samedi 30 mars 2013

La 1ère année du CESTI visite le quotidien national le "Soleil"

Dans le cadre des sorties pédagogiques lancées sous l'initiative de la direction du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI), les étudiants de la première année se sont rendus ce mercredi après-midi dans les locaux du quotidien national le "Soleil" à Hann.
Arrivés sur les lieux aux environs de quinze heures et demi, les étudiants accompagnés de leurs Directeur  des études M.Mamadou NDIAYE ont été accueillis au rez-de-chaussée par M.Daouda MANE, redacteur en chef central du quotidien également chef du service actualité.Visiblement satisfait de cette visite, M. MANE adresse son mot de bienvenue à toute l'équipe. "On n'a pas à vous présenter, vous êtes chez vous", a laissé entendre le redacteur en chef central. Avant de commencer véritablement la visite guidée, le spécialiste de l'éducation de la maison a tenu d'abord à brosser de façon succincte aux étudiants, l'historique de ce fameux journal. " Le Soleil est une longue histoire",a introduit l'accompagnateur de l'équipe. A en croire M. MANE, de 1933 à 1961, l'actuel "Soleil" parut sous le nom de " Paris Dakar". Puis de 1961 en 1961, sous le nom de "Dakar matin". C'est exactement le 20 mars 1970 que l'actuelle appellation "Le Soleil" a été consacré par l'ancien Président de la République, Léopold Sédar SENGHOR."Et si on l'appelait le "Soleil", avait suggéré le père de l'indépendance du pays.
Dans ce bâtiment à l'architecture coloniale, nous avons deux départements dont l'un concerne l'administration tandis que l'autre s'occupe de la rédaction. Selon M.SANE, le "Soleil" compte de nos jours un personnel de 215 personnes dont 175 titulaires. Parmi eux, des journalistes seniors, des collaborateurs( pigistes) ainsi que des stagiaires dont 80% d'entre eux"viennent du CESTI", s'est félicité le spécialiste des questions éducatives de la maison."Le soleil préfère les Cestiens", a-t-l rajouté.
En plus de ces deux départements, on y trouve également des salles de rédaction bien équipées d'ordinateurs à l'intérieur desquelles travaillent les journalistes dans les différents desks: politique, économie, société, sport.... Répartis dans trois salles de rédaction, cette équipe de rédaction se constitue essentiellement que des hommes. Dans ces ces salles de rédaction, les femmes sont  faiblement représentées .et ne comptent  que trois seulement dont:Mme Tata SANE, du desk de société, Mme NDIAYE Maimouna et enfin Mme Diédjou.
Mme SANE ne reste sans déploré cette sous représentativité des femmes dans ce journal: "Nous en demandons, mais les femmes fuient". Selon elle, la femme c'est quelqu'un qui aime le paraître. Toutefois, Mme Sané a estimé que le charme se trouve dans la presse écrite. "La presse écrite est la meilleure école" et""C'est l'école après l'école", a-telle poursuivi en racontant une anecdote à une des étudiants. Pour terminer, Mme SANE promeut son médium:"la presse écrite, c'est là où se trouve le journalisme".
Entre la salle de rédaction 2 et 3, le guide des étudiants en profite pour glisser des conseils aux visiteurs:"le journaliste doit rencontrer les politiques mais ne doit pas les fréquenter" Et" il faut être humble", ajoute-t-il.
En plus de ces salles de rédaction, il y a un atelier technique appelé  "le nerf de la fabrication". Dans ce service technique, se coordonnent trois services dont le premier est chargé spécifiquement de la correction des articles, le second s'occupe du montage du journal alors que le troisième s'intéresse à l'infographie et à la publicité. Dans son explication, M.MANE affirme que le service nécrologique est l'uns des plus rentables à la rédaction. Il précise à cet effet qu'un simple avis de décès coûte 14.000 fCFA. Quant aux correcteurs, ce sont des spécialistes de lettres modernes dont certains ont parfois le doctorat en poche. Ces derniers sont chargés  de veiller strictement à la syntaxe, à certaines fautes  qui pourraient  glisser dans les articles:"il faut éviter les corrections automatiques de l'ordinateur", conseille Mme Fatou BARACK aux visiteurs.
S'agissant du montage géré par Ensa DEMBA, il revient à ce dernier de finaliser et d'harmoniser le travail.Entre ses mains, on peut voir à côté de sa machine sur sa table, le canchon, papier sur lequel est  imprimé en essais le journal avant d'être envoyer à l'imprimerie. Le monteur est guidé dans son travail par le chemin de fer(planning) qui contient le schéma du journal dans lequel se trouvent l'emplacement des articles et de la publicité."La pagination dépend de la publicité"; a expliqué Ensa DEMBA.
A l'intérieur de ce bâtiment, de nombreuses salles de services différents y existent : un e bâtisse qui qui s'occupe des chauffeurs de la maison, une régie financière, une salle de distribution, une salle pour le service commercial , une salle de distribution et enfin une salle pour le service sports.
C'est par une la prise d'une photo de famille entre les visiteurs et certains membres du personnel de la rédaction du soleil que cette visite a pris fin au "soleil".

lundi 25 mars 2013

RCA: Michel Djotodia s'autoproclame Président après la prise de la poudre d'escampette du Pdt Bozizé.

Michel Djotodia, nouvel homme fort de la Centrafrique:
photo d'archives.
Le chef de la coalition de la rébellion, Michel Djotodia s'est autoproclamé Président de la République de la Centrafrique  hier dimanche dans l'après-midi. Cette annonce de ce nouvel homme fort du pays fait suite à la prise de la capitale Bangui et le palais présidentiel dans la matinée par des les combattants de la rébellion séléka après la fuite du Président Bozizé.
C'est après une journée relativement confuse dans la capitale que le chef de la rébellion de la séléka a affirmé      dans la soirée avoir rencontré le Premier ministre Nicolas Tchangai qu'il souhaiterait conserver comme chef du futur gouvernement. Le nouvel homme fort de la Centrafrique se veut rassurant: "Nous resterons dans l'esprit des accords de Libreville", a-t-il martelé. Ces propos de Michel Djotodia apportent un nouveau éclairage  sur les intentions des nouveaux maîtres de Bangui. Cette déclaration avait été précédé par un climat d'incertitude qui arégné toute la matinée dans la capitale. A Bangui, des scènes de pillages ont été notés. Selon des témoins sur place, ces actes de pillages ont été orchestrés par par des populations civiles qui ont attaqué des boutiques ainsi que des maisons de certaines personnalités militaires supposées être des proches du président déchu.
Pendant ce temps, une frange partie de la population gagnée par la terreur restaient enfermées dans leurs maisons sous les tirs à intermittence qui se faisaient retentir çà et là à travers Bangui.
Par ailleurs, c'est dans la matinée que les combattants de la Coalition de la rébellion de la séléka ont pris le contrôle effectif de la ville de Bangui et du palais présidentiel en particulier . Ceci après quelques combats qui ont opposé des éléments de la Séléka aux forces Sud-africaines présentes dans ce pays.
Dans la foulée, on apprend la fuite du Président Bozizé vers un lieu dont on ignore encore exactement. Cependant, des versions contradictoires  ont circulé pendant toute la journée. Une première version a indiqué que le président s'est rendu en République démocratique du Congo. Il a fallu attendre quelques heures plus tard la réaction officielle des autorités de Kinshasa, par la voie du ministre de la communication et porte parole du gouvernement Lambert Mende pour démentir cette information. 
Toutefois, le porte parole du gouvernement congolais a affirmé que certains membres proches du Président déchu sont effectivement arrivés dans son pays. Parmi lesquels, le fils de l'ancien Président Françis Bozizé.
Au cours de cette semaine qui vient de s'écouler, la situation socio-politique s'est considérablement dégradée entre les différents acteurs politiques du pays. La rébellion de la séléka accusait le gouvernement de n'avoir pas appliqué les accords de Libreville signé le 11 janvier dernier dans la capitale gabonaise au terme de plusieurs jours de négociations. Lesquels accords ont permis d'aboutir à nomination d'un gouvernement  d'union national inclusif avec un Premier ministre, Nicolas Tchangai issu de l'opposition.

vendredi 22 mars 2013

Espace Universitaire: Le Coud projette le sacré film de l'Etalon d'or du d'Alain Gomis dans le campus social

Alain Gomis, Pnoto d'Archives
 Le Centre des Oeuvres Universtaires de Dakar ( Coud) a procédé ce mercredi 20 mars à la projection du film d'Alain Gomis, sacré du prix de l'étalon d'or de Yennenga du long métrage du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou. Cette projection a eu lieu au terrain de Basket près du pavillon A du Campus social. La soirée a également  connu la participation de plusieurs personnalités de l'espace universitaire et cinématographique sénégalais dont le réalisateur lui-même.
C'est à 21 h 18  que le chargé de l'animation du Coud a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous. Ceci, dans un stade archi-comble , foncièrement envahi par les étudiants venus de tous les horizons pour ne pas se faire raconter l'évènement. Pendant que les uns sont sont arrêtés, les autres grimpent sur les toits et les murs du pavillon alors qu'on ne peut , sur terre, voir le moindre espace même pour avoir où cracher. C'est dans cette atmosphère que le chargé de l'animation du coud, très ému par la forte mobilisation des étudiants déclare :"Vous venez de prouver que vous êtes que vous êtes patriotes et que l'Etat peut compter sur vous".
Par ailleurs, le Directeur du Coud Abdoulaye DIOUF SARR  a affirmé que l'espace universitaire contient de nombreuses choses où sont possibles de réaliser de "choses extraordinaires".
Avant de terminer, Abdoulaye Diouf Sarr  a demandé aux étudiants de le soutenir dans ses actions et a remercié les uns et les autres pour avoir répondu à leur invitation. Pour finir, le Directeur du Coud a voulu se montrer rassurant: "Je ne suis pas un homme de parole mais, je suis un homme d'action", a-t-il renchéri.
Quant au recteur du l'Université, Dr Saliou NDIAYE, il a, dans un ton assez énergique, mis les étudiant face à leur responsabilité. Pour le président de l'Assemlée de l'Université, il n'y a pas de fatalité:"Ce que Alain a fait, vous en êtes capables", a laissé entendre Dr Saliou NDIAYE.
Icône de la rencontre, Alain Gomis, dans son intervention  salué le public pour  son déplacement mais également a tenu à remercié tous ceux qui l'ont aidé à la réalisation de ce film.C'et après ces déclarations officielle que la projection en tant que telle a commencé.
Lors de cette soirée culturelle, on pouvait également noté  la présence de certaines personnalités du monde cinématographique sénégalais qui d'ailleurs avaient été salué au passage par Alain Gomis.
A rappeler que ce film a été choisi cette année par lors du Fespaco comme le meilleur film de ce rendez-vous panafricain des acteurs et spécialistes du 7ème art qui se tient tous les deux ans à  Ouagadougou dans la capitale Burkinabée.
Cette initiative du Dircteur du Coud d'inviter dans le campus social des personnalités aussi importantes qu'Alain Gomis devrait pourrait éventuellement amener les étudiants à s'interroger sur leur rôle dans la vie de la nation mais également cela devrait leur inspirer et d'avoir des ambitions non sans importantes pour le devant contribuer au développement national.

jeudi 21 mars 2013

La Tfm accueille la première sortie pédagogique des étudiants de la 1ère Année du CESTI.

Les étudiants de la première année du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information ( CESTI) ont effectué ce mercredi 20 mars, dans l'après-midi, leur première sortie pédagogique dans les locaux de la Télé Futurs Médias ( TFM), à la cité des Almadi. Lancée sous l'initiative de la direction du CESTI, cette sortie, conduite par le Directeur des études, M.Mamadou NDIAYE s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des étudiants en vue de leur permettre de se familiariser avec le milieu professionnel dans lequel ils seront appelés à exercer au terme de leur formation.
C'est dans une ambiance quasi-festive, teintée de cris de joie des étudiants aux visages esquissant de larges sourires ainsi qu'avec des prises de photos que les étudiants et le Directeur des études se sont embarqués à 15h 20mn dans le bus du CESTI pour prendre la direction de la TFM tout en empruntant la route Soumbédioune de la corniche Ouest. Au bout de 15 mn de trajet, les étudiants débarquent sur les lieux. Ainsi, un souhait de bienvenue leur a été adressé après avoir été accueillis au préalable par Mme Oumou Khairy NDIAYE, assistante à la Direction de la Tfm qui avait à ses côtés Mme Khadija DAFFE qui,elle, est chargée des programmes. C'est de là que va commencer la longue visite guidée à travers les labyrinthes de la station. La première étape conduit, dans un premier temps, le groupe au plateau de la matinale qui se passe à la Tfm tous les jours du lundi au vendredi à partir de 8 heures. Dans un second temps, c'est à la régie que se poursuit la deuxième étape. Là, on y voit tout le monde  assis en face de son ordinateur manipulant sans arrêt. Ce travaille technique incessant, donne aux visiteurs l'impression d'être dans une industrie où les automatismes fonctionnent en permanence. A deux pas de la rentrée, se trouve assis, à la droite, le technicien vidéo. Il s'agit de Pierre Dasilva à qui il a été demandé d'expliquer aux jeunes étudiants comment ça y passe."Ce n'est pas la peine d'expliquer, ils vont voir comment ça se passe", a ironiquement rétorqué Silva en souriant.
Dans cette armada d'ordinateurs et de moniteurs, figure un ordinateur qui sert spécifiquement à la capture et au stockage de tout ce qui est image. Ensuite, il y a un autre dont le rôle est uniquement destiné à l'enregistrement. A ces ordinateurs, s'ajoutent des caméras vidéos et robots. A l'intérieur de ce "poumon" de la station, se trouvent également deux autres moniteurs suspendus derrière à une certaine altitude. L'un assure la diffusion par satellite pour les téléspectateurs se trouvant à l'étranger tandis que l'autre s'occupe de la diffusion hertzienne qui ne concerne que l’Audimat national. Il convient toutefois de souligner l'existence d'un décalage de 5 secondes entre les deux moniteurs.
De la régie, les étudiants et leurs accompagnateurs font une petite escale dans le local contenant  certain matériel de la maison. Ce matériel est géré par  Aimsy qui affirme être là tous les jours. Après quelques pas de marche, nous voici dans les salles de montage. Selon notre interlocuteur, c'est ici que tout se verse après le retour des reprters sur le terrain qui y ont fait le tournage."Ici, c'est purement de la production", a laissé entendre Ibrahima YAG. Selon lui, le montage se fait dans plusieurs salles dont une  pour le montage des informations générales et une autre pour le sport. Cette dernière, nous apprend-on, est équipée  de deux machines: une pour la lutte et l'autre pour le reste du sport. Poursuivant son explication, Ibrahima Yag a indiqué aux étudiants qu'à côté de ces salles de montage, il y a une salle d'infographie, une salle de divertissement et une autre consacrée au débat. Avant de terminer, Ibrahima Yag est revenu sur l'importance de la prise de notes sur le terrain. Selon lui, la prise de notes facilite le montage et permet d'aller vite pour ne pas se faire devancer par les autres médias.
Quant aux logiciels de montage, il affirme que la TFM utilise actuellement finalproduct, audobe première...
Avant de regagner la salle de rédaction, notre guide a présenté aux étudiants deux cars équipés dont le rôle est d'assurer la retransmission en direct d'un évènement à partir de l'extérieur.
Ceci étant, les étudiants arrivent dans la salle de rédaction où ils sont accueillis  respectivement par le Directeur de l'information  M.Barka BA et le rédacteur en chef, M.Khalifa DIAKHATE. A l'entame de son introduction, le Directeur de l'information a brièvement présenté ladite salle. Dans la foulée, il rappelle un des fondamentaux du journaliste"c'est un métier dans lequel il faut apprendre l'humilité", conseille-til.
Pour sa part, le rédacteur en chef a, dans son intervention, déploré la focalisation de la presse sénégalaise sur le politique. Par ailleurs, Khalifa DIAKHATE, n'est pas resté sans mentionner la difficulté pour eux de procéder à la fabrication quotidienne de ce qu'il appelle les "éditions bilingues", c'est-à-dire en français et en version Ouolof. En termes de perspectives, la Tfm ambitionne d'être le premier journal télévisé le plus suivi du pays en dépit du faible réseau de correspondants régionaux dont ils disposent et de leur irruption récente dans le paysage médiatique sénégalais. Cette visite guidée s'est bouclée par un tour  dans la salle de maquillage gérée par Khady NIANG pour qui, le maquillage est un aspect très important de la télévision.
Au sortir de cette visite, on pouvait lire sur le visage des étudiants une certaine satisfaction. Pour terminer, le chef de mission M. NDIAYE s'est félicité pour cette visite avant de rappeler le partenariat existant entre le CESTI et la TFM. C'est dans une atmosphère pleine d’allégresse et de convivialité que cette première sortie pédagogique s'est achevée à 17 h.
Quant à la prochaine étape, le rendez-vous est donné pour le soleil le mercredi prochain. Et comme le dit l'adage"Qui veut voyager prépare sa monture". 
                                                                                                                      Par Mamadou Yaya BALDE             

lundi 18 mars 2013

RCA: La rébellion séléka menace de reprendre les armes si leurs revendications ne sont pas satisfaites.

La rébellion de la séléka a lancé depuis hier un ultimatum de 72 heures aux autorités centrafricaines pour accéder à leurs revendications faute de quoi, ils envisagent de reprendre les armes. Les discussions entre la rébellion et la délégation gouvernementale n'ont pas abouti. 

Sur les six ministres issus de la Séléka qui ont fait le déplacement au nord du pays, seul un a pu retourné. Les cinq autres sont actuellement retenus par leurs compagnons en guise de protestation contre le gouvernement.La rébellion réclame la libération de tous les prisonniers politiques, la validation de leurs grade par un décret présidentiel signé par le Président Bozizé et l'intégration immédiate de quelques 2000 de leurs combattants dans l'armée nationale. Par ailleurs, ils exigent également le départ des troupes sud-africaines présentes sur le sol centrafricain. Face à ce climat de tension, les Etats-Unis ont fait part de leur préoccupation sur la dégradation de la situation sécuritaire en Centre Afrique. Dans un communiqué rendu public aujourd'hui, le département d'Etat américain appelle au Président Bozizé et aux dirigeants de l'alliance de la Séléka de mettre fin immédiatement aux hostilités et à respecter l'accord de Libreville.La rébellion de la  Séléka accuse les autorités centrafricaines de n'avoir pas appliquer l'accord politique signé le 11 janvier dernier au Gabon suite aux  moult négociations ayant précédé la signature de cet accord.

SENEGAL: Des consultations nationales vers la présentation d'une vision mondiale de developpement à l'après 2015

Une délégation mixte conduite par Mme Binta SOW, chargée de la communication au près du coordinateur du Programme des nations unies pour le développement ( Pnud) au Sénégal et M.Abdoulaye Diop représentant du gouvernement ont, pendant près de deux heures, au case- Foyer du Cesti, passé en revue le bilan des Ojectifs du Millénaire pour le Développement ( OMD) au Sénégal mais également ont fait le point sur l'évolution des consultations nationales en cours. Lesquelles consultations doivent être sanctionnées par un rapport qui sera rédigé et présenté au système des Nations unies le 31 avril 2013. Ledit rapport doit contenir la vision de l'Etat du Sénégal pour le développement de l'après 2015.
Sur les 28 pays qui ont été sélectionnés en Afrique pour contribuer à donner son avis sur ce qui devrait être considéré comme priorités pour le développement à l'après 2015, figure le Sénégal. C'est dans cette perspective que le ministère de l'Economie et des finances en partenariat avec le coordonnateur des activités du Pnud au Sénégal ont entamé des consultations nationales en vue de l'élaboration d'un rapport national qui sera validé et présenté aux Nations unies dans le cadre d'une gouvernance mondiale inclusive et participative.
Ces consultations ont permis d'aboutir à une évaluation du niveau d’avancement des objectifs du millénaire pour le développement au Sénégal à travers des enquêtes effectuées à deux volets: national et régional
Les résultats des enquêtes ont démontré que des progrès ont été notés et, du coup, la pauvreté a baissé dans dans ces zones. C'est pourquoi, parmi les quelques objectifs atteints, figurent la baisse relative du niveau de la pauvreté, l'accès des populations à l'eau potable, à l'éducation, à la santé...
Cependant, des faiblesses et ont été également signalés au cours de cet exposé. C'est pourquoi, les exposants n'ont pas manqué de revenir sur ces limites et non sans évoquer quelques défis et soulever des pistes de solutions.
Avant de terminer, Mme SOW a expliqué aux participants l'adresse sur laquelle ils pourront éventuellement voter en choisissant pour leurs pays, les secteurs auxquels ils souhaiteraient que leurs gouvernement considérés comme prioritaires. Pour Mme SOW, ce choix des électeurs ne reste pas sans enjeu car selon elle, ce vote va infléchir les décisions du gouvernement sur les priorités de son programme de développement à l'après 2015. Et de ce fait, la consécration de l'allocation des ressources budgétaires prendra en compte ces priorités.

mardi 12 mars 2013

La justice guinéenne renonce à la convocation des leaders de l'opposition.


La justice guinéenne a finalement décidé de renoncer à la convocation des leaders de l'opposition guinéenne initialement annoncé pour ce jeudi à Conakry. Cette décision intervient suite à la décision de ces leaders de répondre à cette convocation au tribunal avec leurs militants.

Cellou Dalein Diallo, Sidya Touré, Lansana Kouyaté, Baidy Aribot, Mouctar Diallo ...sont entre autres parmi les opposants qui devraient se présenter ce jeudi au tribunal. La justice entendait procéder à un  examen visant à établir ou non la responsabilité des leaders dans les évènements regrettables survenus cette semaine dans le pays. Ce report vise à maintenir un climat apaisé permettant de continuer le dialogue politique amorcé le 07 mars 2013.
Par ailleurs, le risque d'un éventuel report des élections législatives prévues théoriquement pour le 12 mai se pointe à l'horizon avec la récente déclaration du chef de l'Etat qui appelle à la commission électorale nationale indépendante (CENI) de lui proposer une date réaliste et tenable avant de convoquer par décret les électeurs. Cette convocation doit se faire, selon la loi, 70 jours avant la date de la ténue du scrutin.
Pour rappel, les principales causes de discorde entre l'opposition et le pouvoir restent le choix de l'opérateur technique sud africain que l'opposition accuse le pouvoir d'avoir recruté sans appel d'offres international et estimant donc que cela est une violation des textes des marchés publics guinéens. A cela, s'ajoute la revendication de l'opposition qui exige que les Guinéens de l'extérieur participent aux élections.
Pour l'instant, l'opposition et la mouvance doivent chacun de son côté ouvrer pour une sortie de crise sans quoi le décollage économique du pays reste compromis.

jeudi 7 mars 2013

Hassan Ruvakuki recouvre sa liberté

Hassan Ruvakuki, après sa libération.
Le journaliste  burundais et correspondant de la radio France internationale au swahili, Hassan Ruvakuki, est sorti depuis hier de sa prison. Cette décision intervient à la suite d'une manifestation organisée ce 26 février dernier dans la capitale Bujumbura par ses pairs qui ont réclamé sa libération immédiate.
C'est dans l'après-midi que le journaliste a effectivement retrouvé sa liberté de la prison Murumvaya, une localité situé à l'est de Bujumbura. Cette sortie a été rendu possible par la volonté des autorités burundaises et les organisations des journalistes. A sa sortie de prison, Hassan Ruvakuki a adressé ses premières  pensées à l'endroit de sa famille et de sa petite fille de 14 mois née alors qu'il était en prison.
Pour rappel, le correspondant de la rfi au swahili est détenu plus d'un an et démi à Bujumbura. Il était arrêté en novembre 2011 pour s'être rendu en Tanzanie pour couvrir la naissance d'un nouveau mouvement rebelle burundais. En prmière instance, il avait été condamné à perpétuité pour"acte de terrorisme". Le 8 janvier 2013, sa peine a été reduite à trois ans en appel après requalification des faits.
Dans uns communiqué, la direction de la radio France internationale s'est félicitée de cette décision de la justice burundaise.                                 
                

                                                                                                                         BALDE Mamadou Yaya

Floraison de petites activités lucratives ça et là dans le campus.


C'est dans une ambiance de brouhaha nourrie de cris stridents et des va-et-vient que certains jeunes étudiants regroupés en de petits groupes comme de mauvais champignons après une pluie, installent leurs matériels et outils de coiffure qui,d'ailleurs, envahissent tout le rez-de-chaussé du pavillon J de l'Université Cheikh Anta Diop (Ucad).
Pendant que les uns se mettent se mettent à coiffer dans un environnement de foutoir, jonché de débris de cheveux et de files électriques anarchiquement branchées qui longent toute la surface du sol, les autres sont arrêtés à l'entrée du pavillon où ils se livrent à une concurrence déloyale qui ne dit pas son nom pour attirer et accueillir à "quatre membres" les clients.
Interrogés, ces étudiants coiffeurs affirment que la coiffure est une alternative pour subvenir à certains de leurs besoins secondaires. Quant aux clients, ils ne manquent pas de dénoncer le prix qu’ils jugent"exorbitant", allant à partir de 300Fcfa.
Pour l'instant, il reste à savoir si cette pratique qui rend service tout de même à pas mal de clients n'a pas d'impact négatif dans le campus social dont la vocation est purement éducative et non lucrative ou juteuse.

vendredi 1 mars 2013

Mali: la Cédéao souhaite que la Misma se transforme en mission de paix


Les combats entre militaires maliens et français et islamistes ont fait rage, jeudi 21 février à Gao.
Les combats entre militaires maliens et français et islamistes ont fait rage, jeudi 21 février à Gao.
REUTERS/Joe Penney

Par RFI
Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’est clôturé, ce jeudi 28 février, à Yamassoukro, en Côte d’Ivoire. Les dirigeants de l’Afrique de l’Ouest ont soutenu le projet de transformer, à terme, les forces africaines de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) en une mission de paix de l’ONU. À l’issue de ce sommet, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a été reconduit, pour un an, à la tête de la Cédéao.(Lire la suite)

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