C'est dans une ambiance de brouhaha nourrie de cris stridents et des va-et-vient que certains jeunes étudiants regroupés en de petits groupes comme de mauvais champignons après une pluie, installent leurs matériels et outils de coiffure qui,d'ailleurs, envahissent tout le rez-de-chaussé du pavillon J de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad).
Pendant que les uns se mettent se mettent à coiffer dans un environnement de foutoir, jonché de débris de cheveux et de files électriques anarchiquement branchées qui longent toute la surface du sol, les autres sont arrêtés à l'entrée du pavillon où ils se livrent à une concurrence déloyale qui ne dit pas son nom pour attirer et accueillir à "quatre membres" les clients.
Interrogés, ces étudiants coiffeurs affirment que la coiffure est une alternative pour subvenir à certains de leurs besoins secondaires. Quant aux clients, ils ne manquent pas de dénoncer le prix qu’ils jugent"exorbitant", allant à partir de 300Fcfa.
Pour l'instant, il reste à savoir si cette pratique qui rend service tout de même à pas mal de clients n'a pas d'impact négatif dans le campus social dont la vocation est purement éducative et non lucrative ou juteuse.
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