mardi 9 décembre 2014

L’Allemagne hors les murs

9 novembre 1989-9 novembre 2014 : il y a 25 ans jour pour jour que tombait le mur de Berlin. Ainsi,  commençaient la réunification  et  la reconstruction fulgurante de l’Allemagne. Cela en dépit des séquelles laissées par ce mur injustement érigé en 1961. Dans l’histoire de l’Allemagne, le 9 novembre 1989 est une date symbolique et marque un grand tournant dans l’histoire de l’humanité et des relations internationales contemporaines.
A l’occasion de la célébration du 25ème anniversaire de  la chute du mur de Berlin, la Fondation Konrad Adenauer, dans le cadre de ses traditionnels  « Ciné-clubs » organisés le dernier jeudi de chaque mois, a convié hier ses boursiers, anciens boursiers et autres personnes amies de la Fondation pour revisiter ce pan important de l’histoire de l’Allemagne. Cela par le biais d’un film intitulé « Ode à la liberté », lequel film retrace, à travers des images d’archives essentiellement, le contexte de l’érection de ce mur de la honte ainsi que les multiples actions menées  à l’intérieur de l’Allemagne et qui ont conduit à son effritement en 1989.
Dans le film, il est démontré par des images parlantes que la démolition de ce mur est intervenue après moult et « gigantesques manifestations » conduites par le peuple allemand et qui est soutenu à l’extérieur par certaines figures libérales à l’occurrence John Kennedy, ancien président des Etats-Unis. Ce qui, sans doute, signifie que le peuple allemand a su prendre en main son destin pour finalement arracher de haute lutte sa liberté longtemps bafouée.
Dans les interventions des uns et des autres, la bravoure, le patriotisme et, surtout, la volonté du peuple allemand à tourner rapidement cette page sombre de l’histoire de ce pays et de s’occuper d’autre chose, ont été soulignés et salués.  Pour certains, ce dynamisme économique interne  impulsé par l’Allemagne lequel dynamisme, moins de 25 ans après la chute du mur,  a fait de l’Allemagne  la première économie de l’Europe, est un modèle à suivre pour les peuples qui aspirent à la liberté mais aussi au développement.
Par ailleurs, certains intervenants n’ont pas manqué de fustiger et inviter à mettre fin à ce qu’ils appellent « murs » imaginaires ou non et qui existent un peu partout à travers le monde. Ces « murs » auxquels ils font allusion sont entre autres les frontières géographiques érrigées par le colon entre les Etats, le mur entre les Etats-Unis et le Mexique, certaines barrières sociologiques et traditionnelles  nuisibles etc.

En fin pour terminer, quelques participants en s’inspirant du soulèvement populaire du Peuple burkinabè et du rôle éminemment citoyen qu’a joué le peuple allemand en 1989, ont estimé que seuls les peuples restent maitres de leur destin. Ainsi, les citoyens sont invités à plus d’engagement et de vigilance et d’exigence vis-à-vis de leurs dirigeants qu’il ne faudra pas hésiter de rappeler à l’ordre  en cas de dérapages ou de violation du contrat social qui leur lie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Partager