vendredi 28 juin 2013

Discours du président A.Condé sur la situation politique du pays

Le chef de l’Etat, Alpha Condé, a prononcé ce vendredi 28 juin 2013 un discours relatif à la situation politique nationale. Cette adresse à la nation du chef de l'Etat fait suite à sa rencontre avec le médiateur onusien sur la Guinée, Said Djinnit, représentant de Banki-moon en Afrique de l'Ouest et les deux autres médiateurs nationaux.
 Voici l'intégralité de son speech, dont le site "guineenews" en a obtenu copie.

"J'ai reçu ce jour le Facilitateur international, Monsieur Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, accompagné de Messieurs Aboubacar SOMPARE et Salifou SYLLA, tous deux facilitateurs nationaux.

Ils m’ont rendu compte de l’avancement des travaux du dialogue. Je tiens à leur rendre hommage pour leur implication dans cette mission essentielle à la bonne organisation des élections législatives.
Je note avec satisfaction les avancées dont ils m’ont fait état, à la suite de nombreuses réunions de travail qui se sont tenues à Conakry du 3 au 9 juin, dont les débats ont été conduits par le Premier Ministre Said FOFANA et le Ministre d’Etat François FALL, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger. Au cours de ces réunions, dans un climat de compréhension et dans un esprit d’ouverture qui font honneur à notre pays, chacun a pu s’exprimer, faire valoir son point de vue et formuler des propositions.
Les résultats obtenus sont appréciables et concernent aussi bien les mesures de transparence et de contrôle des opérations électorales, garanties par le fort engagement des partenaires et Institutions internationales, que le vote des Guinéens de l’Etranger et le fonctionnement de la CENI, organe indépendant chargé de l’organisation des élections dans notre pays. La mise en œuvre concrète de toutes ces mesures est déjà en cours. Certaines questions pratiques restent encore en discussion, mais j’ai confiance dans la raison et la modération de tous.
J’encourage toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour la finalisation d’un cadre qui permettra dans les délais réalistes la tenue d’élections libres, transparentes et ouvertes à tous.
Je saisis cette occasion pour exprimer de nouveau ma profonde préoccupation à la suite d’incidents violents et récurrents lors des manifestations publiques, notamment les derniers qui ont eu lieu dans le quartier de Dixinn et qui se sont soldés par des dommages importants.
Je réaffirme ma détermination à ce que l’enquête diligentée fasse connaitre au plus vite ses conclusions. La justice se prononcera et les décisions qui s’imposent seront prises en conséquence. L’impunité n’est pas compatible avec l’Etat de droit. Dans l’immédiat, j’ai demandé au Gouvernement, en liaison avec les parties concernées, de prendre les dispositions indispensables pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, et de mettre un accent sur celle des responsables des partis politiques. 
Je suis le garant de la paix sociale et de la concorde dans notre pays, sans distinction d’origine, de classe sociale ou de lieus d’habitation. Je suis pleinement engagé à la préservation d’un climat apaisé, dont tous les citoyens et citoyennes ont besoin dans la vie de tous les jours. Ce climat apaisé est indispensable également pour accueillir les investissements directs étrangers, sans lesquels le développement durable et équitable auquel nous aspirons tous sera compromis.
Je demande aux Guinéennes et Guinéens, notamment les responsables politiques, les leaders de la société civile, les jeunes et les femmes, de construire ensemble une Guinée en paix, une Guinée de liberté et tournée vers le développement social économique."

vendredi 14 juin 2013

Les présidents des Assemblées nationales sénégalaise et ivoirienne paraphent un protocole-cadre de coopération

De gauche à droite,
Moustapha Niasse et Guillaume Kibafori Soro
Le président de l'Assemblée nationale sénégalaise, Moustapha Niasse et son homologue ivoirien, Guillaume Kigbafori Soro en séjour de travail dans la capitale sénégalaise ont signé, hier jeudi, un protocole-cadre de coopération entre  les deux institutions parlementaires qu'ils dirigent.

Cet accord prévoit la mise en oeuvre d'une coopération interparlementaire, d'un forum de discussion parlementaire, d'échanges et de l'organisation de formation entre les deux instances. Au terme des cinq jours de visite de Guillaume kigbafori Soro au Sénégal, les deux institutions parlementaires ont organisé un séminaire sur la circulation des armes légères.
Par ailleurs, Moustapha Niasse et  Guillaume Soro ont émis le souhait de voir évoluer la situation sécuritaire au Mali. Dans le même sillage, les deux hommes exhortent les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest d'accompagner le Mali afin que l'élection présidentielle annoncée au mois de juillet puisse avoir lieu dans des conditions apaisés.
Dans la journée d'hier, le chef du parlement ivoirien a été reçu respectivement en audience par le président de la République, Macky Sall et son Premeir ministre Abdoul Mbaye dans le cadre d'une visite de courtoisie. Dans son périple de Dakar, Guillaume soro a également visité le mercredi la cathédrale du souvenir africain de Dakar avant de prendre la route de Gorée, ancienne maison des esclaves.

mercredi 12 juin 2013

BBC: Une visite historique pour la promo de l'"Humilité"

Siège du Bureau du service
francophonede la BBC Afrique, sis à Dakar.
Les étudiants de la 43ème promotion du Cesti se sentent ragaillardis après leur visite effectuée ce vendredi 7 juin dans les locaux du Bureu du sevice francophone de la British Broadcasting Corporation, basé à Dakar. 
Cette visite à la BBC des futurs professionnels du micro marque un moment important dans leur carrière d'étudiants journalistes en formation. Après avoir longtemps connu cette radio à vocation internationale, seulement à travers les fascinantes voix de ses journalistes, les jeunes étudiants découvrent enfin les installations et les visages de certaines voix qui font le tour du monde tous les jours.
C'est aux environs de onze heures que l'équipe débarque sur les locaux de la radio situés au premier dans un immeuble de la Bicis. Aussitôt franchis le seuil de la radio, le premier groupe d'étudiants ayant pris l'ascenseur rencontre à la porte le journaliste guinéen, Amadou DIALLO. Celui-ci, d'un ton vigoureux, indique aux étudiants la voie à suivre pour rejoindre ses confrères respectivement assis dans le studio de transmission et la salle de rédaction.
De là, les visiteurs rencontrent un responsable de la radio visiblement pressé au près de qui, ils ont décliné très rapidement l'objet de leur présence ce jour dans leurs locaux. A son tour, ce dernier les met en contact avec un journaliste, ancien du Cesti du nom de Samba Dialimpa BADJI à qui il a été instruit de guider les étudiants et de répondre à leur curiosité. Ceci étant, la visite guidée commence par le studio de présentation dans lequel se trouvaient brancher des micros sur lesquels étaient estampillés le label de la radio à savoir "BBC) en gros caractère.
Après le studio, les étudiants sont conduits à la cabine technique où ils ont observé avec beaucoup d'intérêt le bulletin d'information présenté par l'incontournable radiophonique voix de Ata Ahli Ahebla, à travers la belle vitrée. Cette présentation de ce journaliste togolais à la quelle était scotchés les étudiants, a une fois de plus, revigorer la passion des étudiants pour ce métier surtout pour ceux qui souhaiteront faire la radio.
Cette étape terminée, les étudiants se rendent à la salle de rédaction. Ici, il y 'avait quelques journalistes assis sur des chaises roulantes en face de leurs machines.
Parmi lesquels, on peut citer Placide Mohegana, le Belgo-rwandais et le togolais Ata Ahli Ahebla qui préparait le journal de midi en même temps répondait aux appels au téléphone. Ainsi, les questions commencent à pleuvoir. Dans ses réponses, l'ancien étudiant du Cesti du Cesti fait savoir à ses jeunes frères que la ligne éditoriale de la BBC est la priorité aux faits, rien qu'aux faits, pas de commentaires. En outre, il ajoute que cette maison, qu'ils ont eu l'occasion de visiter, est le siège du bureau du service francophone de la BBC, inauguré en juin 2010 avec un personnel composé d'une quinzaine de journalistes venus de divers pays francophones.
S'agissant des bureaux de la BBC en Afrique, elle en a une trentaine de services et de langues. Seulement, elle n'a que trois grands bureaux qui sont entre autres: le bureau d'Abuja (Nigeria) diffusé en Houassa, le bureau de la RDC où se trouve, selon notre interlocuteur, le plus grand nombre d'auditoire de la BBC et le bureau de Nairobi(Kenya) pour l'Afrique orientale diffusé en Swahili. Hormis ces grands bureaux, la BBC a des petits bureaux installés en Côte d'Ivoire, un service pour les pays des grands lacs diffusés en langue kinyarwanda et un autre bureau basé à Londres diffusé en anglais mais exclusivement pour l'Afrique.
 Par ailleurs, il a été expliqué aux étudiants que la maîtrise de l'anglais n'est pas une obligation pour être journaliste de la BBC. Cependant, il est préférable que celui-ci que ait un bon niveau en anglais pour la la transcription et la réécriture des dépêches ainsi que la compréhension avec les autres confrères des autres services anglais de la BBC.
Pour le financement des programmes de la BBC, il est public et provient du peuple britannique et non de l'Etat. Ceci, dit notre interlocuteur, pour garantir l'indépendance du médium. Le journaliste de la 39ème promotion du Cesti déplore le fait que malgré le service francophone de la BBC a son siège à Dakar, cette radio est peu suivie ici à Dakar sans pour autant avancer d'aucune raison pour expliquer cet état de fait. Le premier problème que va rencontrer un nouveau journaliste de la BBC, est certes le respect scrupuleux du timing. A cela, s'ajoute la responsabilité  individuelle et la rigueur.
Enfin, C'est par la prise des photos sur des décors comme "BBC" et "Vivre l'Actualité" que cette visite a pris fin dans une ambiance qui laisse les étudiants dans un enthousiasme et optimisme total des étudiants.

RTS: La première année du Cesti y fait un tour complet

La  RTS
De la radio à la télé, la 43ème promotion du Cesti accompagnée de leur professeur de télévision, M.Papa Atou DIAW a sillonné ce vendredi les locaux et installations de la RTS, histoire pour les futurs journalistes de s’imprégner du mode de fonctionnement des ces médias de service publics.
C'est la salle de rédaction de la radio qui a été la première étape de cette visite guidée. Ici, les  étudiants ont été accueillis par leur professeur de radio, M. Michel DIOUF qui leur a expliqué comment lui et ses confrères y travaillent. Dans ses explications, M.DIOUF a affirmé que la "La RTS n'est pas une radio d'Etat mais un service public". Selon lui, l'appellation média d'Etat est d'une autre époque qu'il juge révolue." Nous avons un devoir de service public", a-t-il précisé. "La RTS s'exprime dans toutes les langues", s'est félicité M.DIOUF.
Quant aux rapports entre la radio et la télévision, il affirme qu'il n'existe pas de cloison ces deux médias. Par ailleurs, ce professionnel sortant du Cesti déplore le non respect, par ses confrères, du timing des éditions de la RTS radio dû à des contraintes inavouées." L'idéal, c'est un journal de 30mn mais on ne peut pas maîtriser la durée d'un journal", regrette-t-il. De la salle de rédaction radio, les visiteurs rallient la salle de rédaction télé.  Comme celle de la radio, la leçon est quasiment la même, le red-chef de la télé revient principalement sur les dires de M.DIOUF. Après cette salle de rédaction,  les étudiants sont conduits  dans les deux luxueux bureaux des deux responsables de la télé et de la radio où ils ont accueillis avec courtoise. Il s'agit respectivement de Mme Seynabou DIOP, directrice de la radio et M.Pape Khalil TOURE(16ème promotion du Cesti), directeur de la radio. Partout, la leçon est la même: les jeunes étudiants journalistes sont invités à la rigueur, au professionnalisme, à la responsabilité et à l'humilité. Cette boite compte un personnel de 900 hommes y compris les plantons et jardiniers. A l'horizon 2015, la RTS envisage de numériser entièrement ses équipements.
Après les deux bureaux administratifs, les étudiants visitent les salles techniques, les studios de transmission et d'enregistrement ainsi que les salles de montage avant de terminer par les plateaux de présentation de la télé où, à tour de rôle, chaque étudiant a pris une photo de souvenir et, pour la première fois, a vu pour la majeur partie d'entre eux, le téléprompteur.
Enfin, tout le groupe épaulé par leur professeur mais aussi accompagnés des deux directeurs ont pris au dehors une photo de famille à l'entrée du bâtiment. C'est sur ce, qu'à pris fin cette visite à la RTS.

OBAMA attendu à Dakar: la sécurité, un enjeu de taille.

De gauche à droite, les Présidents Sall et Obama
Si l'arrivée prochaine du Président américain sur la terre africaine du Sénégal est un secret de polichinelle pour le commun des mortels, il n'en demeure pas moins pour autant qu'ils sont encore de nombreux Sénégalais à s'interroger sur les dessous d'une telle visite et les questions que vont aborder les deux chefs d'Etat. Sur cette éventuelle tournée africaine de Barack Obama qui a fait le tour du monde et dont Dakar sera la première étape, peu d'informations seulement ont filtré . La communication faite par présidence sénégalise comme le communiqué du Département d'Etat américain s'est contentée seulement d'une simple annonce.
Qu'à cela ne tienne, une chose reste certaine: hormis les questions économiques, la sécurité sera sans aucun doute au centre de cette visite d'Etat d'autant plus que l'actualité l'oblige et que les questions comme la lutte contre le terrorisme et l'intégrisme religieux sont entre autres des préoccupations du siècle en particulier pour les Etats-Unis qui ont en mémoire les terribles attentats du 11 novembre 2001 de "World Street Center" qui avaient endeuillé de nombreuses familles étas-uniennes .
De même qu'on ne peut pas concevoir le Sénégal sans sa "Teranga", il y va de même qu'on ne peut pas parler d'un Américain à la dimension de Barack OBAMA sans mentionner son attachement à la sécurit de son pays surtout. Ainsi, on pourrait tenter de dire que le Pentagone est pour un Américain ce que représente  la résidence "Khadim Rassoul" de Touba pour un "talibé" mouride.
Longtemps  présenté comme un modèle démocratique et de stabilité politique, le Sénégal est considéré par les puissances occidentales comme une zone géo-stratégique et politique et qui, naturellement, pourrait servir de base arrière dans la lutte contre le terrorisme au sahel et dans la sous région Ouest-africaine en général.
Dans une interview qu'il a récemment accordée à la radio France internationale(rfi) à l'occasion de la célébration des festivités du cinquantenaire de la création de l'Organisation de l'Unité Africaine devenue Union  africaine(OUA/UA), le Président Macky SALL a rappelé que les intentions du Mouvement pour l'Unicité et le Djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAHO) sont sans équivoque: la dénomination même de ce mouvement terroriste indique clairement que c'est toute l'Afrique de l'Ouest qui en est visée. En outre, le double attentat meurtrier survenu cette semaine à Agadez et à Arlit au Niger renforce l'hypothèse selon laquelle aucun pays de l'Afrique de l'Ouest n'est à l'abri.
 Dans ce même sillage, un rapport d'une étude réalisée en février 2013 par l'Institut d'Etudes et de Sécurité(ISS) publié dans le N° 12896 du quotidien national le "Soleil" révèle que le Sénégal est au cœur des interactions de l'espace cible saharo-sahélienne. " Le Sénégal est loin d'être un îlot de stabilité dans un océan d'instabilité qu'est le sahel", a martelé Dr. Bakary SAMB enseignant-chercheur au Centre d'Etudes des religions de l'Université Gaston Berger de Saint Louis.
Pas plus qu'au début du lancement de l'opération "Serval" lancée au Mali, le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Mankeur NDIAYE a laissé entendre dans une interview qu'il a accordée à la télévision nationale qu'il existe au Sénégal "des cellules dormantes". A travers ces propos, ce diplomate voulait mettre un accent sur la nécessité pour son pays de faire preuve de vigilance  face à la menace terroriste. 
Tous ces facteurs inclinent à penser que les présidents OBAMA et SALL ne vont pas, au cours de leurs échanges, l'aspect sécuritaire. D'ailleurs, il n'est pas à exclure que des accords militaires soient éventuellement  signés entre Washington et Dakar.
NB: ce papier n'est pas un actualité mais un effort d'analyse personnelle dont j'ai jugé nécessaire de faire sur la prochaine arrivée du Président Obama au Sénégal sous une forme  d'avant-papier tout en s'intéressant à l'angle sécuritaire. Je vous remercie pour la compréhension.

lundi 10 juin 2013

Politique - Le facilitateur onusien sur les conditions d'acceptation de l'opérateur Waymark par l'opposition.

Dans sa déclaration finale, à l'issue du dialogue politique, le facilitateur international a énuméré les points d'accord et ceux en suspens. Voici la communication de Saïd Djinnit, facilitateur onusien dans la crise guinéenne sur la question de l'opérateur technique sud africain Waymark et sur le fichier électoral. http://www.guineenews.org/detail_articlhttp://www.guineenews.org/detail_article.asp?num=2013610232e.asp?num=2013610232

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