C'est dans la salle de la Case Foyer du Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) quasiment remplie d'étudiants, d'enseignants, de grandes personnalités et bien d'autres invités venus de divers horizons que l'ancien Directeur du CESTI, M.Birahim Moussa GUEYE s'est levé pour faire un témoignage plein d'émotion et de parenthèses anecdotiques à l'endroit de la personne de feu Babacar SINE.
Initialement annoncé en l'honneur de M.Thierno DIOP, c'est finalement M.GUEYE, actuel professeur d'Histoire des relations internationales au CESTI qui, dans son boubou traditionnel africain et un français césarien a tenu en haleine l'auditoire pendant une dizaine de minutes environ tout en revenant sur les pans de certains moments forts auxquels il a connu et côtoyé Babacar SINE.
Dans son introduction, M.GUEYE a tout d'abord tenu à indiquer que cet homme était quelqu'un à plusieurs facettes. En parlant de la facette politique de celui qu'on appelait jadis le "Théoricien du compromis", l'ancien directeur du CESTI a rappelé l'engagement et les convictions politiques de B.SINE à l'égard du parti socialiste. Selon M.GUEYE, c'était une option que B.SINE avait faite. Laquelle option avait été assumée par ce dernier, a estimé M.Birahim.
S'agissant de certaines réalisations faites par B.SINE au moment qu'il avait les commandes du CESTI, seulement dans six nationalités africaines que le concours du CESTI était organisé avant son arrivée et les reformes qu'il avait impulsées. C'est avec lui, que le partenariat panafricain a été elargi avec les autres pays dans le cadre de la formation des journalistes, renseigne M. Guèye Ce témoignage décrit Babacar SINE comme l'un des directeurs du CESTI ayant beaucoup investi pour faire de cette école une école panafricaine.
Ainsi, "Si nous( M. GUEYE et B.SINE) ne faisons pas de cette école une école africaine, on aura failli a notre mission", rappelle M.GUEYE en raportant les propos de l'ancien Directeur du CESTI B.SINE. C'est ainsi que ces deux hommes se sont battus en prenant l'initiative de se rendre dans pas mal de pays africains tels que: le Gabon, les Iles Comores, le Cap Vert, le Burundi etc.
"Le rayonnement du CESTI doit à Babacar SINE", a laissé entendre M. Guèye Selon ce dernier, si on devait faire un témoignage sur B.SINE, on pourrait le faire tout une journée sans en avoir terminer. C'est pourquoi, il dit avoir retenu beaucoup de choses de cet homme d'une intégrité particulièrement remarquable dont entre autres: la tolérance, la rigueur, la profondeur de vue, la simplicité mais surtout un homme qui n'était pas attaché du tout à l'argent. En parlant de la simplicité, M.GUEYE enseigne: "La simplicité vaut mieux que tout". Avant de clore son intervention, M.Birahim a aussi saisi cette occasion pour non seulement déplorer la baisse drastique du niveau de certains journalistes qui "écrivent du n’importe quoi" selon ses termes, en faisant allusion au contenu d'un journal qu'il a lu à la veille de cette journée, à en croire ses propos.
Ensuite, il a interpellé les étudiants sur la nécessité et le caractère impératif pour eux d'avoir une culture générale, la tolérance et la rigueur.
"S'il faut un parrain à cette école(CESTI), il doit être Babacar SINE", a conclu M.GUEYE avec un ton vigoureux suivi d'un applaudissement ayant retenti dans toute la salle.
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