samedi 31 mai 2014
Election en Egypte: Le Marechal Abdel Fatah Al-Sissi plébiscité
Après un marathon électoral de trois jours, le Maréchal Abel Fatah Al-Sissi est, comme tout le monde l'attendait, le nouvel homme fort du pays des Pharaons. Avec 96 % des suffrages exprimés, la victoire de l'auteur du coup de force contre Mohamed Morsi, ne souffre d'aucune possible contestation. Hamdeen Sabahi n'a pas fait le poids. Mais c'était connu. Naturellement, les partisans du maréchal-président ont envahi les rues du Caire et des autres principales villes égyptiennes, pour célébrer ce qu'ils appellent ‘’le plébiscite de leur candidat’’. Chantant et dansant, ils tenaient à exprimer la joie de cet ultime acte dans l'éviction des islamistes au pouvoir. Mais à y regarder de près, l'élection d'Abel Fatah Al-Sissi n'est pas une victoire. Au vu de ce qui était attendu de la révolution contre Hosni Moubarak, c'est même un retour à la case départ …
Y a-t-il une quelconque gloire dans la victoire du maréchal président ? Certainement que non ! Dans la mesure où il a vaincu sans péril. En effet, les résultats de l'élection présidentielle étaient d'autant plus prévisibles, que le candidat du pouvoir n'avait en face aucun challenger de taille. A coups de répressions atroces et massives, il avait éliminé tous les potentiels rivaux.
Les formations politiques affiliées aux islamistes ou revendiquant une doctrine laïque sont légalement interdites depuis le coup
d'Etat contre Mohamed Morsi. Cependant, Abdel Fatah Al-Sissi n'a pas atteint son objectif majeur qui était de réunir sous sa bannière, au moins les voix de 45 millions d'Egyptiens ! Avec un taux participation se situant autour de 47 % seulement, il ne peut espérer aller au-delà de 22 millions s'étant prononcés pour lui. Ses partisans devraient donc avoir le triomphe modeste.
Surtout que sur un autre volet, la victoire d'Al-Sissi n'en est véritablement pas une. Il s'agit du volet des droits humains et plus globalement, par rapport au rêve de liberté et de démocratie auxquelles bien d'Egyptiens s'attendaient, après avoir héroïquement combattu Hosni Moubarak. Trois ans après, force est d'admettre que l'Egypte a échoué dans sa révolution. Les jeunes en particulier avaient, en 2011, bravé tous les dangers pour que la classe politique de leur pays soit renouvelée. Ils en avaient marre du pouvoir kaki, auquel ils assimilaient leur manque de liberté et de perspectives économiques.
A l'époque, ils se disaient qu'avec l'armée et ses principes de fonctionnement rigoureux, la démocratie ne se frayerait jamais un chemin. Ils étaient convaincus que le chômage qui affectait notamment les jeunes était lié au fait que l'armée avait décidé de jouir de l'essentiel des richesses du pays. Et c'est pourquoi ils n'avaient pas hésité à «dégager » Moubarak et ses thuriféraires. Mais, l'armée n'avait pas dit son dernier mot. C'est ainsi que dès les premières difficultés du pouvoir civil qui a succédé, elle a bondi sur l'occasion pour se présenter en sauveur. Crédule, le peuple a laissé faire, ou même encouragé ce come-back manifestement mis en scène.
Pour se donner toutes les chances, le nouvel homme fort a compris qu'il fallait tout de suite annihiler toutes les voix discordantes et mettre hors d'état de nuire tous les empêcheurs de tourner en rond. C'est dans cette dynamique que quelques 1400 membres du parti islamiste des Frères musulmans sont tués suite à la chute de Mohamed Morsi. Tandis que 15.000 autres se faisaient arrêter dont une bonne partie condamnés à l'issue de jugements des plus expéditifs.
Autant de violations des droits humains dont les Egyptiens s'accommodent paradoxalement. Mais
par rapport à ce point précis, les Egyptiens ne sont pas les seuls dont le comportement et l'attitude auront été incompréhensibles. Les grands donneurs de leçons de par le monde ont, eux aussi, laissé faire. Y voyant l'occasion de se débarrasser d'un pouvoir islamiste qu'elles avaient particulièrement en aversion, les chancelleries à Washington, New York et Bruxelles ont fermé les yeux sur le coup d'Etat, les tueries et les peines capitales. Plus préoccupés par leurs intérêts économiques et géostratégiques, les
dirigeants occidentaux voient en Al-Sissi un moindre mal. Pour combien de temps encore ?
Par Guinée Conakry.info.
Le retour d'Abdoulaye fait trembler le régime de Macky
"Abdoulaye
Wade est une croisée d’un tigre
et d’un renard : Deux
animaux les plus redoutables de la jungle
pour cerner la personnalité et les actes de ce vieux briscard. Tigre pour sa combativité et renard pour sa ruse", selon l'analyste politique sénégalais, Yoro Dia.
Le coup médiatique et les déclarations fracassantes du
secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais, à l’occasion de son récent retour
à Dakar, laissent croire que cette arrivée est loin d’être le simple
retour d’un ancien président mais celui d’un
éternel opposant et chef de parti.
Un retour qui a sans
doute troublé le sommeil de l’actuel régime dont la plupart des membres sont
issus de son université. Ces derniers souffrent non seulement d’un manque
d’expérience mais aussi n’ont jamais été confrontés à un homme d’un tel charisme depuis leur prise du pouvoir. Toute chose qui justifie les
nombreuses déclarations maladroites
et cacophoniques de certains
membres du gouvernement à l’occasion de cette rentrée de Wade.
Et puis le contexte
actuel dans lequel intervient cette venue du pape du « Sopi » reste marqué par la hausse du chômage, le
faible taux du PIB et la forte demande sociale grandissante que Wade a su
exploité tout en se considérant comme l’homme providentiel de la situation
actuelle.
Au-delà de l’aspect
médiatique de cet événement, des véritables enjeux s’y trouvent : La
famille libérale a besoin d’un nouvel élan mobilisateur. Ainsi, les militants
du Pds attendent de Wade qu’il remette de l’ordre dans un parti mal en point en
vue de mieux se positionner sur le terrain politique à l’approche des élections
locales.
L’autre grand enjeu
reste bien évidemment l’affaire Karim Wade. Le père de ce dernier veut, devant
l’opinion publique, gagner le procès de Karim en mettant la pression sur un régime qui s’est
attaqué à son propre fils dont le jugement pour enrichissement illicite est
annoncé d’ici fin juin.
Et le moins que l’on
puisse dire, c’est qu’avec les rencontres qui ont récemment eu lieu entre l’ex-
porte parole de l’ancien président, sérigne
Mbacké Ndiaye et l’actuel chef
de l’Etat, Macky Sall, des négociations sécrètes sur le sort de Karim sont en
cours. Et ces tractations au plus haut sommet de l’Etat pourraient se
solder sur un éventuel non lieu dans
cette affaire.
Un scénario à ne pas exclure et qui ne serait pas une
première dans ce pays. D’autant plus que certaines voix de la mouvance
présidentielle parlent déjà d’une médiation
pénale.
Et on se souvient
encore du non lieu prononcé
dans l’affaire des chantiers de Thiès
qui avait conduit l’ancien premier ministre, Idrissa Seck en prison. Celui-ci était poursuivi pour
détournement de 40 milliards de
FCFA destinés à la cité des rails.
Ce qui est sûr,
Abdoulaye Wade, à travers ce retour, a réussi à faire passer son message.
Par ailleurs, cet
accueil populaire réservé à celui que les Sénégalais ont presque chassé le 25 mars 2012, est un signal fort à l’endroit du régime de Macky qui vient de boucler
ses deux ans au pouvoir et qui a très peu de réalisations à exhiber.
L'enlèvement des 223 lycéennes au Nigéria par Boko Haram: Visées communicationnelles d'un rapt fortement médiatisé
L’enlèvement
de près de 300 jeunes filles lycéennes au Nigéria le 14 mai
dernier à l’école de Chibok par
la secte islamiste Boko Haram laisse
présager un retour en force de certaines pratiques d’un islam du type radical
et discriminatoire auquel se
réclament ces ravisseurs. Un acte éminemment terroriste qui a suscité une
indignation internationale sans précédent et qui va donner une autre dimension
au terrorisme. Cet enlèvement n’est, sans doute pas, la première et plus grande
opération du genre jamais menée par Boko
Haram où par ses alliés (Al Qaida,
Aqmi , les Shebabs, le Mujao, Alnosra etc.) à travers le monde. Mais ce
rapt revêt une certaine particularité : cette fois-ci ce sont uniquement
des filles qui sont enlevées, de surcroit apprenantes.
Cette
particularité va-t-elle faire entrer de nouveaux acteurs(les mouvements
féministes et autres organismes) dans la lutte contre le terrorisme ? Dans
ce cas précis, quels rapports peut-on établir, dans un contexte africain
notamment nigérian, entre l’approche genre
et les conventions relatives aux droits des femmes ? Si oui,
comment cette corrélation et ces liens s’interpénètrent-ils ? Que signifie
être femme au Nigéria ? Que pourraient tirer les terroristes, en termes de
stratégies de communication et de visibilité, de cette sur médiatisation de cet
enlèvement dont les médias du monde entier ont largement fait et continuent de
faire échos ? Quelles enseignements à tirer pour les politiques, les
décideurs à qui ce rapt pourrait être un message très fort de défiance envoyé
à leur égard?
Voilà
la problématique que nous tenterons,
dans les lignes qui suivent, d’examiner et d’analyser au cours de notre réflexion et à partir de
laquelle nous allons développer un argumentaire qui répondrait à tous ces
questionnements.
En
effet, l’analyse de cette question
terroriste d’actualité sous l’angle du genre exige qu’on aille au-delà des
effets de mode d’autant plus que le genre aussi bien le terrorisme est un
phénomène qui pénètre le cœur de notre existence, de notre vécu quotidien.
Ainsi, l’on se demandera c’est quoi le genre ?
Le
concept de genre ne renvoie pas à une seule définition. Ce qui implique qu’il ya plusieurs tentatives de
définition que renferme le concept. Ainsi, pour la Convention européenne sur la
prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence
domestique, « Le genre est un terme qui désigne les deux sexes, masculin et féminin,
explique qu’il existe des rôles, des comportements, des activités et des
attributs socialement construits, considérés comme étant appropriés pour les
femmes et pour les hommes par une société donnée ».
Si cette définition du Conseil européen met en
exergue les rôles et comportements
construits par la société, l’historienne américaine Jane Scott, dans un article
publié en 1986 ( Gender a Useful category of social analysis), propose une
définition du genre mettant l’accent sur la dimension
politique : « Le genre est un élément constitutif des
rapports sociaux, fondé sur les différences perçues entre les sexes, et le
genre ; est une façon première de signifier des rapports de pouvoir ».
En
parlant de ces 223 jeunes lycéennes dont
on a enlevé de leur école, c’est une situation vraiment lamentable et inacceptable. Nous assistons à une véritable
privation de ces filles de leur droit fondamental
à l’éducation, d’aller à l’école, bref de réussir. Et cette situation ne reste pas sans nous rappeler les actes inhumains et
barbares orchestrés par les talibans en
2001 en Afghanistan, lesquels actes consistaient à couper les mains des petites
filles et qui interdisaient à celles-ci d’aller à l’école. Une discrimination
sexiste injustement infligée à des personnes innocentes.
Et
le moins que l’on puisse dire, c’est que l’instrumentalisation de la religion
musulmane par ces groupes terroristes va de mal en pis. L’enlèvement de ces
filles montre une nouvelle fois toute la capacité de nuisance de Boko Haram et
de ses intentions de se lancer dans une guerre confessionnelle planétaire aux
issues incertaines et fâcheuses. Selon l’Association Chrétienne du Nigéria,
90 % des jeunes filles enlevées étaient des chrétiennes.
Il
apparaît donc de façon claire que Boko Haram veut installer un nouveau Khalifat radical dans la sous-région
Ouest africaine où les femmes seront traitées comme des êtres inférieurs, des
biens possédés et qui seront régies par une loi dont eux seuls connaissent les
tenants et les aboutissants.
Les
violetions des droits de ces filles ne font aucun doute d’autant plus certaines
informations parvenues à leurs parents font état qu’elles sont violées par
leurs ravisseurs non sans parler de la brutalité et de la terreur avec
lesquelles , le chef de la secte, Abubacar Shekau, chef de la secte islamiste
Bokoharam a affirmé les avoir converti à islam et du coup, contraintes de
porter des tchadors ou voiles intégraux.
Ainsi,
l’extrémisme et le terrorisme religieux sont des atteintes à la dignité et à la
valeur de la personne humaine et doivent être combattues. Le préambule de la
charte des Nations-Unies mentionne expressément l’égalité de droits des hommes
et des femmes. Quant à la conférence mondiale sur les droits de l’homme, elle a solennellement
réaffirmé que « Les droits fondamentaux
des femmes et des filles faisaient, intégralement et indissociablement partie
des droits universels de la personne ». Il est donc essentiel pour
la promotion de la femme que les femmes et les fillettes jouissent pleinement
et sur un pied d’égalité de l’ensemble des droits fondamentaux et des libertés premières. Parmi ces libertés
premières, il y a sans doute l’éducation. Ce qui n’est malheureusement pas le
cas avec ces filles enlevées et empêchées d’aller donc à l’école.
De
son côté, la déclaration des droits de
l’enfant et la convention relative de l’enfant en son article 11 garantit le
droit des enfants et consacre le principe selon lequel « Toute
discrimination fondée sur le sexe est inacceptable ».
Le
Nigéria, pays le plus peuplé de l’Afrique avec une population de 158 millions
d’habitants, les femmes, selon OFH, une
ONG locale nigériane, font face à de nombreux facteurs religieux, sociaux et
culturels qui les placent dans une position de subordination vis-à-vis des
hommes. En guise d’exemple, l’ONG donne le taux scolarisation des hommes (61%)
qui est nettement supérieur à celui des femmes (39%). Et pourtant, Friends of Family, cette autre ONG évoluant
dans le pays avait très attiré souligné que « La promotion des droits de la
femme est essentielle pour atteindre un développement durable ».
Un avis qui s’inscrit en droite ligne avec l’approche et développement qui, non
seulement vise l’autonomisation des femmes mais aussi le partage équitable des
ressources et des responsabilités entre
les hommes et les femmes. Partant de ce principe, l’approche genre repose sur
l’analyse et la remise en question des processus qui différencient et
hiérarchisent les individus en fonction
de leurs sexes.
Par
ailleurs, ce Kidnapping est s’avère un acte
bien planifié, préparé et ciblé par les terroristes. Il fait partie des
stratégies de communication employées visant à modifier les rapports de
force et à envoyer un message fort à l’endroit des puissances occidentales
résolument engagées dans une guerre sans merci contre le terrorisme. C’est
d’ailleurs ce qu’a compris le professeur d’études islamiques contemporaines à
l’Université d’oxford (Royaume-Uni) qui, après avoir condamné cet enlèvement dont
l’objectif est d’atteindre des effets visibilité parle d’un acte visant à
provoquer une indignation et psychose à grande échelle au sein l’opinion
publique occidentale. C’est d’ailleurs ce qui a fait que les personnalités
influentes , les mouvement féministes et autres stars de l’occident n’ont pas tardé à
réagir à ce rapt tout en se servant de
leur notoriété pour apporter un soutien aux petites filles et tenter également
d’influer en vue de favoriser leur
libération immédiate d’où les fameux slogans suivis de marches « Bring back our girls, bring back our sister »
(Libérerz nos filles, libérez nos
sœurs).
A
la lumière de tout ce qui précède, on peut dire qu’il existe bel et bien des
liens entre le genre et cet enlèvement même si ces rapports s’avèrent
complexes. Enfin, il convient de souligner que derrière ce rapt, s’y cachent de
nombreux enjeux et stratégies de
visibilité, de captation ainsi que des rapports de forces en jeux entre les
belligérants. Une chose est
certaine : le terrorisme est un réseau transnational, il faut des
solutions internationales pour vaincre ce mal planétaire grandissant à une
vitesse stupéfiante. Pour cela, le Nigéria doit privilégier la coopération
internationale et l’échange de renseignements pour espérer vaincre Boko Haram
sur son territoire.
GUINEE BISSAU: UN PAYS Où TOUT EST A RECONTRUIRE
De nombreux défis attendent le nouveau président bissau guinéen. José Mario vaz, du Parti Africain pour l'Indépendance de Guinée et du Cap Vert (PAIGC), vainqueur des dernières élections générales tenues dans cette partie de l'Afrique de l'Ouest, a hérité d'une situation où où presque tout est prioritaire.
Après deux (2) de
transition, ces élections générales sont censées ramener la stabilité dans ce pays au passé tumultueux où les coups
d’Etat sont devenus un mal chronique.
Depuis l’accession de
ce pays à son indépendance en 1975, aucun président élu n’est allé au terme de
son mandat.
La lutte contre le trafic de drogue et
l’éradication de la corruption
demeurent un autre défi auquel doit faire face le nouvel élu.
La complicité de hauts responsables militaires et civils dans
la transaction internationale de la
drogue a fait de ce pays un véritable « narco-état ».
Autrement dit, la
plaque tournante du trafic de la drogue en Afrique de l’Ouest. Cela à cause de
la défaillance sécuritaire et la faiblesse des
institutions.La réforme de l’armée doit être l’un des chantiers phares
du président Bissau guinéen.
Au cours de cette
dernière, elle a toujours été évoquée mais peine à se traduire en actes.
Principale actrice de
libération du pays des mains du colon, l’armée Bissau guinéenne revendique une
certaine légitimité historique
dans la gestion de l’Etat.
Cela se justifie par l’irruption
fréquente des militaires dans le jeu politique.
A tous ces défis, s’ajoutent la relance de
l’économie. Le coup d’Etat de 2012 a été fatal
à l’économie nationale.
Un coup d’Etat qui a
occasionné le départ des principaux
partenaires financiers du pays suite aux sanctions imposées par l’Union
africaine et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Au plan international,
le nouveau président Bissau guinéen doit s’atteler à redorer l’image de son
pays pour mieux attirer les investisseurs.
Au terme de ces
élections, la Guinée Bissau doit retrouver sa place dans le concert des nations et
tourner définitivement le cycle des
violences et de l’instabilité.
vendredi 16 mai 2014
AUDIO: Projection à l'Ucad du film "Mamadou Dia Président"
Le département de l'animation culturelle et sportive de l'Université Cheikh Anta Diop a procédé, cette semaine, à la projection du film "Mamdou Dia Président" du cinéaste et réalisateur sénégalais, Ousmane William Mbaye, au terrain de basket du campus social. Dans ce documentaire, l'auteur, à travers des témoignages, retrace les évéments de la fameuse crise politique du 17 décemmbre 1962; laquelle crise avait brisé dix sept ans d'amitié entre le président Léopold Sédar Senghor et Mamadou, président du Conseil.
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