Le journaliste
américain, Nicholas Kralev soutient que la bonne gouvernance n’est pas
difficile à concevoir mais à appliquer. De passage à Dakar sur invitation de
l’Ambassade de son pays au Sénégal, le Centre d’Etudes des Sciences et
Techniques de l’Information (CESTI) a invité, dans ses locaux, cet expert
américain en diplomatie et en montage des affaires pour partager avec ses
étudiants son expérience.
Accompagné de Mme Kristine Marsh, attaché de presse
auprès de l’Ambassade des Etats-Unis au Sénégal, ce journaliste a axé sa
conversation autour de la politique
extérieure des Etats-Unis, la bonne gouvernance et sa carrière professionnelle
qu’il a entamé Bulgarie. C’est pourquoi le journalisme le journalisme
selon lui, consiste à raconter une histoire. « Informer, éduquer et
divertir », rappelle M. Kralev, les trois fonctions principales
d’un journaliste.
S’agissant de la
bonne gouvernance, celle-ci consiste pour les gouvernants, à offrir les
services sociaux de base à leurs populations et le respecter leur droits. La
bonne gouvernance implique-t-elle la
démocratie ? Pas forcément pour le conférencier qui cite en exemple le
Singapour. Un pays qui, sur le plan
politique est géré depuis 1963 par un système de parti unique. Cependant, son
économie est s’avère assez dynamique
avec une forte croissance. Cependant, « La
bonne gouvernance et la démocratie vont ensemble » à l’en croire.
Et si, à un moment
donné de l’histoire des USA, certains pays ont
eu l’impression que l’Administration Bush imposer la bonne gouvernance
au monde entier, pour l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Condolizaric, il
ne s’agissait pas d’une imposition mais plutôt d’une démarche de
persuasion.
En ce qui concerne la
diplomatie extérieure américaine, la mission des services extérieure des
Etats-Unis consiste à assurer la sécurité et la prospérité du peuple américain.
Cela, depuis les attentats du 11 septembre 2001 Ainsi, avec l’avènement des
réseaux sociaux dans ce monde du 21 siècles caractérisés par une
interconnexion, les Américains restent particulièrement pour leur sécurité.
« Partout, des conflits contre les USA, peuvent éclater »,
a-t-il martelé.
Et pour les
Américains, si certaines personnes rejoignent des organisations djihadistes,
c’est pour des raisons essentiellement économiques. C’est pourquoi, le
gouvernement américain plaide en faveur de la bonne gouvernance en Afrique et
appuie les gouvernements des pays africains dans la réalisation de ses projets
sociaux notamment la construction des écoles, d’hôpitaux, lutte contre le VIH
etc.
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