mercredi 19 mars 2014

L'EXPERIENCE D'UN HOMME A DOUBLE CASQUETTE



Le journaliste américain, Nicholas Kralev soutient que la bonne gouvernance n’est pas difficile à concevoir mais à appliquer. De passage à Dakar sur invitation de l’Ambassade de son pays au Sénégal, le Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI) a invité, dans ses locaux, cet expert américain en diplomatie et en montage des affaires pour partager avec ses étudiants son expérience.
Accompagné de Mme Kristine Marsh, attaché de presse auprès de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal, ce journaliste a axé sa conversation autour  de la politique extérieure des Etats-Unis, la bonne gouvernance et sa carrière professionnelle qu’il a entamé Bulgarie. C’est pourquoi  le journalisme le journalisme selon lui, consiste à raconter une histoire. « Informer, éduquer et divertir », rappelle M. Kralev, les trois fonctions principales d’un journaliste.
S’agissant de la bonne gouvernance, celle-ci consiste pour les gouvernants, à offrir les services sociaux de base à leurs populations et le respecter leur droits. La bonne gouvernance implique-t-elle  la démocratie ? Pas forcément pour le conférencier qui cite en exemple le Singapour.  Un pays qui, sur le plan politique est géré depuis 1963 par un système de parti unique. Cependant, son économie est s’avère  assez dynamique avec une forte croissance.  Cependant, « La bonne gouvernance et la démocratie vont ensemble » à l’en croire.
Et si, à un moment donné de l’histoire des USA, certains pays ont  eu l’impression que l’Administration Bush imposer la bonne gouvernance au monde entier, pour l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Condolizaric, il ne s’agissait pas d’une imposition mais plutôt d’une démarche de persuasion. 
En ce qui concerne la diplomatie extérieure américaine, la mission des services extérieure des Etats-Unis consiste à assurer la sécurité et la prospérité du peuple américain. Cela, depuis les attentats du 11 septembre 2001 Ainsi, avec l’avènement des réseaux sociaux dans ce monde du 21 siècles caractérisés par une interconnexion, les Américains restent particulièrement pour leur sécurité. « Partout, des conflits contre les USA, peuvent éclater », a-t-il martelé.
Et pour les Américains, si certaines personnes rejoignent des organisations djihadistes, c’est pour des raisons essentiellement économiques. C’est pourquoi, le gouvernement américain plaide en faveur de la bonne gouvernance en Afrique et appuie les gouvernements des pays africains dans la réalisation de ses projets sociaux notamment la construction des écoles, d’hôpitaux, lutte contre le VIH etc.

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