Kouel
Balande fait partie des 108 villages composants la Communauté rurale de Mbane.
Dans cette localité, plusieurs activités y sont pratiquées par les populations.
Pour la plupart, chacune des ethnies est
spécialisée dans une activité bien précise. Outre les traditionnels conflits
entre éleveurs et agriculteurs, la question de la gestion de la terre ne reste
pas sans opposer ces deux groupes.
Daouda SOW,
quinquagénaire, est un éleveur peul. L’élevage est l’unique activité qu’il a
connue et pratiquée depuis sa tendre enfance. Il affirme l’avoir héritée de ses parents et grands parents qui sont tous
des éleveurs de par la lignée. Selon cet éleveur, l’espace de terres réservé
aux éleveurs, devant être occupé par le bétail est relativement restreint que
les espaces de terres réservés à l’agriculture pratiquée pour l’essentiel par
des Wolof autochtones.
Et pourtant, cet
argument brandi par les agriculteurs est en déphasage avec le Plan d’Occupation
et d’Affectation des Sols(POAS).Ce plan a été élaboré par la communauté rurale
de Mbane et est divisé en trois zones : les zones réservés à l’élevage,
les zones réservés à l’agriculture et les zones tampon. Aujourd’hui, la
principale difficulté est la matérialisation de ce plan agro-pastoral. Le plus
souvent, il arrive que les éleveurs ou les agriculteurs contestent la position
des poteaux fixés par la Communauté rurale et devant indiquer l’espace que doit
occuper chaque entité.
Avec toutes les
difficultés que la communauté rurale a à matérialiser ce programme, des
tiraillements entre éleveurs et agriculteurs sont fréquemment notés dans ce
village de Kouel Balandé. C’est pourquoi, il a été mis dans chaque zone de
gestion, des comités de gestion de conflits. Et généralement, quand les
malentendus éclatent, c’est aux notables du village qu’on fait appel pour
tenter de trouver une solution à l’amiable. C’est quand ces les tentatives de
ces derniers échouent, c’est en ce moment que le contentieux va être remonté
bien évidemment à la justice.
Autre problème
auquel, il convient de mentionner, c’est la question de l’accès à l’eau. Etant
une denrée rare et indispensable à la vie, il tout a fait normal que l’eau
fasse l’objet d’un désaccord entre éleveurs et agriculteurs. Le lac de Guiers
est à la fois utilisé par venu abreuver son bétail, un agriculteur avec sa
pompe pour arroser son champ et un pêcheur à coté de sa pirogue autour du même
lac. Raison pour laquelle, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve
Sénégal promet de prendre ce problème à bras-le-corps.
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