référendum le 28 septembre 1958, avec 79,2% de "oui". L'Empire l'approuve également, sauf la Guinée qui devient ainsi le premier État d'Afrique à obtenir son indépendance. Charles de Gaulle est élu par un large collège électoral, président de la République française et de la Communauté africaine et malgache, le 21 décembre. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959.
Entre le moment de son entrée en fonctions comme président du Conseil et son élection à la présidence de la République, Charles de Gaulle a largement amorcé la politique qui marquera son passage au pouvoir : outre la volonté de doter la France d'une nouvelle Constitution, le Général se soucie de la politique européenne de la France (rencontre avec le chancelier Adenauer le 14 septembre), de l'indépendance du pays face aux États-Unis (mémorandum sur l'OTAN du 17 septembre adressé au président Eisenhower), de l'assainissement des finances publiques (mesures du 27 décembre) et du sort de l'Algérie (il refuse les choix des comités de salut public et appelle à la "paix des braves" en octobre).
lundi 6 mai 2013
Madagascar: le Conseil chrétien des Eglises plaide pour un report de l’élection présidentielle
Des membres du conseil de l'Eglise chrétienne malgache |
Le dialogue intermalgache s’est achevé ce dimanche 5 mai, au terme de deux semaines de consultations. Les chefs des quatre Eglises chrétiennes ont dévoilé une résolution finale très ambitieuse : elle implique une nouvelle transition, une nouvelle feuille de route de sortie de crise et le report de l’élection présidentielle prévue à partir du 24 juillet.
À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, et après quatre ans de transition, c’est un nouveau départ que propose la médiation intermalgache. Une nouvelle transition, n’excédant pas dix-huit mois, est nécessaire, d’après ses conclusions. L’objectif est de proposer par référendum une nouvelle Constitution, élaborée par une Assemblée constituante.
L’initiative du dialogue malgacho-malgache revendique la participation de 673 personnes, appartenant à 231 organisations, et affirme parler « au nom du peuple malgache ». Mais, pour l’heure rien n’assure que ses conclusions seront mises en œuvre.
Depuis l'annonce de la liste de candidatures validée par la Cour électorale spéciale vendredi 3 mai, la communauté internationale a été relativement discrète. Avant de se prononcer, les chancelleries occidentales attendent que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) adopte une position claire, ce qui n'est pas franchement le cas. Elle est sans doute humiliée, car le président de la transition n'a pas tenu ses engagements. En tous les cas, ses responsables se sont illustrés à deux reprises par des déclarations pour le moins ambigües ce week-end.La SADC, en tous les cas, ne nie pas le risque de troubles sur la Grande île. « C’est une question qui a amené des mécontentements, a déclaré Joaquim Chissano, donc j’appelle tous les Malgaches à maintenir le calme ».
Pretoria, d'ailleurs, encourage Marc Ravalomanana à faire montre de patience et à ne pas jeter de l'huile sur le feu. C'est sans doute la raison pour laquelle il s'est montré discret. Ses proches indiquent qu'il n'a pas manifesté formellement son désir de rentrer à Madagascar afin de soutenir la candidature de son épouse.
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Célébration du 20ème anniversaire de la liberté d'expression
A l'occasion de la journée internationale de la liberté de la presse. |
Les chiffres rapportant le nombre de journalistes tués au cours de l'année 2012 ne donnent pas satisfaction. A en croire ces rapports du système des nations unies, 121 journalistes ont perdu la vie au courant de l'année 2012, presque le double des années 2010 et 2011. Parmi ces 121 professionnels tués dans l'exercice de leur travail, les 21 sont des Africains.
Au Sénégal, c'est le Bureau régional de Dakar pour l'Education de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) qui a abrité les festivités pour la célébration de ladite journée. Les différents acteurs qui s'étaient réunis ont exposé chacun en ce qui le concerne sur la liberté d'opinion et d'expression. De toute évidence, les acteurs ont tous insisté sur l'implication de tous et plus particulièrement l'Etat pour trouver des garanties permettant aux journalistes d'exercer dans la plus grande quiétude leur mission. Malgré qu'il n'y a actuellement aucun journaliste emprisonné au Sénégal dans le cadre de l'exercice de son métier, il est à déplorer tout de même, les conditions difficiles et inappropriées de salaires des reporters. Ce qui cependant signifie que les journalistes Sénégalais ne sont pas à l'abri du besoin.
Pour la petite histoire, la journée du 3 mai a été inscrite dans l'agenda des Nations Unies en 1993. Et cela, après une proposition des journalistes réunis en 1991 à Windhoek en (Namibie). En plus, cette journée internationale décrétée à l'honneur des journalistes par l'Assemblée générale des Nations Unies trouve ses fondements dans l'Article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et le Pacte international des droits civils et politiques. De même, la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples réaffirme de façon expresse ce droit fondamental et inaliénable à travers son article 9 qui stipule "Toute personne a droit de penser et de s'exprimer librement dans le cadre des lois et des règlements".
jeudi 2 mai 2013
Cesti: La 1ère année en visite à l'Agenge de Presse sénégalise.
L'Agence de Presse sénégalaise |
Les étudiants de la 1ère année du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) poursuivent leurs sorties pédagogiques dans les différentes rédactions de Dakar entamées au second semestre de cette année scolaire. Après la télé Futurs Médias (tfm) et le quotidien le "Soleil", les bleus du Cesti se sont rendus ce mardi dans l'après-midi à l'agence de presse sénégalise (APS). Là, ils ont visité l'essentiel des locaux à l'intérieur desquels travaillent une vingtaine de journalistes pour la plupart sortis du Cesti.
Réçus par leur professeur d'Agence de Presse, M. Cheikh Tidjane NDIAYE, les étudiants ont été directement conduits à la salle de rédaction. A l'intérieur de celle-ci, se trouvaient une dizaine de journalistes concentrés sur leurs ordinateurs. Après une brève présentation individuelle des visiteurs aux agenciers faite par M. NDIAYE, le rédacteur en chef M. Hassane DIAGNE explique aux visiteurs le mode de fonctionnement de son service. Dans un premier temps, il explique qu'actuellement, les journalistes de l'agence sont reprtis en deux équipes qui s'alternes entre les matins et les soirs pour chaque semaine. Selon lui, contrairement aux autres organes d'information à l'image de la radio, de la télé, les conseils de rédaction se tiennent de façon exceptionnelle à l'APS. Dans un second lieu, M.DIAGNE affirme que l'agence de presse sénégalaise est représentée dans toutes les régions du Sénégal excepté les régions de Kafrine et de Sédiou faute de moyen. Poursuivant son intervention, M. le red-chef déplore l'absence de spécialistes au sein de son agence. A en croire à ses propos, tout le monde fait tout à l'APS. Sauf dans le domaine sportif où il existe un journaliste qui ne produit que du sport sept jour sur sept en l'occurence de M. Salif DIALLO.
Par ailleurs, en dépit de son statut d'organisme public d'information , l'APS, selon ses travailleurs, souffre d'un manque de moyens." Les activités gouvernementales, nous en tenons grandement compte", a rappelé M. DIAGNE.
Au sein de cette rédaction, se trouvent très peu d femmes. Sortie de l'ISIC, Adama Diouf LY est parmi les rares femmes ayant préféré de travailler au sein d'une agence. Dans ces explications, elle raconte avec fierté son expérience acquise à l'APS. Certes, elle affirme avoir en difficultés, mais avec le concours des uns et des autres, elle est parvenue à surmonter les difficultés et à prendre son destin en main.
"L'APS m'a permis de couvrir toutes les grandes compétitions du monde" s'est réjoui Salif DIALLO, le véritable M. spot de la maison. A l'APS, l'essentiel du personnel a été formé sur le tas par M. Cheikh Tidjane NDIAYE, le doyen de l'APS. Ce dernier a été celui qui a donné les BABA du métier à à la plupart de ses collaborateurs.
Quant aux sources de l'Agence, en plus des interviews et de reportages des journalistes, ces derniers s'informent parfois à travers leurs confrères de la radio, de la télévision, de la presse écrite...pour ne pas "faire le ratage", disent-ils. De nos jours, l'APS collabore avec quatre agences internationales de presse. Ce sont entre autres la Maghreb Arab Press (MAP), l'Agence ivoirienne de Presse (AIP), l'Agence Chine Nouvelle et enfin l'Agence officielle de la Turquie, dernière Agence partenaire en date.
En ce qui concerne la reprrise des dépêches de l'APS, M. NDIAYE souligne qu'il existe à la fois de bons payeurs comme il en existe de mauvais. Le soleil et le groupe Walfadjri font partie des bons payeurs. Après la salle de rédaction, l'équipe des visiteurs a été conduite au service technique de la maison. Ici, se trouve assise Mme Djibo, chef du service dudit département. Selon elle, ce département s'occupe du travail technique des des journalistes à savoir l'accès à internet et les ordinateurs. Cette mémoire disposant d'une ligne ADL est la pièce maîtresse de cet appartement technique. Le site est géré à partir de cette mémoire ." Toutes les machines connectées à l'agence convergent vers ici", a expliqué M.DJIBO.
Depuis une dizaine d'années, toutes les productions de l'Agence de Presse sénégalaise sont archivées sur des versions électroniques. C'est à cet appartement technique que cette visite guidée à l'APS apris fin par des prises de photos d'amitié et de souvenir.
Gros plan sur les impressions d'un test et les passions pour un métier.
Les candidats au concours de présélection pour la session 2013-2014. |
Décryptage.
1)- Les optimistes
"J'attendis des questions beaucoup plus difficiles. J'ai toujours voulu faire le concours du Cesti. Et c'est ma deuxième tentative.", nous a déclaré Dramé Sérigne MBAYE.
" Les épreuves étaient abordables pour quelqu'un qui sait l'actualité. Tout ce qui touche l'information m'intéresse. C'est dans cette perspective que j'ai vue ma chance avec le concours du Cesti.", affirme cette nouvelle bachelière du nom de Sény DIOUF.
"Je ne m'attendais pas à ces genres de questions. C'étaient abordables. J'ai toujours rêvé de devenir journaliste. Au début, mon père ne voulait pas", nous a dit Hannette Niasse.
"Les épreuves étaient abordables. J'ai toujours rêvé de devenir journaliste depuis le collège. J'aime les reportages", nous a laissé entendre Pape Souleymane Diagne.
"Des épreuves beaucoup plus abordables. Je m'étais même pas préparé mais je me suis bien débrouillé. J'ai une passion pour l'écriture et comme les médias et la culture vont de pair, alors je rêve de devenir un journaliste, avoir une formation professionnelle", souligne Souleymane Badji.
"Les épreuves étaient abordables. Le journalisme c'est un rêve d'enfance et je crois avoir les aptitudes", soutient pour sa part Anouchka BA.
Les sceptiques.
"C'est abordable, sauf que l'actualité sportive, je n'ai rien fait.", reconnnait Ndaye Marame, étudiante en Lettres Modernes. "C'est un peu difficiles. Certains étudiants n'ont pas écouté les informations. Mais je suis confiante", tambourine Meissa FALL, étudiante en 1ère année Droit. "On ne s'attendais pas du tout à ça. Mais j'espère". déclare Mame Diarra Ngom. "Dans l'ensemble, c'était abordable. Les épreuves étaient à notre portée. Ce que je déplore c'est l’interdiction de la rature. Quand on sait surtout qu'aucun être n'est pas. Je suis optimiste et j'attends les résultats avec pieds serrés", a soutenu Aliou Seydi, étudiant au departement anglais.
"C'était moyennement abordable. Depuis tout jeune, j'ai rêvé de devenir journaliste. Tout métier a un prix. Le fait d'informer les gens est un acte noble certes, mais nous ne sommes pas à l'abri", a laissé entendre M. cissé. "Les épreuves étaient abordables. Mais le nombre de questions a augmenté par rapport aux années précédentes. Ceux qui ont suivi l'actualité n'ont pas de difficultés. J'adore ce métier, c'est ma vocation. Raison pour laquelle j'ai décidé de faire le concours. Je suis confiante parce que j'ai répondu à l'essentiel.", nous confie Ndaye Marame.
"Les épreuves étaient abordables. Avec un peu d'effort, le coup est gagné. J'aime le journalisme." explique Adama BA.
"Les épreuves étaient difficles. Je veux devenir journaliste parce que c'est un métier qui me plait depuis toute petite", a soutenu Fame Sy Mbaye. "Abordables dans l'ensemble parce que la plus part des questions aux quelles je m'attendais sont venues. Le journalisme a toujours été une vocation pour moi." nous affirmE Cheikh Alpha.
"Les épreuves étaient un peu difficiles. je suis juste venue pour participer", a dit Aissatou Diallo.
Concours d’entrée au CESTI, session 2013 : La phase éliminatoire démarre.
les candidats au concours de présélection à l'Ucad II. |
Les candidats nationaux au concours
d’entrée au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI)
pour la session 2013 ont affronté leur épreuve, ce samedi 20 avril, dans
l’après-midi à l’UCAD II. Appelé phase de présélection, ce test probatoire et
éliminatoire a, durant deux heures, mis
aux prises les candidats des niveaux Baccalauréat et de Licence.
C’est
dans une salle remplie comme de mauvais champignons après une pluie que les
différents candidats ont massivement répondu présents à l’UCAD II pour se
soumettre à cette épreuve exclusivement axée sur l’actualité nationale et
internationale des six derniers mois. Arrivé tôt sur les lieux, le corps
académique du CESTI avait tout mis en œuvre
pour faire rentrer les choses en ordre avant le début du moment sérieux
impatiemment attendu par les candidats. C’est pourquoi, le lancement de
l’épreuve n’a souffert d’aucun retard, a-t-on constaté sur place. Répartis en
deux groupes dans la salle en fonction de leur niveau, les candidats avaient
tous un même sujet de quinze questions. Ces dernières portent sur l’actualité politique, sportive
et culturelle. A cela s’ajoute un essai d’une dizaine de lignes qui, non
seulement, permettra de déceler la
capacité d’analyse des étudiants mais aussi et surtout servira de moyen pour
les départager. Pour cette session 2013, l’affluence était telle que le premier
délai qui avait été fixé pour l’arrêt du dépôt des dossiers de candidature
avait finalement été prolongé par la Direction. Du coup, le nombre de candidats
s’est considérablement accru cette année
comparativement à l’année dernière. Ils sont plus de 2.000 candidats à avoir
postulé pour le concours. Ce qui témoigne l’intérêt que suscite le concours aux yeux des étudiants. Un concours dont
l’engouement et l’enthousiasme dépassent les frontières nationales. Toutefois,
la directrice des études Mme Cousson nous a fait savoir que certaines
candidatures jugées illégales avaient été rejetées.
Par
ailleurs, des candidats au près de qui
nous avons recueilli les propos à leur sortie, apprécient différemment les
épreuves. « Les épreuves n’ont pas
du tout été abordables chez moi. Je n’attendais pas ces genres de
questions. Mais quand même j’espère.»,
déclare Mame Diarra NGOM, étudiante à la Faculté de Droit, niveau Bac. Par
contre, certains candidats affichent tout de même un certain
optimisme : « Des
questions très banales. Je ne m’étais même pas préparé mais je me suis très
bien débrouillé. », nous a confié Souleymane BADJI, étudiant en master
II, niveau licence.
Cependant,
ils sont de nombreux candidats
visiblement sceptiques pour avoir partiellement répondu aux questions. « J’ai tout fait sauf l’actualité sportive. C’est là où je suis
complètement passée à côté.», regrette NDAYE Mariame, étudiante en Lettres
modernes, niveau licence.
Interpellés
sur les motivations qui les ont poussés à faire ce concours, les termes
passions et rêves en reviennent très souvent dans leurs réponses. « Le journalisme est un métier qui me fascine. Depuis le
bas âge, mon rêve a toujours été de devenir journaliste. », martèle
Aly FALL, étudiant niveau Bac à la Faculté de Droit.
A
l’issue de ce test, la Direction à travers un comité va procéder à un tri des meilleurs
étudiants. Cette sélection se fera bien évidemment dans l’anonymat. Ainsi,
après cette délibération, les candidats qui seront déclarés admis vont passer
au concours proprement dit. Là, ils auront à disserter sur un sujet portant sur
une problématique contemporaine. Puis, ils passeront devant un jury qui
appréciera le degré de culture générale de chaque candidat, son esprit
critique, sa capacité d’analyse et de synthèse sans occulter celle de pouvoir
garder son flegme devant les membres du jury. Au cours de cet entretien considéré
comme une autre étape cruciale du concours, d’autres paramètres liés au
comportement vestimentaire, aux motivations seront pris également en compte.
De
toute évidence, le CESTI tient à sauvegarder son image d’école d’excellence
dans la formation des journalistes et communicateurs en Afrique francophone.
C’est pourquoi, les actuels responsables qui marchent sur les traces d’un
Babacar SINE, font de la rigueur et la transparence le crédo sur lequel est
assise la notoriété de cette école à vocation panafricaine.
Toutefois,
avant de souhaiter bonne chance aux candidats, il conviendrait, par
anticipation, de rappeler à ceux parmi eux qui visiteront le site du Cesti que
je cite « Le cesti, ce n’est pas une sinécure »,
comme a eu raison d’écrire la 40ème
promotion du Cesti nouvellement sortie. Et sur ce, les futurs admis pour le
niveau BAC devront penser très tôt à
lire l’inévitable livre « Le
Manifeste du Parti Communiste » de Karl MARX et de Friedrich ENGELS pour espérer avoir une première bonne
note avec M .Tierno. Quant à ceux
de la licence, une chose reste certaine : un étudiant au parcours douteux
et au background reposant uniquement sur le virtuel aura, certes du mal, à
convaincre M. Djib Diédiou en 2ème année afin d’arracher un petit 10
avec lui.
Bonne
chance à tous les candidats !!!
CESTI: M. Pape DIOUF revient sur sa trajectoire avec les étudiants.
De gauche à droite ( M.Ibrahima SARR, M. Kasset et Pape Diouf. |
L'un de ses deux ouvrages est une oeuvre autobiographique, laquelle recommande vivement le directeur aux étudiants de lire. Intitulé" C'est bien plus qu'un jeu", le livre est composé de deux parties qui retracent l'autobiographie de quelqu'un qui prend un certain recul face à certains faits qu'il a vécus dans deux sociétés différentes; française et sénégalaise.
Dans son introduction, M. DIOUF n'avoir jamais été animé par une quelconque intention de rédiger un livre parlant de sa vie. Car, estime-t-il, que sa vie n'a rien d'extraordinaire à tel point qu'elle fasse l'objet d'une d'une oeuvre. Ainsi, c'est après une insistance d'une d'édition française, rappelle-t-il, qu'il décidé finalement de produire cette autobiographie. "Les pages que j'ai écrites sur l'Olympique de Marseille m'ont moins passionné mais ont été celles qui ont plus déchaîné de passion.", a indiqué M. DIOUF. C'est pourquoi d'ailleurs pourquoi, affirme -t-il que son ouvrage avait été différemment appréciée par la presse française notamment celle sportive qu l'avait moins bien accueilli.
En brossant un bilan de sa gestion du club marseillais qu'il a eu à gérer pendant cinq ans, M. Diouf se félicite de son parcours. Il dit, au moment de son départ qu'il avait laissé 40 millions dans les caisses du Club français alors qu'à sa prise de fonction, il déplore avoir hérité une situation déficitaire de 35 millions. Au terme de cinq ans de gestion, M. Diouf part dans le calme en laissant le club dans une situation stable." Je n'ai pas quitté à cause d'une fronde encore moins pour avoir réalisé de mauvais résultats", s'est-il félicité.
Parlant de sa carrière de journaliste, Pape DIOUF fait savoir qu'il de cela trois ans depuis qu'il a créé avec un ami français l'école de journalisme de Marseille. Une école au sen de laquelle se trouvent 300 étudiants à qui ils donnent des cours d'éthique et de déontologie et de décryptage de l'actualité à travers la presse. En tant que professeur de déontologie, M. DIOUF n'est pas resté sans rappeler les futurs journalistes la nécessité de prendre en compte la responsabilité. Pour sa part, il reconnait que le jeune journaliste qui pratique ce métier est tenté de commettre des "erreurs, des inexactitudes" aux quelles il peut ne pas s'en rendre forcément compte dans l'immédiat. Dans le même sillage, l'ancien président du club de Marseille regrette l'attitude de certains journalistes qui n'arrivent pas à établir le lien existant entre l'analyse et les faits. Répondant aux questions des étudiants lui interpellent sur sur son possible retour au bercail pour mettre ses compétences au service de son pays, au développement du football sénégalais en particulier, il se veut prudent et répond sagement :" La question de mon retour ne se pose pas". Pour lui, frein du football sénégalais demeure un problème de moyens.
Pour terminer, ce journaliste fait part de son inquiétude face à certaines pratiques nouvellement observées en dans le monde footballistique européen. Parmi ces pratiques, figurent entre autres, l'immixtion de la politique dans le foot, la question de l'argent qui prend de plus en plus une place centrale dans le football et surtout le financement de certains clubs européens par des personnes morales en citant comme exemple les faramineux investissements du Qatar au PAG. Qu'à cela ne tienne,il jeu reste l'essence même du football, conclut-il.
Le Cesti à l'enregistrement de l'émission "Atelier des médias".
Les monoblggers à Dakar lors de l'enregistrement en direct de leur 279 no. |
Ziad Malouf, journaliste de rfi et animateur de
l’émission « Atelier des médias » avec son équipe ont durant deux
heures tenu l’auditoire en haleine. Répartis en deux groupes pédagogiques de
travail, selon le timing de l’émission à savoir 1ere et 2ème
parties de ladite émission, ces animateurs de blogs venus de plusieurs
nationalités du monde francophone se sont succédés sur scène les uns après les
autres. Leur intervention a porté sur plusieurs aspects : de leurs
expériences personnelles à la formation reçue à l’Agence Universitaire de la
Francophonie de Dakar en passant par leurs sorties effectuées dans certains lieux de la ville de Dakar, les
mondoblogueurs ont donné leurs impressions sur le microblogging et la communication en ligne tout en jetant
un regard particulier sur certaines réalités vues dans cette mégalopole de
l’Afrique de l’Ouest. Parmi ces réalités dépeintes et qui ne sont pas passées inaperçues
aux yeux de ces visiteurs de Dakar et auxquelles ils sont d’ailleurs très
largement revenus dans leurs différentes chroniques, figurent l’histoire d’un
taxi mètre qui les égaré à la suite d’un déplacement qui devait les déposer
dans un lieu de la place. Les jeunes mondoblogueurs se sont également intéressés au riz sénégalais appelé ici en langue Ouolof
le « Thièb ».
Par ailleurs, une chose reste certaine, le
dénominateur commun de tous ces blogueurs reste sans aucun doute leur passion
pour la communication. A cela s’ajoutent
la diversité dans leurs origines et dans
leurs formations. Parmi eux figurent certes des journalistes, mais
nombreux sont parmi eux qui n’ont pas mis pied dans une école de journalisme encore
moins de communication. C’est ce que d’ailleurs
ont souligné ces blogueurs dès l’entame de l’émission que plusieurs
blogueurs sont des journalistes certes mais, les blogueurs sont loin d’être des
journalistes et que l’argent n’est pas la motivation d’un blogueur, ont-ils
fait savoir. Pour ces jeunes, le microblogging est avant tout une histoire de
passion mais également un moyen de promouvoir la diversité. Cette diversité
n’est pas à chercher dans cette communauté des mondoblogueurs. Ils sont des
Guinéen, Malien, Béninois, Togolais,
Ivoirien, Burkinabé Sénégalais, Ghanéen, Camerounais, Congolais, Haïtien bref
du monde francophone . C’est ainsi que la langue française a été vue comme
un grand outil commun au service de toutes ces personnes présentant pas mal de
différences culturelles. Ces animateurs de blogs à la liberté quasi absolue se
lisent entre eux et s’intéressent à tous les domaines de la vie et traitent de
tout ce qui est autour d’eux sans tabou et ce, parfois, dans un style ironique
et humoristique. Le microblogging est pour ces passionnés de la communication,
un moyen efficace de rapprochement, d’échanges, de partages, de compréhension
et de plaisir.
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