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novembre 1989-9 novembre 2014 : il y a 25 ans jour pour jour que tombait
le mur de Berlin. Ainsi, commençaient la
réunification et la reconstruction fulgurante de l’Allemagne.
Cela en dépit des séquelles laissées par ce mur injustement érigé en 1961. Dans
l’histoire de l’Allemagne, le 9 novembre 1989 est une date symbolique et marque
un grand tournant dans l’histoire de l’humanité et des relations
internationales contemporaines.
A l’occasion de la
célébration du 25ème anniversaire de la
chute du mur de Berlin, la Fondation Konrad Adenauer, dans le cadre de ses
traditionnels « Ciné-clubs »
organisés le dernier jeudi de chaque mois, a convié hier ses boursiers, anciens
boursiers et autres personnes amies de la Fondation pour revisiter ce pan
important de l’histoire de l’Allemagne. Cela par le biais d’un film intitulé
« Ode à la liberté », lequel film retrace, à travers des images
d’archives essentiellement, le contexte de l’érection de ce mur de la honte
ainsi que les multiples actions menées à
l’intérieur de l’Allemagne et qui ont conduit à son effritement en 1989.
Dans le film, il est
démontré par des images parlantes que la démolition de ce mur est intervenue
après moult et « gigantesques manifestations » conduites par le
peuple allemand et qui est soutenu à l’extérieur par certaines figures
libérales à l’occurrence John Kennedy, ancien président des Etats-Unis. Ce qui,
sans doute, signifie que le peuple allemand a su prendre en main son destin
pour finalement arracher de haute lutte sa liberté longtemps bafouée.
Dans les interventions
des uns et des autres, la bravoure, le patriotisme et, surtout, la volonté du
peuple allemand à tourner rapidement cette page sombre de l’histoire de ce pays
et de s’occuper d’autre chose, ont été soulignés et salués. Pour certains, ce dynamisme économique
interne impulsé par l’Allemagne lequel
dynamisme, moins de 25 ans après la chute du mur, a fait de l’Allemagne la première économie de l’Europe, est un
modèle à suivre pour les peuples qui aspirent à la liberté mais aussi au
développement.
Par ailleurs, certains
intervenants n’ont pas manqué de fustiger et inviter à mettre fin à ce qu’ils
appellent « murs » imaginaires ou non et qui existent un peu partout
à travers le monde. Ces « murs » auxquels ils font allusion sont
entre autres les frontières géographiques érrigées par le colon entre les
Etats, le mur entre les Etats-Unis et le Mexique, certaines barrières
sociologiques et traditionnelles
nuisibles etc.
En fin pour terminer,
quelques participants en s’inspirant du soulèvement populaire du Peuple
burkinabè et du rôle éminemment citoyen qu’a joué le peuple allemand en 1989,
ont estimé que seuls les peuples restent maitres de leur destin. Ainsi, les
citoyens sont invités à plus d’engagement et de vigilance et d’exigence
vis-à-vis de leurs dirigeants qu’il ne faudra pas hésiter de rappeler à
l’ordre en cas de dérapages ou de
violation du contrat social qui leur lie.
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