vendredi 19 décembre 2014

CESTI/OXFAM: Lancement des "Dossiers de la bonne gouvernance"

Le Directeur du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (Cesti) a présidé ce mercredi la cérémonie de lancement des "Dossiers de la bonne gouvernance" dans la Case foyer du même centre. Constitués essentiellement d'articles d'informations fouillés et illustrés par des photos en situation, les "Dossiers de la bonne gouvernance" est un magazine de 70 pages réalisé par les étudiants de la presse écrite du Cesti sous la direction de leur encadreur Mamadou Koumé. A travers une descente sur le terrain, les étudiants, dans ce journal, plongent les lecteurs au cœur  du foncier dans la vallée du fleuve Sénégal et dans la banlieue dakaroise. Cela, en donnant la parole aux différents acteurs du foncier qui se prononcent sur les enjeux d'une problématique aux allures d'une "bombe à retardement".
"Avant cette étude, j'ignorais à quel point est aigu le problème du foncier dans le walo", lance Mamadou Koumé. Cette petite phrase revêt tout sens sens dans un contexte où la vallée du fleuve et la capitale Dakar sont en proie à des conflits fonciers récurrents. Pour ce formateur, la réalisation de ce journal a permis de rencontrer les acteurs du foncier et d'entendre leur discours.
Quant aux représentants d'Oxfam, partenaire financier du projet "Médias et bonne gouvernance", ils se disent très satisfaits de ce travail de terrain. "On est  content d'être en partenariat avec le Cesti. Oxfam reste engagée pour cette participation citoyenne. C'est ça que je veux lire dans l'Obs, le "Soleil", c'est ce qui est intéressant", se félicite le représentant résident de oxfam au Sénégal qui a pris part à la cérémonie.

Le Directeur du Cesti pour sa part a rappelé que la réalisation des "Dossiers de la bonne gouvernance" s'inscrit en droite ligne avec ce qu'il appelle la "Pédagogie active" appliquée depuis quelques années dans cette école. Laquelle pédagogie active, selon M.Sarr, vise à concilier la théorie à la pratique. Et au président du réseau Théophraste de dire que "Le partenariat entre le Cesti et Oxfam découle de deux convictions. D'abord pour Oxfam qui croit au journalisme et le Cesti qui croit à la pertinence des informations, l'acceptation des informations et l'explication des faits"

Par ailleurs, le chargé du projet d'Oxfam au Cesti, Mamadou Ndiaye  a annoncé l'obtention auprès d'Oxfam du financement de la seconde phase du projet qui s'étendra sur l'année 2015 et mettre l'accent sur le journalisme d'investigation notamment dans les domaines financier et minier. Pour la première phase d'exécution du projet "Médias et bonne gouvernance", une équipe de 60 journalistes et étudiants journalistes avait été constituée pour la réalisation de cette étude dont 15 en radio, 15 en presse écrite, 15 en télévision et 15 pour la presse en ligne. Les productions de ces différentes équipes avaient également été présentées aux participants.

samedi 13 décembre 2014

Cap-Vert: Un pays sur la voie de l'émergence

Christina Duarte
ministre des Finances et du Plan du Cap-Vert
Dans le cadre des traditionnels carrefours d'actualité organisés par le Cesti, les étudiants de cette école ont rencontré le vendredi 28 novembre, dans la salle visioconférence de l'Ucad II, la ministre des Finances et du Plan du Cap-Vert. Arrivée à Dakar pour prendre part au XVème Somment de la Francophonie, Christina Duarte a eu des échanges fructueux avec les étudiants. Entres autres sujets abordés, la réussite des réformes économique, politique et institutionnelle de son pays, le rôle des femmes et des jeunes dans le développement ainsi que sa candidature pour la présidence de la Banque africaine de Développement (Bad), laquelle candidature a été officiellement annoncée en octobre dernier par le Cap-Vert.
Dans son exposé, la ministre présente brièvement le Cap-Vert et donne quelques statistiques globales sur la situation économique de son pays. Colonie portugaise jusqu'en 1975, année à laquelle le pays accède à son indépendance après une longue lutte armée, le Cap-Vert est un petit pays de 4 033km2  avec une population de 500.000 hts
A en croire la ministre, le taux de scolarisation au Cap-Vert est de 95% sur l'ensemble du terrorisme. 2ème pays en Afrique derrière l’Île Maurice en terme de bonne gouvernance, le Cap-Vert est également le 4ème pays sur le continent en matière de taux de pénétration de l'internet. "La bonne gouvernance et l'engagement politique peuvent générer le développement économique", affirme Mme Duarte.
Selon elle, trois grandes réformes ont permis le Cap-Vert de se hisser à ce stade. Premièrement, il y a les réformes politiques. De 1975 à nos jours, le Cap-Vert est passé d'un système de parti unique à un système de multipartisme et cela de façon pacifique. Le deuxième type de réformes est d'ordre économique . "Dans les années 90 le secteur privé a été placé au coeur de la dynamique du changement", souligne la ministre. Ce qui, selon elle, a ouvert la voie à la privatisation de plusieurs secteurs de l'économie. Le troisième et dernier type de réforme est de nature institutionnelle. Cette catégorie des réformes touche les  Finances publiques, se traduisent par la décentralisation du budget, la bancarisation des salaires et la mise place d'un système de suivi et d'évaluation. Avec ce système, assure la ministre, les Cap-Verdiens peuvent contrôler et évaluer la gouvernance. "Chaque Cap-Verdien peut appeler le ministère des Finances pour recueillir des informations et  poser des questions", poursuit-elle.
Toute l'Administration cap-verdienne, explique la ministre, travaille sur une même plateforme informatique développée par des cadres cap-verdiens. Et "Le pays a commencé d'exporter des applications de gestion des Finances", à en croire Mme Duarte.
Aujourd'hui, le Cap-Vert est en train de mettre en oeuvre un projet visant à privatiser la société nationale d'électricité. Ce deuxième programme de privatisation concerne également, les sociétés portuaires, aéroportuaires et le chantier naval
S'agissant du second aspect de son exposé portant sur la place des femmes et jeunes dans le développement, Mme Duarte a fait remarqué que la constitution de son pays consacre l'égalité juridique entre les sexes depuis 1975. Actuellement, rappelle-t-elle, 53% des femmes sont dans le gouvernement. Selon elle, le combat auquel on doit se livrer est celui de l'accès aux femmes aux ressources notamment de financement, au savoir et aux Tic. 16% des jeunes essentiellement qualifiés sont des chômeurs au Cap-Vert de nos jours. "Le débat sur les femmes n'est plus une question des droits de l'homme mais un impératif socio économique", croit-elle.
S'agissant de son programme pour la Bad, elle souhaite reformer cette institution en faisant quitter la Bad de ce qu'elle appelle "La gestion de a pauvreté à une gestion moins bureaucratique".  Pour cela, elle compte s'appuyer sur son parcours et son expérience qu'elle a acquise dans son pays en matière des finances ainsi que le soutien des pays membres. Pour elle, lorsqu'il s'agit d'apporter des réformes nécessaires, elle affirme qu'elle n'hésitera pas un seul instant. Pour

mardi 9 décembre 2014

L’Allemagne hors les murs

9 novembre 1989-9 novembre 2014 : il y a 25 ans jour pour jour que tombait le mur de Berlin. Ainsi,  commençaient la réunification  et  la reconstruction fulgurante de l’Allemagne. Cela en dépit des séquelles laissées par ce mur injustement érigé en 1961. Dans l’histoire de l’Allemagne, le 9 novembre 1989 est une date symbolique et marque un grand tournant dans l’histoire de l’humanité et des relations internationales contemporaines.
A l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de  la chute du mur de Berlin, la Fondation Konrad Adenauer, dans le cadre de ses traditionnels  « Ciné-clubs » organisés le dernier jeudi de chaque mois, a convié hier ses boursiers, anciens boursiers et autres personnes amies de la Fondation pour revisiter ce pan important de l’histoire de l’Allemagne. Cela par le biais d’un film intitulé « Ode à la liberté », lequel film retrace, à travers des images d’archives essentiellement, le contexte de l’érection de ce mur de la honte ainsi que les multiples actions menées  à l’intérieur de l’Allemagne et qui ont conduit à son effritement en 1989.
Dans le film, il est démontré par des images parlantes que la démolition de ce mur est intervenue après moult et « gigantesques manifestations » conduites par le peuple allemand et qui est soutenu à l’extérieur par certaines figures libérales à l’occurrence John Kennedy, ancien président des Etats-Unis. Ce qui, sans doute, signifie que le peuple allemand a su prendre en main son destin pour finalement arracher de haute lutte sa liberté longtemps bafouée.
Dans les interventions des uns et des autres, la bravoure, le patriotisme et, surtout, la volonté du peuple allemand à tourner rapidement cette page sombre de l’histoire de ce pays et de s’occuper d’autre chose, ont été soulignés et salués.  Pour certains, ce dynamisme économique interne  impulsé par l’Allemagne lequel dynamisme, moins de 25 ans après la chute du mur,  a fait de l’Allemagne  la première économie de l’Europe, est un modèle à suivre pour les peuples qui aspirent à la liberté mais aussi au développement.
Par ailleurs, certains intervenants n’ont pas manqué de fustiger et inviter à mettre fin à ce qu’ils appellent « murs » imaginaires ou non et qui existent un peu partout à travers le monde. Ces « murs » auxquels ils font allusion sont entre autres les frontières géographiques érrigées par le colon entre les Etats, le mur entre les Etats-Unis et le Mexique, certaines barrières sociologiques et traditionnelles  nuisibles etc.

En fin pour terminer, quelques participants en s’inspirant du soulèvement populaire du Peuple burkinabè et du rôle éminemment citoyen qu’a joué le peuple allemand en 1989, ont estimé que seuls les peuples restent maitres de leur destin. Ainsi, les citoyens sont invités à plus d’engagement et de vigilance et d’exigence vis-à-vis de leurs dirigeants qu’il ne faudra pas hésiter de rappeler à l’ordre  en cas de dérapages ou de violation du contrat social qui leur lie.

lundi 24 novembre 2014

« Le Sommet de la francophonie est une occasion pour rendre plus visibles nos actions », Assalih JAGHFAR, chargé de Communication de l’Auf


Assalih JAGHFAR
chargé de com du bureau régional de
 l'Agence universitaire de la francophonie de Dakar
Créé en 1974 à la suite de la première réunion de la Conférence des recteurs des universités francophones d’Afrique (Crua), le bureau régional de l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) est basé à Dakar au campus de l’Université Cheikh Anta Diop. Depuis près de deux semaines, l’Auf se lance dans une course contre la montre  pour marquer sa partition au  XVème Somment international de la francophonie prévu les 29 et 30 novembre prochain à Dakar. Dans cet entretien, le chargé de la communication de l’Auf revient sur le niveau des préparatifs de sa structure en prélude à la rencontre internationale de Dakar, les services gratuits ou non qu’offre le Campus numérique francophone de Dakar aux enseignants chercheurs et les étudiants qui, pour la plupart, ignorent l’existence même de cet instrument universitaire.
CESTI : Le XVème Sommet de la francophonie c’est dans moins d’une semaine. Comment l’Agence universitaire de la francophonie (Auf) prépare-t-elle cette rencontre internationale de Dakar ?
Dès demain(23), nous démarrerons certaines de nos activités notamment l’inauguration du village de la francophonie, au grand Théâtre. Là, nous serons présents aux côtés des opérateurs de  la francophonie devant lesquels nous  allons exposer nos œuvres pour montrer l’importance ou l’envergure de notre action sur le terrain. Nous avons un certain nombre d’outils professionnels que nous avons édités et distribuerons au public afin qu’il sache ce que nous faisons exactement sur le terrain. Et puis arrivent  ce dimanche notre recteur Pr. Bernard Cerquiglin et son équipe pour participer aux travaux du centre de Conférence de Diamniadio aux côtés des chefs d’Etat et des gouvernements.
En termes de préparatifs,  où en êtes-vous concrètement ?
Dès cette semaine, le campus numérique francophone de Dakar participe à un certain nombre d’activités organisées en partenariat avec l’Auf. C’est pourquoi, dès ce lundi, nous participons au côté de l’Ucad au colloque « Senghor l’universel ». Puis, nous avons aussi dans notre agenda, la table ronde sur « L’avenir du français en Afrique subsaharienne », une activité portée par l’Ucad que nous soutenons. De même, nous accueillons le 26 novembre dans nos locaux le réseau des volontaires internationaux de la francophonie. Une équipe de 53 jeunes issus de diverses nationalités et qui sont formés en multiculturalisme. Ces jeunes font partie de la promotion 2014-2015 et prendront part au Sommet. En ce qui concerne le domaine qui nous intéresse plus spécifiquement, c’est le projet « Numérique éducatif en santé ». C’est une activité qui sera accueillie par le campus numérique francophone de Dakar et à l’issue de laquelle, nous allons remettre des tablettes électroniques aux étudiants dans les domaines de santé. Ces tablettes sont configurées et connectées à internet.
Toujours en marge du sommet de la francophonie, on a remarqué ces derniers temps que votre agence a eu des rencontres quasi-régulières avec la presse. Sur quoi étaient  axées les communications qui vous ont poussé à aller vers les médias ?
 La première action que nous avons eu en direction de la presse, c’était dans le cadre d’une formation que nous avons organisée ici sur le web 2.0. Mais nous nous sommes rendu compte que les journalistes, pour la plupart, ne maitrisent pas ces outils. Au cours de cette formation, nous les avons initiés à l’utilisation d’un certain nombre de plateformes de réseaux sociaux notamment : facebook, twitter, linked. Cette formation est la toute première action que nous avons organisée en partenariat avec les comités scientifiques du sommet de la francophonie à trois mois du sommet. Nous avons également réuni les 13 et 14 novembre autour d’un colloque intitulé : « Femmes universitaires, femmes de pouvoir? »  Ce colloque avait réuni plus de 200 participants venus des différentes universités publiques  du Sénégal et même de l’extérieur pour discuter sur le rôle et la représentativité des femmes dans les universités. Ce colloque avait débouché sur 15 recommandations dont les 10 s’adressent aux chefs d’Etat et des gouvernements et les 5 autres en direction de l’Auf elle-même. La particularité de ces recommandations c’est qu’elles mettent tous un accent particulier sur la nécessité de promouvoir  la parité dans les instances de prises de décisions et plus particulièrement dans les espaces universitaires.
Quels sont les projets ou les activités que l’Auf aura à présenter lors du Sommet ?
Le Sommet de la francophonie est une meilleure occasion pour nous de rendre plus visibles nos  projets. Parmi ces projets, il ya celui de la modernisation des universités de Cote d’Ivoire. C’est un projet d’expertise qui porte sur l’ingénierie  de la formation et l’ingénierie pédagogique. Il a été confié à l’Auf par le ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et vise à soutenir la Côte d’Ivoire après la crise. Nous mettons également en œuvre, en partenariat avec l’Oif, le projet Opéra basé au Burkina Fasso et qui porte sur l’alphabétisation.
Outre ces projets de partenariat, nous avons nos propres projets : les formations ouvertes à distance, les supports de communication que nous avons édités et exposerons au grand public lors du Sommet. Ces outils pédagogiques renseignent sur les rôles et services offerts aux étudiants et enseignants chercheurs afin qu’ils sachent ce qu’un campus numérique peut leur offrir 
Justement, quels sont les services que le campus numérique de Dakar met à la disposition des étudiants et enseignants chercheurs ?
Au niveau du campus francophone de Dakar de l’Auf, les étudiants peuvent venir se connecter à internet, faire des recherches, préparer leurs mémoires et thèses sans grand coût. Le campus leur est ouvert. IL y a des étudiants qui connaissent notre campus  et le fréquentent régulièrement. Nous avons une base de données documentaire qui s’appelle Scholarvox pour laquelle, une fois l’étudiant inscrit au campus peut accéder gratuitement à tous les livres disponibles. Il ne peut pas imprimer la totalité des pages mais il y a une quantité de pages qui lui est destinée et qu’il pourra imprimer. Nous avons une convention avec harmatèque qui nous donne un accès que nous partageons avec  nos étudiants de nos universités membres. Au niveau du campus numérique francophone de Dakar, il y a enfin un service dédié à l’accompagnement des étudiants et les enseignants chercheurs à ficeler leur bibliographie et  à retrouver les ressources qui leurs sont nécessaires dans leur travail.
Par ailleurs, il importe de souligner que nous disposons de deux types de campus. Il y a le campus numérique francophone de Dakar de l’Ucad géré entièrement par l’agence universitaire de la francophonie. Le second type de campus est celui des universités partenaires. On a un à la BU, un à l’université de Ziguinchor et un autre  campus à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Dans ces espaces,  les étudiants viennent se connecter à internet où on a mis en place un plateau technique auquel les étudiants et enseignants chercheurs ont le libre accès à des bases de données payantes ou non, pour lesquelles l’Auf paye le droit d’accès pour mettre à la disposition des étudiants ces services.
En 2013 certains candidats au concours du Cesti à qui on avait demandé c’est quoi l’Auf, ils étaient incapables de donner la signification de  cet acronyme. Que comptez-vous faire pour être plus près de votre cible ?
Il y a de cela 4 ans, l’Agence universitaire de la francophonie a pris un nouvel élan. D’habitude, les étudiants reconnaissent l’Auf comme une structure qui distribue des bourses. L’Auf n’est plus cette structure qui distribue des bourses. Elle a changé de politique. Actuellement, l’Auf accompagne les structures et non les individus. Nos bourses sont désormais octroyées aux responsables d’universitaires porteurs de projets. Cependant, nous nous sommes rendu compte de la nécessité de renforcer notre communication surtout en direction des étudiants pour promouvoir au moins les services gratuits disponibles dans notre campus numérique.


vendredi 6 juin 2014

Le suicide : l’affaire des « lâches » ou l’ultime recours des déçus de la vie ?



 Elle ne rate la moindre occasion pour surprendre par ses belles œuvres. La Troupe « Totok » a, hier encore, su joindre l’utile à l’agréable et a tenu toutes les promesses à la Fondation Konrad Adenauer où elle a fait l’une des plus belles prestations théâtrales de son histoire. Une prestation portant sur le suicide, un thème tabou et complexe que les scénaristes ont abordé sous plusieurs angles avec bio. L’originalité et  l’innovation de ce groupe à l’inspiration intarissable ne sont pas restées sans pénétrer la conscience des spectateurs et susciter leurs émotions.
Proscrit à la fois par l’ensemble des religions révélées et la tradition,  le suicide est un fait foncièrement culturel mais aussi un véritable tabou  social et qui n’est pas nouveau.  Malgré son caractère prohibé, le suicide est pourtant un phénomène  très répandu  et rencontré  chez tous les peuples du monde. Pire, il ne cesse de prendre, ces dernières décennies, des proportions inquiétantes.
Dans leur pièce, les scénaristes ont abordé la problématique en racontant l’histoire de trois individus qui ont écourté leur vie pour des raisons diverses. Pour l’histoire de la première personne, il s’agit d’un ancien employé d’une société qui a finalement perdu son boulot. Cette perte de travail s’est très vite suivie de déboires mais aussi d’une perte de considération aussi bien dans famille qu’au sein de la société. Cette déception due à la perte de son boulot a poussé ce père de famille à « précipiter  sa vie ».
Pour le deuxième personnage, c’était  l’histoire d’une fille qui s’est livrée à la prostitution et qui, par la suite, a été maltraitée, humiliée par un de ses clients, une situation à la quelle elle n’a pas pu surmonter, a décidé de mettre fin à ses jours.
Enfin, l’histoire du troisième personnage s’agit d’un terroriste qui commettait des actes criminels au nom de la religion. Pour lui, le fait d’orchestrer des attentats auxquels lui  et d’autres innombrables innocents périront, augmente ses chances d’aller au paradis.
Sur les causes qui poussent certains humains à commettre des actes suicidaires, les éléments de réponse varient d’une communauté à une autre. D’ailleurs, pour le commun des mortels,  rien ne peut justifier le suicide « Seul les lâches écourtent leur vie », soutient ironiquement un des scénaristes. Cependant, certains  dans certains communautés, nous apprend-on, les hommes n’hésitent pas à « précipiter leur vie » au nom de leur dignité et honneur qu’ils n’aimeraient guère perdre. Autres fléaux qui peuvent conduire au suicide sont, entre autres, l’adultère, la prostitution, l’introversion qui s’explique par le refus de se confier quand on fait face à des situations particulières de la vie.
Pour sa part, Mme Bocandé, avant d’introduire les scénaristes a laissé entendre que « le suicide, banni par toutes les religions, est entouré par des tabous ». Poursuivant, elle a tenu à rappeler  que « Le suicide est aussi un grand problème en Europe ». Et pour terminer, elle en a invité les uns et les autres au pardon, à la tolérance et de ne pas seulement se limiter  à condamner le phénomène.
De son côté, l’enseignant Dama Cissoko de Ziguinchor, scénariste et invité par la Fondation, s’est réjoui de cette prestation. Il estime que le groupe a réussi à faire passer un message « A travers cette pièce, on a posé des problèmes. Nous avons identifié les actes suicidaires et pensons avoir atteint la conscience du spectateur », s’est-il félicité. Une chose est sûr, les suicides ne peuvent en aucune façon constituer une réponse aux maux dont souffre la société.
Depuis une dizaine d’années, la troupe « Totok » en partenariat avec  Fondation Konrad Adenauer, se penche sur des problématiques socioculturelles contemporaines, à travers lesquelles elle véhicule des idéaux de paix, de démocratie ainsi que des valeurs citoyennes.





samedi 31 mai 2014

Election en Egypte: Le Marechal Abdel Fatah Al-Sissi plébiscité


Après un marathon électoral de trois jours, le Maréchal Abel Fatah Al-Sissi est, comme tout le monde l'attendait, le nouvel homme fort du pays des Pharaons. Avec 96 % des suffrages exprimés, la victoire de l'auteur du coup de force contre Mohamed Morsi, ne souffre d'aucune possible contestation. Hamdeen Sabahi n'a pas fait le poids. Mais c'était connu. Naturellement, les partisans du maréchal-président ont envahi les rues du Caire et des autres principales villes égyptiennes, pour célébrer ce qu'ils appellent ‘’le plébiscite de leur candidat’’. Chantant et dansant, ils tenaient à exprimer la joie de cet ultime acte dans l'éviction des islamistes au pouvoir. Mais à y regarder de près, l'élection d'Abel Fatah Al-Sissi n'est pas une victoire. Au vu de ce qui était attendu de la révolution contre Hosni Moubarak, c'est même un retour à la case départ …
Y a-t-il une quelconque gloire dans la victoire du maréchal président ? Certainement que non ! Dans la mesure où il a vaincu sans péril. En effet, les résultats de l'élection présidentielle étaient d'autant plus prévisibles, que le candidat du pouvoir n'avait en face aucun challenger de taille. A coups de répressions atroces et massives, il avait éliminé tous les potentiels rivaux.
Les formations politiques affiliées aux islamistes ou revendiquant une doctrine laïque sont légalement interdites depuis le coup
d'Etat contre Mohamed Morsi. Cependant, Abdel Fatah Al-Sissi n'a pas atteint son objectif majeur qui était de réunir sous sa bannière, au moins les voix de 45 millions d'Egyptiens ! Avec un taux participation se situant autour de 47 % seulement, il ne peut espérer aller au-delà de 22 millions s'étant prononcés pour lui. Ses partisans devraient donc avoir le triomphe modeste.
Surtout que sur un autre volet, la victoire d'Al-Sissi n'en est véritablement pas une. Il s'agit du volet des droits humains et plus globalement, par rapport au rêve de liberté et de démocratie auxquelles bien d'Egyptiens s'attendaient, après avoir héroïquement combattu Hosni Moubarak. Trois ans après, force est d'admettre que l'Egypte a échoué dans sa révolution. Les jeunes en particulier avaient, en 2011, bravé tous les dangers pour que la classe politique de leur pays soit renouvelée. Ils en avaient marre du pouvoir kaki, auquel ils assimilaient leur manque de liberté et de perspectives économiques.
A l'époque, ils se disaient qu'avec l'armée et ses principes de fonctionnement rigoureux, la démocratie ne se frayerait jamais un chemin. Ils étaient convaincus que le chômage qui affectait notamment les jeunes était lié au fait que l'armée avait décidé de jouir de l'essentiel des richesses du pays. Et c'est pourquoi ils n'avaient pas hésité à «dégager » Moubarak et ses thuriféraires. Mais, l'armée n'avait pas dit son dernier mot. C'est ainsi que dès les premières difficultés du pouvoir civil qui a succédé, elle a bondi sur l'occasion pour se présenter en sauveur. Crédule, le peuple a laissé faire, ou même encouragé ce come-back manifestement mis en scène.
Pour se donner toutes les chances, le nouvel homme fort a compris qu'il fallait tout de suite annihiler toutes les voix discordantes et mettre hors d'état de nuire tous les empêcheurs de tourner en rond. C'est dans cette dynamique que quelques 1400 membres du parti islamiste des Frères musulmans sont tués suite à la chute de Mohamed Morsi. Tandis que 15.000 autres se faisaient arrêter dont une bonne partie condamnés à l'issue de jugements des plus expéditifs.
Autant de violations des droits humains dont les Egyptiens s'accommodent paradoxalement. Mais
par rapport à ce point précis, les Egyptiens ne sont pas les seuls dont le comportement et l'attitude auront été incompréhensibles. Les grands donneurs de leçons de par le monde ont, eux aussi, laissé faire. Y voyant l'occasion de se débarrasser d'un pouvoir islamiste qu'elles avaient particulièrement en aversion, les chancelleries à Washington, New York et Bruxelles ont fermé les yeux sur le coup d'Etat, les tueries et les peines capitales. Plus préoccupés par leurs intérêts économiques et géostratégiques, les
dirigeants occidentaux voient en Al-Sissi un moindre mal. Pour combien de temps encore ?
                                                                                                                         Par Guinée Conakry.info.

Le retour d'Abdoulaye fait trembler le régime de Macky



 "Abdoulaye Wade est une croisée d’un tigre et d’un renard : Deux animaux les plus redoutables de la jungle pour cerner la personnalité et les actes de ce vieux briscard. Tigre pour sa combativité et renard pour sa ruse", selon l'analyste politique sénégalais, Yoro Dia.
Le coup médiatique et les déclarations fracassantes du secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais, à l’occasion de son  récent retour  à Dakar, laissent croire que cette arrivée est loin d’être le simple retour d’un  ancien président mais celui d’un éternel opposant et chef de parti.
Un retour qui a sans doute troublé le sommeil de l’actuel régime dont la plupart des membres sont issus de son université. Ces derniers souffrent non seulement d’un manque d’expérience mais aussi n’ont jamais été confrontés à un homme d’un tel charisme depuis leur  prise du pouvoir. Toute chose qui justifie les nombreuses déclarations maladroites et cacophoniques de certains membres du gouvernement à l’occasion de cette rentrée de Wade.

Et puis le contexte actuel dans lequel intervient cette venue du pape du « Sopi » reste marqué par la hausse du chômage, le faible taux du PIB et la forte demande sociale grandissante que Wade a su exploité tout en se considérant comme l’homme providentiel de la situation actuelle.
Au-delà de l’aspect médiatique de cet événement, des véritables enjeux s’y trouvent : La famille libérale a besoin d’un nouvel élan mobilisateur. Ainsi, les militants du Pds attendent de Wade qu’il remette de l’ordre dans un parti mal en point en vue de mieux se positionner sur le terrain politique à l’approche des élections locales.
L’autre grand enjeu reste bien évidemment l’affaire Karim Wade. Le père de ce dernier veut, devant l’opinion publique, gagner le procès de Karim en  mettant la pression sur un régime qui s’est attaqué à son propre fils dont le jugement pour enrichissement illicite est annoncé d’ici fin juin.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec les rencontres qui ont récemment eu lieu entre l’ex- porte parole de l’ancien président, sérigne Mbacké Ndiaye et l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, des négociations sécrètes sur le sort de Karim sont en cours. Et ces tractations au plus haut sommet de l’Etat pourraient se solder  sur un éventuel non lieu dans cette affaire.
Un scénario  à ne pas exclure et qui ne serait pas une première dans ce pays. D’autant plus que certaines voix de la mouvance présidentielle parlent déjà d’une médiation pénale.
Et on se souvient encore du non lieu prononcé dans l’affaire des chantiers de Thiès qui avait conduit l’ancien premier ministre, Idrissa Seck en prison. Celui-ci était poursuivi pour détournement de 40 milliards de FCFA destinés à la cité des rails.
Ce qui est sûr, Abdoulaye Wade, à travers ce retour, a réussi à faire passer son message.
Par ailleurs, cet accueil populaire réservé à celui que les Sénégalais ont presque chassé  le 25 mars 2012, est un signal fort à l’endroit du régime de Macky qui vient de boucler ses deux ans au pouvoir et qui a très peu de réalisations à exhiber.

L'enlèvement des 223 lycéennes au Nigéria par Boko Haram: Visées communicationnelles d'un rapt fortement médiatisé




L’enlèvement de près de 300 jeunes filles lycéennes au Nigéria le 14 mai dernier à l’école de Chibok par la secte islamiste Boko Haram laisse présager  un retour en force  de certaines pratiques d’un islam  du type radical et discriminatoire auquel se réclament ces ravisseurs. Un acte éminemment terroriste qui a suscité une indignation internationale sans précédent et qui va donner une autre dimension au terrorisme. Cet enlèvement n’est, sans doute pas, la première et plus grande opération du genre jamais menée par Boko Haram où par ses alliés (Al Qaida, Aqmi , les Shebabs, le Mujao, Alnosra etc.) à travers le monde. Mais ce rapt revêt une certaine particularité : cette fois-ci ce sont uniquement des filles qui sont enlevées, de surcroit  apprenantes.
Cette particularité va-t-elle faire entrer de nouveaux acteurs(les mouvements féministes et autres organismes) dans la lutte contre le terrorisme ? Dans ce cas précis, quels rapports peut-on établir, dans un contexte africain notamment nigérian, entre l’approche genre  et les conventions relatives aux droits des femmes ? Si oui, comment cette corrélation et ces liens s’interpénètrent-ils ? Que signifie être femme au Nigéria ? Que pourraient tirer les terroristes, en termes de stratégies de communication et de visibilité, de cette sur médiatisation de cet enlèvement dont les médias du monde entier ont largement fait et continuent de faire échos ? Quelles enseignements à tirer pour les politiques, les décideurs à qui ce rapt pourrait être un message très fort de défiance envoyé à leur égard?
Voilà la problématique  que nous tenterons, dans les lignes qui suivent, d’examiner et d’analyser  au cours de notre réflexion et à partir de laquelle nous allons développer un argumentaire qui répondrait à tous ces questionnements.
En effet,  l’analyse de cette question terroriste d’actualité sous l’angle du genre exige qu’on aille au-delà des effets de mode d’autant plus que le genre aussi bien le terrorisme est un phénomène qui pénètre le cœur de notre existence, de notre vécu quotidien. Ainsi, l’on se demandera c’est quoi le genre ?
Le concept de genre ne renvoie pas à une seule définition. Ce qui  implique qu’il ya plusieurs tentatives de définition que renferme le concept.  Ainsi, pour la Convention européenne sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique, «  Le genre est un terme qui désigne les deux sexes, masculin et féminin, explique qu’il existe des rôles, des comportements, des activités et des attributs socialement construits, considérés comme étant appropriés pour les femmes et pour les hommes par une société donnée ».
 Si cette définition du Conseil européen met en exergue les rôles  et comportements construits par la société, l’historienne américaine Jane Scott, dans un article publié en 1986 ( Gender a Useful category of social analysis), propose une définition du genre mettant l’accent sur la dimension politique : «  Le genre est un élément constitutif des rapports sociaux, fondé sur les différences perçues entre les sexes, et le genre ; est une façon première de signifier des rapports de pouvoir ».
En parlant de ces  223 jeunes lycéennes dont on a enlevé de leur école, c’est une situation vraiment lamentable et  inacceptable. Nous assistons à une véritable privation  de ces filles de leur droit fondamental à l’éducation, d’aller à l’école, bref de réussir. Et cette situation ne reste  pas sans nous rappeler les actes inhumains et barbares  orchestrés par les talibans en 2001 en Afghanistan, lesquels actes consistaient à couper les mains des petites filles et qui interdisaient à celles-ci d’aller à l’école. Une discrimination sexiste injustement infligée à des personnes innocentes.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’instrumentalisation de la religion musulmane par ces groupes terroristes va de mal en pis. L’enlèvement de ces filles montre une nouvelle fois toute la capacité de nuisance de Boko Haram et de ses intentions de se lancer dans une guerre confessionnelle planétaire aux issues incertaines et fâcheuses. Selon l’Association Chrétienne du Nigéria, 90 % des jeunes filles enlevées étaient des chrétiennes.
Il apparaît donc de façon claire que Boko Haram veut installer un  nouveau Khalifat radical dans la sous-région Ouest africaine où les femmes seront traitées comme des êtres inférieurs, des biens possédés et qui seront régies par une loi dont eux seuls connaissent les tenants et les aboutissants.
Les violetions des droits de ces filles ne font aucun doute d’autant plus certaines informations parvenues à leurs parents font état qu’elles sont violées par leurs ravisseurs non sans parler de la brutalité et de la terreur avec lesquelles , le chef de la secte, Abubacar Shekau, chef de la secte islamiste Bokoharam a affirmé les avoir converti à islam et du coup, contraintes de porter des tchadors ou voiles intégraux.
Ainsi, l’extrémisme et le terrorisme religieux sont des atteintes à la dignité et à la valeur de la personne humaine et doivent être combattues. Le préambule de la charte des Nations-Unies mentionne expressément l’égalité de droits des hommes et des femmes. Quant à la conférence mondiale sur  les droits de l’homme, elle a solennellement réaffirmé  que « Les droits fondamentaux des femmes et des filles faisaient, intégralement et indissociablement partie des droits universels de la personne ». Il est donc essentiel pour la promotion de la femme que les femmes et les fillettes jouissent pleinement et sur un pied d’égalité de l’ensemble des droits fondamentaux  et des libertés premières. Parmi ces libertés premières, il y a sans doute l’éducation. Ce qui n’est malheureusement pas le cas avec ces filles enlevées et empêchées d’aller donc à l’école.
De son côté,  la déclaration des droits de l’enfant et la convention relative de l’enfant en son article 11 garantit le droit des enfants et consacre le principe selon lequel « Toute discrimination fondée sur le sexe est inacceptable ».
Le Nigéria, pays le plus peuplé de l’Afrique avec une population de 158 millions d’habitants, les femmes, selon  OFH, une ONG locale nigériane, font face à de nombreux facteurs religieux, sociaux et culturels qui les placent dans une position de subordination vis-à-vis des hommes. En guise d’exemple, l’ONG donne le taux scolarisation des hommes (61%) qui est nettement supérieur à celui des femmes (39%). Et pourtant,  Friends of Family, cette autre ONG évoluant dans le pays avait très attiré souligné que «  La promotion des droits de la femme est essentielle pour atteindre un développement durable ». Un avis qui s’inscrit en droite ligne avec l’approche et développement qui, non seulement vise l’autonomisation des femmes mais aussi le partage équitable des ressources et  des responsabilités entre les hommes et les femmes. Partant de ce principe, l’approche genre repose sur l’analyse et la remise en question des processus qui différencient et hiérarchisent  les individus en fonction de leurs sexes.
Par ailleurs, ce Kidnapping est  s’avère un acte bien planifié, préparé et ciblé par les terroristes. Il fait partie des stratégies  de communication employées visant à modifier les rapports de force et à envoyer un message fort à l’endroit des puissances occidentales résolument engagées dans une guerre sans merci contre le terrorisme. C’est d’ailleurs ce qu’a compris le professeur d’études islamiques contemporaines à l’Université d’oxford (Royaume-Uni) qui, après avoir condamné cet enlèvement dont l’objectif est d’atteindre des effets visibilité parle d’un acte visant à provoquer une indignation et psychose à grande échelle au sein l’opinion publique occidentale. C’est d’ailleurs ce qui a fait que les personnalités influentes , les mouvement féministes et  autres  stars de l’occident n’ont pas tardé à réagir  à ce rapt tout en se servant de leur notoriété pour apporter un soutien aux petites filles et tenter également d’influer  en vue de favoriser leur libération immédiate d’où les fameux slogans suivis de marches « Bring back our girls, bring back our sister » (Libérerz nos filles, libérez nos sœurs).
A la lumière de tout ce qui précède, on peut dire qu’il existe bel et bien des liens entre le genre et cet enlèvement même si ces rapports s’avèrent complexes. Enfin, il convient de souligner que derrière ce rapt, s’y cachent de nombreux enjeux  et stratégies de visibilité, de captation ainsi que des rapports de forces en jeux entre les belligérants.  Une chose est certaine : le terrorisme est un réseau transnational, il faut des solutions internationales pour vaincre ce mal planétaire grandissant à une vitesse stupéfiante. Pour cela, le Nigéria doit privilégier la coopération internationale et l’échange de renseignements pour espérer vaincre Boko Haram sur son territoire.

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