Dans le cadre des sorties pédagogiques lancées sous l'initiative de la direction du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI), les étudiants de la première année se sont rendus ce mercredi après-midi dans les locaux du quotidien national le "Soleil" à Hann.
Arrivés sur les lieux aux environs de quinze heures et demi, les étudiants accompagnés de leurs Directeur des études M.Mamadou NDIAYE ont été accueillis au rez-de-chaussée par M.Daouda MANE, redacteur en chef central du quotidien également chef du service actualité.Visiblement satisfait de cette visite, M. MANE adresse son mot de bienvenue à toute l'équipe. "On n'a pas à vous présenter, vous êtes chez vous", a laissé entendre le redacteur en chef central. Avant de commencer véritablement la visite guidée, le spécialiste de l'éducation de la maison a tenu d'abord à brosser de façon succincte aux étudiants, l'historique de ce fameux journal. " Le Soleil est une longue histoire",a introduit l'accompagnateur de l'équipe. A en croire M. MANE, de 1933 à 1961, l'actuel "Soleil" parut sous le nom de " Paris Dakar". Puis de 1961 en 1961, sous le nom de "Dakar matin". C'est exactement le 20 mars 1970 que l'actuelle appellation "Le Soleil" a été consacré par l'ancien Président de la République, Léopold Sédar SENGHOR."Et si on l'appelait le "Soleil", avait suggéré le père de l'indépendance du pays.
Dans ce bâtiment à l'architecture coloniale, nous avons deux départements dont l'un concerne l'administration tandis que l'autre s'occupe de la rédaction. Selon M.SANE, le "Soleil" compte de nos jours un personnel de 215 personnes dont 175 titulaires. Parmi eux, des journalistes seniors, des collaborateurs( pigistes) ainsi que des stagiaires dont 80% d'entre eux"viennent du CESTI", s'est félicité le spécialiste des questions éducatives de la maison."Le soleil préfère les Cestiens", a-t-l rajouté.
En plus de ces deux départements, on y trouve également des salles de rédaction bien équipées d'ordinateurs à l'intérieur desquelles travaillent les journalistes dans les différents desks: politique, économie, société, sport.... Répartis dans trois salles de rédaction, cette équipe de rédaction se constitue essentiellement que des hommes. Dans ces ces salles de rédaction, les femmes sont faiblement représentées .et ne comptent que trois seulement dont:Mme Tata SANE, du desk de société, Mme NDIAYE Maimouna et enfin Mme Diédjou.
Mme SANE ne reste sans déploré cette sous représentativité des femmes dans ce journal: "Nous en demandons, mais les femmes fuient". Selon elle, la femme c'est quelqu'un qui aime le paraître. Toutefois, Mme Sané a estimé que le charme se trouve dans la presse écrite. "La presse écrite est la meilleure école" et""C'est l'école après l'école", a-telle poursuivi en racontant une anecdote à une des étudiants. Pour terminer, Mme SANE promeut son médium:"la presse écrite, c'est là où se trouve le journalisme".
Entre la salle de rédaction 2 et 3, le guide des étudiants en profite pour glisser des conseils aux visiteurs:"le journaliste doit rencontrer les politiques mais ne doit pas les fréquenter" Et" il faut être humble", ajoute-t-il.
En plus de ces salles de rédaction, il y a un atelier technique appelé "le nerf de la fabrication". Dans ce service technique, se coordonnent trois services dont le premier est chargé spécifiquement de la correction des articles, le second s'occupe du montage du journal alors que le troisième s'intéresse à l'infographie et à la publicité. Dans son explication, M.MANE affirme que le service nécrologique est l'uns des plus rentables à la rédaction. Il précise à cet effet qu'un simple avis de décès coûte 14.000 fCFA. Quant aux correcteurs, ce sont des spécialistes de lettres modernes dont certains ont parfois le doctorat en poche. Ces derniers sont chargés de veiller strictement à la syntaxe, à certaines fautes qui pourraient glisser dans les articles:"il faut éviter les corrections automatiques de l'ordinateur", conseille Mme Fatou BARACK aux visiteurs.
S'agissant du montage géré par Ensa DEMBA, il revient à ce dernier de finaliser et d'harmoniser le travail.Entre ses mains, on peut voir à côté de sa machine sur sa table, le canchon, papier sur lequel est imprimé en essais le journal avant d'être envoyer à l'imprimerie. Le monteur est guidé dans son travail par le chemin de fer(planning) qui contient le schéma du journal dans lequel se trouvent l'emplacement des articles et de la publicité."La pagination dépend de la publicité"; a expliqué Ensa DEMBA.
A l'intérieur de ce bâtiment, de nombreuses salles de services différents y existent : un e bâtisse qui qui s'occupe des chauffeurs de la maison, une régie financière, une salle de distribution, une salle pour le service commercial , une salle de distribution et enfin une salle pour le service sports.
C'est par une la prise d'une photo de famille entre les visiteurs et certains membres du personnel de la rédaction du soleil que cette visite a pris fin au "soleil".
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