samedi 28 décembre 2013
jeudi 26 décembre 2013
Forage de Niassanté : Le sens d’une existence villageoise
Forage de Niassanté |
La poussière est évidente. L’endroit est peu recommandable aux visiteurs qui portent des souliers. Les arbres sont quasiment dépourvus de leurs feuilles. Les pistes sont longées d’herbe, donnant un joli paysage à contempler : C’est l’entrée village de Niassanté. Composé de 32 hameaux, cette localité est située à 20 kilomètres de la communauté rurale de Mbane. Il est 13 heures, le soleil au zénith. La clémence de la nature décroit. Sans être interceptés par des feuillages, les rayons solaires frappent à pleins fouets le village. Essentiellement composés d’éleveurs peulhs, les habitants dans leur quasi totalité se ruent vers le forage, territoire de prédilection de ces populations et de leurs bêtes.
Au fur et à mesure que l’on s’approche de ce grand lieu de convergence, l’ambiance devient de plus en plus vive et festive. A une vingtaine de mètres, on aperçoit des hangars servant de lieu d’habitations et de surveillance érigés çà et là aux alentours dudit forage. Traditionnellement vêtues, les femmes vous accueillent par des sourires mesurés ainsi qu’avec des regards hésitants. Derrière elles, des enfants en mouvement. A l’image de leurs pères, ils sont habillés à l’africaine. Alors que certains vieux sont en grands boubous, les enfants ont les têtes coiffées de turbans noirs avec des pantalons bouffants qui leurs arrivent jusqu’à la plante du pied. Des centaines de charrettes conduites pour l’essentiel par des ânes sur lesquelles sont montés des femmes et des enfants, parfois de moins de 10 ans, entourent le forage à la quête d’eau. Les bidons de 20 litres se comptent par centaines. A cela s’y ajoutent des chambres à air qui attendent d’être remplies d’eau dont les propriétaires, en queue, s’impatientent sous le soleil visiblement exténués.
Dans ces conditions, avoir une goutte d’eau demeure un véritable parcours de combattant. Il faudra faire montre de dynamisme et de prestesse. Entre 11h et 13 heures, c’est impressionnant le nombre de bêtes qui y viennent s’abreuver. Le meuglement des bœufs joint au bruit sans arrêt émis par le moteur du forage donnent un tapage sans précédent étrangement vécu par les visiteurs. Sous l’effet du vent, le mouvement des vaches dégage une poussière qui surplombe tout le monde. Sous le forage, des hommes tirent des raccords qu’ils font monter et descendre de façon permanente. Ici, les hommes aussi bien les bêtes, on patauge dans la boue teintée d’ordures et de saletés diverses.
En raison, du manque criard de point d’eau dans le village et les hameaux environnants, les populations marchent des kilomètres (4 à 9 kilomètres) avant de rallier ce lieu pour avoir une goutte d’eau pour leur bétail, d’après les témoignages de certaines personnes rencontrées sur les lieux . Toutefois, cette eau, légèrement salée, n’est pas très propre pour la consommation. Elle est principalement utilisée pour la vaisselle et l’abreuvage du bétail. L’association des usagers du forage de Niassanté lance un appel à l’endroit des autorités afin qu’elles leur viennent en aide en vue d’atténuer les difficultés liées à l’accès à l’eau, denrée indispensable à la vie.
jeudi 19 décembre 2013
Polémique entre les députés sur l'adoption du budget par le CNT
JEAN Marie Doré, Celou Dalein Diallo Lansana Kouyaté,Sidya, Mouctar Diallo. |
"Nous ne sommes pas élus pour examiner ce seul budget. Nous sommes élus pour cinq ans. Nous aurons certainement cinq budgets à examiner".
Telle est la réaction de Diawo Kanté, nouveau député allié à la Mouvance et aussi ancien ministre de l’élevage en 2008. Il réagit par rapport à l'adoption du projet de Budget 2014 par le Conseil national de la transition (CNT).
Dès l'entame, M. Diawo Kanté a levé l'équivoque. "La question n'a pas été débattue au sein de la mouvance. Par conséquent, j'interviens à titre personnel. Mais je pense qu'il ne faut pas raisonner en terme d'opposition, ni de mouvance. Nous devons dépassionner le débat, c'est une question nationale. Alors, le budget devait être déposé au mois d'Octobre dernier mais il n'a pas été déposé. Et s'il avait été déposé à l'époque, il va sans dire que c'est le CNT qui l'aurait examiné et adopté. Parce qu'à l'époque, nous étions en plein processus électoral. Je considère donc que ce budget fait partie de la période transitoire, et il est important d'en finir la transition pour partir sur de nouvelles bases. Et je pense également que nous sommes élus pour un temps déterminé. Nous sommes élus pour cinq ans. Donc, nous ne sommes pas élus pour examiner ce budget seulement. Nous aurons certainement cinq budgets à examiner. Dans le cadre de la transition, il est important de terminer par le CNT, qui fait office d'Assemblée. Je considère enfin que beaucoup de députés sont nouveaux, ils ne connaissent pas ce que c'est le budget. On ne devrait pas entrer directement par l'adoption de la Loi des finances, qui est une des tâches les plus importantes de l'Assemblée. Il vaut mieux continuer la transition par le CNT et que nous, on entre en pleine fonction.
samedi 7 décembre 2013
AUDIO: Responsabilité et participation des femmes à la bonne gouvernance
D
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onner un nouveau souffle aux collectivités locales en rendant
opérationnel le budget participatif demeure son vœu. La députée Haoua DIA THIAM
plaide en faveur d’une implication des
populations à la gestion des collectivités. En phase avec les principes de la
bonne gouvernance, l’ancienne présidente du Conseil Sénégalais des Femmes fait
de la lutte pour la défense de la cause des femmes son cheval de bataille. Dans
cet entretient, l’ancienne ministre chargée des Relations avec les Institutions
revient également sur l’historique de la naissance du COSEF ainsi que sur les
étapes cruciales du combat que les femmes de cette structure ont mené, avec
l’appui de leurs partenaires, jusqu’à l’obtention de l’adoption de la loi sur
la parité en 2012.
jeudi 5 décembre 2013
VIDEO:Bambéto, zone de non droit
Dans cette vidéo, on nous montre que cet axe est une zone de non droit et qui échapperait visiblement à la vigilange des forces de l'ordre surtout lors des manifestations politiques.
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